Egyptair prévoit, sauf événements imprévus, de retrouver un rythme de 1600 vols par semaine à la fin de la saison d’été. A titre de comparaison, il était de 1539 vols l’été dernier...
Un scénario de location d’une vingtaine d'appareils d'Egyptair, immobilisés avec la baisse de trafic liée aux événements politiques, était envisagé à l’interne. Il n’en est plus question.
Egyptair a reçu l’ordre de mission de rapatrier les Egyptiens fuyant la Libye et bloqués à la frontière tunisienne.
Depuis le 22 février, la compagnie a effectué 176 vols évacuant 40 000 passagers depuis les aéroports de Djerba et de Tunis. Et l'opération va encore continuer quelques jours.
Et pourtant, Hussein Massoud, le président d’Egyptair veut aussi penser à l’avenir, à une certaine normalisation du trafic qu’il espère avant la fin de cette année, et même dès cet été.
Dans une conférence de presse téléphonique, il a fait état de la situation actuelle de la compagnie. Au plus fort des événements égyptiens, la compagnie a perdu jusqu’à 80% de ses revenus.
Le P-dg mentionne le soutien et les conseils que les membres de la Star Alliance lui ont prodigué.
« Les Thaïlandais ont traversé le même genre expérience avec le blocage de l’aéroport de Bangkok. La gestion de crise, ils connaissent et ils m’ont transmis leurs savoir-faire ».
Egyptair a reçu l’ordre de mission de rapatrier les Egyptiens fuyant la Libye et bloqués à la frontière tunisienne.
Depuis le 22 février, la compagnie a effectué 176 vols évacuant 40 000 passagers depuis les aéroports de Djerba et de Tunis. Et l'opération va encore continuer quelques jours.
Et pourtant, Hussein Massoud, le président d’Egyptair veut aussi penser à l’avenir, à une certaine normalisation du trafic qu’il espère avant la fin de cette année, et même dès cet été.
Dans une conférence de presse téléphonique, il a fait état de la situation actuelle de la compagnie. Au plus fort des événements égyptiens, la compagnie a perdu jusqu’à 80% de ses revenus.
Le P-dg mentionne le soutien et les conseils que les membres de la Star Alliance lui ont prodigué.
« Les Thaïlandais ont traversé le même genre expérience avec le blocage de l’aéroport de Bangkok. La gestion de crise, ils connaissent et ils m’ont transmis leurs savoir-faire ».
Le remplissage a repris une courbe ascendante
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La compagnie a procédé le 20 février à une révision du programme de vols qui s’appliquera jusqu’au 26 mars. Mais le remplissage des appareils a repris une courbe ascendante.
Ce qui devrait aboutir, sauf événements imprévus, à un rythme de 1600 vols par semaine à la fin de la saison d’été. A titre de comparaison, ce rythme était de 1539 vols l’été dernier.
Si la décision d’ouvrir des vols vers Toronto et Washington a été repoussée jusqu’au programme d’hiver, les liaisons vers Amman et l’Arabie saoudite ont été renforcées.
Au global, Hussein Massoud espère préserver sa part de marché de 52% au Caire et il table sur un nombre total de passagers de 9 millions pour cette année. Il avait été de 9,2 millions en 2010.
Bien sûr, la compagnie accompagnera les opérations de relance de la fréquentation touristique. D’ores et déjà une délégation de tour-opérateurs italiens a été reçue par les autorités égyptiennes.
Le président d’Egyptair promet des efforts tarifaires en dépit de la hausse du carburant qui pèse sur les coûts d’exploitation.
Et il espère que la démocratie naissante incitera les hommes d’affaires à venir investir en Egypte…Mais démocratie ne veut pas nécessairement dire libéralisation du ciel.
Le président d’Egyptair se dit opposé à une éventuelle autorisation pour les voyageurs égyptiens de prendre les vols charters…
Par delà la crise actuelle, la feuille de route de la compagnie nationale reste inchangée. Egyptair veut utiliser son hub du Caire pour développer son trafic vers l’Afrique et le Moyen-Orient.
Ce qui devrait aboutir, sauf événements imprévus, à un rythme de 1600 vols par semaine à la fin de la saison d’été. A titre de comparaison, ce rythme était de 1539 vols l’été dernier.
Si la décision d’ouvrir des vols vers Toronto et Washington a été repoussée jusqu’au programme d’hiver, les liaisons vers Amman et l’Arabie saoudite ont été renforcées.
Au global, Hussein Massoud espère préserver sa part de marché de 52% au Caire et il table sur un nombre total de passagers de 9 millions pour cette année. Il avait été de 9,2 millions en 2010.
Bien sûr, la compagnie accompagnera les opérations de relance de la fréquentation touristique. D’ores et déjà une délégation de tour-opérateurs italiens a été reçue par les autorités égyptiennes.
Le président d’Egyptair promet des efforts tarifaires en dépit de la hausse du carburant qui pèse sur les coûts d’exploitation.
Et il espère que la démocratie naissante incitera les hommes d’affaires à venir investir en Egypte…Mais démocratie ne veut pas nécessairement dire libéralisation du ciel.
Le président d’Egyptair se dit opposé à une éventuelle autorisation pour les voyageurs égyptiens de prendre les vols charters…
Par delà la crise actuelle, la feuille de route de la compagnie nationale reste inchangée. Egyptair veut utiliser son hub du Caire pour développer son trafic vers l’Afrique et le Moyen-Orient.