Jeudi 16 juin 2016, le vol inaugural de Corsair en provenance de Paris fut salué comme il se doit par un ‘’water salute ‘’sur le tarmac de l’aéroport d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, que Corsair desservira désormais 4 fois par semaine tout au long de l’année avec un Airbus A330- 300 de nouvelle génération configuré en bi-classe.
Antoine Huet et Gery Mortreux, respectivement directeur général adjoint commercial et directeur général adjoint opérations, avaient fait le déplacement pour célébrer l’évènement et promouvoir ce come-back.
Le boom économique que connait aujourd’hui la Cote d’Ivoire a incité les dirigeants de Corsair mais aussi les autorités Ivoiriennes à recréer rapidement les conditions d’un retour gagnant après avoir jeté l’éponge en septembre 2015.
"Dès l’arrêt de la ligne, dont les coûts fixes étaient élevés et avec des recettes qui ne suivaient pas en hiver, nous avions pris la décision d’entamer des discussions pour revenir en saison été", explique Antoine Huet.
Antoine Huet et Gery Mortreux, respectivement directeur général adjoint commercial et directeur général adjoint opérations, avaient fait le déplacement pour célébrer l’évènement et promouvoir ce come-back.
Le boom économique que connait aujourd’hui la Cote d’Ivoire a incité les dirigeants de Corsair mais aussi les autorités Ivoiriennes à recréer rapidement les conditions d’un retour gagnant après avoir jeté l’éponge en septembre 2015.
"Dès l’arrêt de la ligne, dont les coûts fixes étaient élevés et avec des recettes qui ne suivaient pas en hiver, nous avions pris la décision d’entamer des discussions pour revenir en saison été", explique Antoine Huet.
Résultats impressionnants
Gaousou Touré, ministre des Transports, se rend alors en personne au siège de Corsair à Rungis pour plaider auprès de la Compagnie une liaison à l’année.
Lui qui met en œuvre désormais dans son pays une politique de ciel ouvert, il sait, bien sûr, l’importance d’au moins deux acteurs sur la desserte de Paris qui garantira la modération des tarifs et mécaniquement l’augmentation de la demande.
Dans ses bagages, un engagement très important, la baisse des redevances et taxes aéroportuaires mais aussi un bilan et des perspectives économiques très encourageantes pour sons pays.
Après avoir retrouvé une stabilité politique depuis 2010, tous les feux semblent actuellement au vert dans le pays.
A la chambre de commerce de la Cote d’Ivoire, les responsables des investissements et du tourisme recevant les dirigeants de la compagnie et après avoir rappelé la volonté du Président Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, alignent avec sourire et conviction des chiffres et des résultats impressionnants : une balance commerciale en excédent, un taux de croissance de 9% salué par le FMI comme le plus fort au monde, 11 milliards d’euros d’investissements privés au compteur depuis 2011 et une notation financière revue à la hausse par les deux grandes agence Moody’s et Fitch.
Lui qui met en œuvre désormais dans son pays une politique de ciel ouvert, il sait, bien sûr, l’importance d’au moins deux acteurs sur la desserte de Paris qui garantira la modération des tarifs et mécaniquement l’augmentation de la demande.
Dans ses bagages, un engagement très important, la baisse des redevances et taxes aéroportuaires mais aussi un bilan et des perspectives économiques très encourageantes pour sons pays.
Après avoir retrouvé une stabilité politique depuis 2010, tous les feux semblent actuellement au vert dans le pays.
A la chambre de commerce de la Cote d’Ivoire, les responsables des investissements et du tourisme recevant les dirigeants de la compagnie et après avoir rappelé la volonté du Président Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, alignent avec sourire et conviction des chiffres et des résultats impressionnants : une balance commerciale en excédent, un taux de croissance de 9% salué par le FMI comme le plus fort au monde, 11 milliards d’euros d’investissements privés au compteur depuis 2011 et une notation financière revue à la hausse par les deux grandes agence Moody’s et Fitch.
