Le Pascal Lota, navire amiral de la flotte Corsica Ferries, lancé en 2017. Photo Corsica Ferries
Au moment de son lancement en 1968, la compagnie de transport maritime corse est dénommée Corsica Line.
Avec son ferry « Corsica Express » (600 passagers et 60 véhicules), elle sera la première compagnie privée à effectuer les traversées entre Bastia en Corse et Livourne en Italie.
« Sans ouverture sur la France, Pascal Lota s’est tourné vers l’Italie. Nous n’étions pas bankable sur la France, nous l’étions sur l’Italie » a rappelé Pierre Mattéi, son nouveau président, lors du point presse organisé ce mardi 15 mai 2018 dans le restaurant corse L’Orriù di Beauveau de Paris.
En 1981, la compagnie va desservir la Sardaigne au départ de Livourne et crée à cette occasion la marque Sardinia Ferries.
En 1996, elle lance les navires à grande vitesse (NGV) Nice - Calvi en 2h45 seulement.
En 2018, la compagnie annonce la construction de deux navires du futur qui assureront les contraintes environnementales et répondront aux exigences de la Convention pour la Prévention de la Pollution (MARPOL).
En 2017, Corsica Ferries a transporté 3,8 millions de passagers (+6% par rapport à 2016) et 1,3 million de véhicules. Objectif pour cette année : 4 millions de passagers.
Avec son ferry « Corsica Express » (600 passagers et 60 véhicules), elle sera la première compagnie privée à effectuer les traversées entre Bastia en Corse et Livourne en Italie.
« Sans ouverture sur la France, Pascal Lota s’est tourné vers l’Italie. Nous n’étions pas bankable sur la France, nous l’étions sur l’Italie » a rappelé Pierre Mattéi, son nouveau président, lors du point presse organisé ce mardi 15 mai 2018 dans le restaurant corse L’Orriù di Beauveau de Paris.
En 1981, la compagnie va desservir la Sardaigne au départ de Livourne et crée à cette occasion la marque Sardinia Ferries.
En 1996, elle lance les navires à grande vitesse (NGV) Nice - Calvi en 2h45 seulement.
En 2018, la compagnie annonce la construction de deux navires du futur qui assureront les contraintes environnementales et répondront aux exigences de la Convention pour la Prévention de la Pollution (MARPOL).
En 2017, Corsica Ferries a transporté 3,8 millions de passagers (+6% par rapport à 2016) et 1,3 million de véhicules. Objectif pour cette année : 4 millions de passagers.
Des liaisons vers Palma de Majorque et... Minorque (en projet)
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En 50 ans, les lignes se sont développées. Elles relient désormais les ports de Nice et Toulon en France, de Savone et Livourne en Italie avec la Corse, la Sardaigne, l’île d’Elbe et, depuis le 21 avril dernier, Palma de Majorque. Ce sont en tout 19 lignes assurées par la compagnie.
Une 20e est en projet avancé : Minorque aux Baléares. Les autorisations seraient en cours.
Corsica Ferries est la seule compagnie maritime à desservir les Baléares depuis la France avec 2 rotations hebdomadaires au départ de Toulon à destination du port d’Alcudia.
Avec cette nouvelle destination, elle tend à se développer auprès de la clientèle européenne : la France, le Nord de l’Italie mais aussi la Suisse, l’Allemagne et les pays de l’Est de l’Europe.
Son objectif : atteindre les 50 000 passagers sur Palma en 2018.
En 2018, depuis la France et ses escales de Toulon et Nice, la compagnie est leader du transport de passagers vers la Corse et la Sardaigne. En terme de capacité de transports de passagers, elle est au 5e rang mondial. Depuis sa naissance, elle a transporté 80 millions de passagers.
Le top 5 de ses nationalités : la France (61,09%), l’Italie (25,58%), l’Allemagne (6,15%), la Suisse (2,51% ) et la Belgique (1%).
Une 20e est en projet avancé : Minorque aux Baléares. Les autorisations seraient en cours.
Corsica Ferries est la seule compagnie maritime à desservir les Baléares depuis la France avec 2 rotations hebdomadaires au départ de Toulon à destination du port d’Alcudia.
Avec cette nouvelle destination, elle tend à se développer auprès de la clientèle européenne : la France, le Nord de l’Italie mais aussi la Suisse, l’Allemagne et les pays de l’Est de l’Europe.
Son objectif : atteindre les 50 000 passagers sur Palma en 2018.
En 2018, depuis la France et ses escales de Toulon et Nice, la compagnie est leader du transport de passagers vers la Corse et la Sardaigne. En terme de capacité de transports de passagers, elle est au 5e rang mondial. Depuis sa naissance, elle a transporté 80 millions de passagers.
Le top 5 de ses nationalités : la France (61,09%), l’Italie (25,58%), l’Allemagne (6,15%), la Suisse (2,51% ) et la Belgique (1%).
