"Alors pourquoi, dans une trajectoire parfaitement linéaire cet avion s’est mis à descendre droit vers les parois des montagnes sans que l’équipage n’ait envoyé un seul signal soit par radio, soit en affichant un code de détresse via le transpondeur ?" - DR : FlightRadar24.com
Quelques heures après le crash de l’A320 de GermanWings sur notre territoire, les plateaux des chaines de télévisions et les radios fourmillent de professionnels du transport aérien, d’experts, de consultants, qui viennent répondre aux questions des journalistes quant aux circonstances de l’accident.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, un très grand étonnement est perceptible chez tous ces spécialistes tant les conditions du vol Barcelone-Düsseldorf semblaient routinières.
La dernière catastrophe d’un A.320 avait eu pour décor la merde Java et des conditions météo dégradées qui, dès les premières heures, avaient constituées une piste pour expliquer en partie le crash.
Mais hier au-dessus des Alpes tout semblait parfaitement contrôlé.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, un très grand étonnement est perceptible chez tous ces spécialistes tant les conditions du vol Barcelone-Düsseldorf semblaient routinières.
La dernière catastrophe d’un A.320 avait eu pour décor la merde Java et des conditions météo dégradées qui, dès les premières heures, avaient constituées une piste pour expliquer en partie le crash.
Mais hier au-dessus des Alpes tout semblait parfaitement contrôlé.
Toute la communauté aéronautique se pose la question
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L’avion ? Un A320, certes avec 25 années au compteur, mais entretenu par Lufthansatechnik, une référence mondiale concernant la maintenance.
La compagnie Germanwings ? Sérieuse, certifiée IOSA, (IATA Opérationnel Safety Audit) un label incontestable en matière de sécurité
Les conditions météo ? Pas de particularités et des dizaines d’appareils évoluant au-dessus des Alpes au moment de la catastrophe sans avoir reporté de problème particulier.
Alors pourquoi, dans une trajectoire parfaitement linéaire cet avion s’est mis à descendre droit vers les parois des montagnes sans que l’équipage n’ait envoyé un seul signal soit par radio, soit en affichant un code de détresse via le transpondeur ?
Et pourquoi cet équipage semble n’avoir tenté aucune manœuvre d’évitement, laissant l’avion percuter la montagne a pleine vitesse ?
Toute la communauté aéronautique se pose la question. Mais il y a fort à parier que la catastrophe de Germanwings ne reste pas, comme
pour le MH70 de la Malaysia Airlines, une énigme.
Une des boites noires de l’avion est déjà dans les locaux du Bureau Enquête et Analyse au Bourget et il est très probable que l’autre boite soit récupérée rapidement.
Ainsi, avec l’enregistrement des conversations de l’équipage, des bruits dans le cockpit (alarmes, intrusion dans le poste de pilotage), avec la ‘’photographie’’ de tous les paramètres du vol (régime moteurs, pressurisation de la cabine….) on saura ce qui s’est passé à bord du vol 4U9525 de Germanwings.
La compagnie Germanwings ? Sérieuse, certifiée IOSA, (IATA Opérationnel Safety Audit) un label incontestable en matière de sécurité
Les conditions météo ? Pas de particularités et des dizaines d’appareils évoluant au-dessus des Alpes au moment de la catastrophe sans avoir reporté de problème particulier.
Alors pourquoi, dans une trajectoire parfaitement linéaire cet avion s’est mis à descendre droit vers les parois des montagnes sans que l’équipage n’ait envoyé un seul signal soit par radio, soit en affichant un code de détresse via le transpondeur ?
Et pourquoi cet équipage semble n’avoir tenté aucune manœuvre d’évitement, laissant l’avion percuter la montagne a pleine vitesse ?
Toute la communauté aéronautique se pose la question. Mais il y a fort à parier que la catastrophe de Germanwings ne reste pas, comme
pour le MH70 de la Malaysia Airlines, une énigme.
Une des boites noires de l’avion est déjà dans les locaux du Bureau Enquête et Analyse au Bourget et il est très probable que l’autre boite soit récupérée rapidement.
Ainsi, avec l’enregistrement des conversations de l’équipage, des bruits dans le cockpit (alarmes, intrusion dans le poste de pilotage), avec la ‘’photographie’’ de tous les paramètres du vol (régime moteurs, pressurisation de la cabine….) on saura ce qui s’est passé à bord du vol 4U9525 de Germanwings.
Christophe Hardin a à son actif plus de vingt années au service de plusieurs compagnies aériennes.
Il est le créateur du site www.terciqual.fr partenaire des transporteurs pour l'évaluation de la qualité, le respect des standards de service et le professionnalisme des équipes au contact du passager.
Il dispense également des conseils aux postulants à la fonction de PNC pour optimiser leur candidature et une préparation adaptée et efficace.
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