La carte de l'écotourisme
Plus tard dans la journée, venu également saluer la délégation Corsair, Georges Serre, Ambassadeur de France rappelait que la France restait le premier partenaire de la Cote d’Ivoire (hors pétrole) avec "le plus gros stock d’investissement de la part de entreprise".
Concernant l’hôtellerie et le tourisme, dont les recettes sont passées depuis 2012 de 52 à 300 milliards de francs CFA, c’est aussi l’effervescence avec la mise en place par le gouvernement d’un plan d’action ambitieux jusqu’en 2020 pour former les personnels, améliorer les infrastructures et doubler le nombre d’hotels dans le pays.
Il était cependant intéressant de noter que, lors de ces rencontres avec les responsables politiques, leur enthousiasme s’accompagnait également d’une volonté pour organiser le développement du tourisme de façon raisonnée et raisonnable.
En Côte d’Ivoire, plutôt que celle du tourisme de masse, on jouera la carte de l’écotourisme de plus en plus en vogue à travers le monde.
Suivre l’exemple du Kenya plutôt que celui du Sénégal avec ses stations balnéaires bondées comme celle de Sally qui récoltait récemment ce terrible commentaire attribué par le site du routard.com : "Rien de spécial à y faire, à part bronzer en sirotant des cocktails au bord de la piscine de l'hôtel. L'Afrique y est comme absente !"
Dans sa présentation, Jean Marie Sommet, directeur général de Cote d’Ivoire tourisme, indiquait clairement des ambitions limitées à 1 millions de touristes d’ici 2020.
Concernant l’hôtellerie et le tourisme, dont les recettes sont passées depuis 2012 de 52 à 300 milliards de francs CFA, c’est aussi l’effervescence avec la mise en place par le gouvernement d’un plan d’action ambitieux jusqu’en 2020 pour former les personnels, améliorer les infrastructures et doubler le nombre d’hotels dans le pays.
Il était cependant intéressant de noter que, lors de ces rencontres avec les responsables politiques, leur enthousiasme s’accompagnait également d’une volonté pour organiser le développement du tourisme de façon raisonnée et raisonnable.
En Côte d’Ivoire, plutôt que celle du tourisme de masse, on jouera la carte de l’écotourisme de plus en plus en vogue à travers le monde.
Suivre l’exemple du Kenya plutôt que celui du Sénégal avec ses stations balnéaires bondées comme celle de Sally qui récoltait récemment ce terrible commentaire attribué par le site du routard.com : "Rien de spécial à y faire, à part bronzer en sirotant des cocktails au bord de la piscine de l'hôtel. L'Afrique y est comme absente !"
Dans sa présentation, Jean Marie Sommet, directeur général de Cote d’Ivoire tourisme, indiquait clairement des ambitions limitées à 1 millions de touristes d’ici 2020.
Assurer la sécurité des visiteurs reste aussi un défi majeur
Si les images de la guerre fratricide de 2011 avec ses 3000 morts sont oubliées, l’attaque terroriste du 13 mars 2016 dans la station balnéaire de Grand Bassam, très prisée par les touristes, et revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique fut un choc encore bien présent dans les mémoires.
Ce jour-là, 19 personnes dont quatre Français, avaient été abattues par les terroristes.
Depuis, les autorités se veulent rassurantes, assurent avoir pris toutes les dispositions pour sécuriser le pays et particulièrement Abidjan avec l’obtention de la certification américaine (Transport Safety Administration) pour l’aéroport ainsi que l’évolution positive pour la ville de la situation sécuritaire avec de nouveau l’indice 1.1 qui correspond au niveau de toutes les grandes villes du monde.
Et c’est vrai que malgré cet épisode dramatique le pays semble en pleine renaissance et déterminé à réussir le pari du développement
Voilà donc Corsair prête à reprendre une place significative sur le marché entre la France et la Cote d’Ivoire avec pour objectif 100 000 passagers par an.