Un modèle économique inspiré du low cost aérien
Lors de leur conférence de presse, Pierre Mattéi, président de Corsica Ferries (à droite) et Jean-Michel Savelli, directeur des Systèmes d'Information - DR : M.S.
Décédé en 2016, son président fondateur Pascal Lota aura activement participé au développement du groupe, en tablant sur l’essor touristique de la Corse et en ouvrant plusieurs lignes la reliant au continent français et italien.
En 2016, la compagnie, qui emploie 1 700 salariés, a réalisé un CA de l’ordre de 280 M€ avec un résultat de 40 M€. Le CA 2017 n’a pas été communiqué.
En 2018, Corsica Ferries est reprise par 5 de ses managers, tous corses. Ils détiennent 100% du capital dont 50% reviennent à Pierre Mattéi.
A l’occasion du point presse, le président Pierre Mattéi a fait valoir la stratégie de l’entreprise sur un modèle inspiré du transport low cost aérien (choix de ports alternatifs moins coûteux en taxes portuaires).
Souplesse et réactivité d'une gestion qui permet de répondre au marché, sinon le créer. « Nous développons le principe de traversées rapides et à haute fréquence. Tous nos navires sont sur toutes les lignes. Nos escales sont très courtes, une heure seulement ce qui permet également de baisser les coûts ».
La compagnie table aussi sur son organisation commerciale et son propre réseau. Elle est représentée en Suisse, en Italie, en Allemagne, en France, en Espagne.
Aujourd’hui, elle réalise près de 90% de ses ventes en direct sur Internet.
Depuis 2012, Corsica Ferries s’est engagée sur la réduction de l’impact carbone sous forme de compensation. Avec la contribution des passagers, 77 500 arbres ont été plantés en Amazonie et 2 projets d’agroforesterie ont été initiés en Corse. Ils soutiennent les petits producteurs et agriculteurs qui souhaitent réintégrer l’arbre sur des exploitations agricoles.
Elle adhère par ailleurs à la charte bleue d’Armateurs de France, dont l’un des engagements est la protection de l’environnement marin et du littoral.
Quid du procès qui oppose Corsica Ferries à la Collectivité territoriale de Corse (CTC) pour concurrence irrégulière ?
« En février 2017, le tribunal administratif de Bastia avait condamné la Collectivité territoriale de Corse (CTC) à nous verser 84,3 millions d'euros d’indemnisation pour concurrence irrégulière. Depuis une deuxième expertise judiciaire a été demandée. L’affaire suit son cours ».
Pierre Mattéi a simplement rappelé, pour qui en douterait, que Corsica Ferries n’avait jamais demandé de subventions. Corsica Ferries avait porté plainte contre la CTC après l'attribution de la délégation de service public (DSP) à la compagnie SNCM, disparue depuis.
En 2016, la compagnie, qui emploie 1 700 salariés, a réalisé un CA de l’ordre de 280 M€ avec un résultat de 40 M€. Le CA 2017 n’a pas été communiqué.
En 2018, Corsica Ferries est reprise par 5 de ses managers, tous corses. Ils détiennent 100% du capital dont 50% reviennent à Pierre Mattéi.
A l’occasion du point presse, le président Pierre Mattéi a fait valoir la stratégie de l’entreprise sur un modèle inspiré du transport low cost aérien (choix de ports alternatifs moins coûteux en taxes portuaires).
Souplesse et réactivité d'une gestion qui permet de répondre au marché, sinon le créer. « Nous développons le principe de traversées rapides et à haute fréquence. Tous nos navires sont sur toutes les lignes. Nos escales sont très courtes, une heure seulement ce qui permet également de baisser les coûts ».
La compagnie table aussi sur son organisation commerciale et son propre réseau. Elle est représentée en Suisse, en Italie, en Allemagne, en France, en Espagne.
Aujourd’hui, elle réalise près de 90% de ses ventes en direct sur Internet.
Depuis 2012, Corsica Ferries s’est engagée sur la réduction de l’impact carbone sous forme de compensation. Avec la contribution des passagers, 77 500 arbres ont été plantés en Amazonie et 2 projets d’agroforesterie ont été initiés en Corse. Ils soutiennent les petits producteurs et agriculteurs qui souhaitent réintégrer l’arbre sur des exploitations agricoles.
Elle adhère par ailleurs à la charte bleue d’Armateurs de France, dont l’un des engagements est la protection de l’environnement marin et du littoral.
Quid du procès qui oppose Corsica Ferries à la Collectivité territoriale de Corse (CTC) pour concurrence irrégulière ?
« En février 2017, le tribunal administratif de Bastia avait condamné la Collectivité territoriale de Corse (CTC) à nous verser 84,3 millions d'euros d’indemnisation pour concurrence irrégulière. Depuis une deuxième expertise judiciaire a été demandée. L’affaire suit son cours ».
Pierre Mattéi a simplement rappelé, pour qui en douterait, que Corsica Ferries n’avait jamais demandé de subventions. Corsica Ferries avait porté plainte contre la CTC après l'attribution de la délégation de service public (DSP) à la compagnie SNCM, disparue depuis.