Bénéficiant, à Orly Sud, de la nouvelle ‘’jetée internationale’’ fonctionnelle et agréable la compagnie offre également à bord un service de qualité a des tarifs très compétitifs.
Sur ce point la comparaison avec Air France est à l’avantage de Corsair du moins sur la recherche effectuée ce jour pour un aller-retour entre le 8 et le 22 juillet (recherche faite ce dimanche 19 juin 2016 sur les sites respectifs des compagnies).
Ce jour-là, 19 personnes dont quatre Français, avaient été abattues par les terroristes.
Depuis, les autorités se veulent rassurantes, assurent avoir pris toutes les dispositions pour sécuriser le pays et particulièrement Abidjan avec l’obtention de la certification américaine (Transport Safety Administration) pour l’aéroport ainsi que l’évolution positive pour la ville de la situation sécuritaire avec de nouveau l’indice 1.1 qui correspond au niveau de toutes les grandes villes du monde.
Et c’est vrai que malgré cet épisode dramatique le pays semble en pleine renaissance et déterminé à réussir le pari du développement
Voilà donc Corsair prête à reprendre une place significative sur le marché entre la France et la Cote d’Ivoire avec pour objectif 100 000 passagers par an.
Bénéficiant, à Orly Sud, de la nouvelle ‘’jetée internationale’’ fonctionnelle et agréable la compagnie offre également à bord un service de qualité a des tarifs très compétitifs.
Sur ce point la comparaison avec Air France est à l’avantage de Corsair du moins sur la recherche effectuée ce jour pour un aller-retour entre le 8 et le 22 juillet (recherche faite ce dimanche 19 juin 2016 sur les sites respectifs des compagnies).
Devant en Eco et en Business
En classe éco, Corsair l’emporte de quelques euros.
En classe Business aussi.
Certes Air France propose un produit plus élaboré que la Classe Grand Large mais l’écart de prix entre les deux compagnies va du simple au double et pour cette date du 22 juillet, Air France impose une escale à Ouagadougou.
Mais contrairement à ce que pourrait faire penser son nom, Corsair ne part pas ‘’à l’abordage’’ frontal d’Air France.
Elle captera effectivement des passagers habituellement clients des transporteurs déjà présents (AF, Turkish ou Brussels Airlines) mais surtout, la baisse des tarifs due à sa présence entrainera une augmentation de la demande qui lui sera très profitable
Finalement, la desserte d’Abidjan par Corsair contient bien tous les ingrédients d’une belle histoire d’amour entre la côte d’Ivoire et la compagnie française : un début tout feu tout flamme, la douche froide, le break pour faire le point…savoir faire des concessions et se retrouver pour repartir sur de bonnes bases.
C’est un peu tout cela qui s’est passé entre la première fois en mars 2013 et les retrouvailles du printemps 2016
En classe Business aussi.
Certes Air France propose un produit plus élaboré que la Classe Grand Large mais l’écart de prix entre les deux compagnies va du simple au double et pour cette date du 22 juillet, Air France impose une escale à Ouagadougou.
Mais contrairement à ce que pourrait faire penser son nom, Corsair ne part pas ‘’à l’abordage’’ frontal d’Air France.
Elle captera effectivement des passagers habituellement clients des transporteurs déjà présents (AF, Turkish ou Brussels Airlines) mais surtout, la baisse des tarifs due à sa présence entrainera une augmentation de la demande qui lui sera très profitable
Finalement, la desserte d’Abidjan par Corsair contient bien tous les ingrédients d’une belle histoire d’amour entre la côte d’Ivoire et la compagnie française : un début tout feu tout flamme, la douche froide, le break pour faire le point…savoir faire des concessions et se retrouver pour repartir sur de bonnes bases.
C’est un peu tout cela qui s’est passé entre la première fois en mars 2013 et les retrouvailles du printemps 2016