L'objectif de l'étude "Crise et Voyages" présentée par le CETO et Françoise Riera-Dabo, Consultante Tendances et Stratégie de marque, est de cerner les comportements et les aspirations des individus et de voir comment les professionnels du tourisme peuvent s'adapter à la nouvelle donne.
Première constatation : les attitudes des individus face à la crise changent selon les secteurs concernés et les groupes sociaux. Pour autant, et toutes catégories confondues, les loisirs restent un besoin vital.
"Dès que ça ne va pas, les individus s'offrent une des parenthèses de loisirs". Preuve à l'appui, la fréquentation des cinémas et des parcs de loisirs n'a jamais été en aussi bonne forme. Ainsi, dans un contexte de crise, seul solution pour reprendre le contrôle de sa consommation : "faire des arbitrages permanents"
Et pour les voyages, c'est exactement la même chose. "Les vacances restent sacrées. Les Français ne sont pas prêts à renoncer à leurs vacances, quitte à mettre de côté d'autres choses" affirme Françoise Riera-Dabo. Pour ce faire, les Français font appel à de plus en plus de parade et internet en est une.
Première constatation : les attitudes des individus face à la crise changent selon les secteurs concernés et les groupes sociaux. Pour autant, et toutes catégories confondues, les loisirs restent un besoin vital.
"Dès que ça ne va pas, les individus s'offrent une des parenthèses de loisirs". Preuve à l'appui, la fréquentation des cinémas et des parcs de loisirs n'a jamais été en aussi bonne forme. Ainsi, dans un contexte de crise, seul solution pour reprendre le contrôle de sa consommation : "faire des arbitrages permanents"
Et pour les voyages, c'est exactement la même chose. "Les vacances restent sacrées. Les Français ne sont pas prêts à renoncer à leurs vacances, quitte à mettre de côté d'autres choses" affirme Françoise Riera-Dabo. Pour ce faire, les Français font appel à de plus en plus de parade et internet en est une.
L'obsession du bon plan
"Aujourd'hui le prix est de venu la première motivation, alors les Français compare de plus en plus sur internet, en portant une extrême attention au prix" précise Mme. Riera-Dabo.
Et d'ajouter : "Il y a une véritable obsession du bon plan [...] les voyageurs se focalisent sur les prix". Ainsi, même ceux qui continuent à partir en vacances ont "réduit la voilure" et partent moins loin et moins longtemps.
Du côté des tour-opérateurs, "les réservations été restent en deçà des années précédentes" avec une constatation cependant : "une hausse formidable des achats de dernières minutes". Selon l'étude, les Français ont tendance à retarder le passage à l'acte : "Nous avons du mal à lâcher l'argent".
Résultat, la crise accélère d'autres modes d'aspirations et de consommation.
Et d'ajouter : "Il y a une véritable obsession du bon plan [...] les voyageurs se focalisent sur les prix". Ainsi, même ceux qui continuent à partir en vacances ont "réduit la voilure" et partent moins loin et moins longtemps.
Du côté des tour-opérateurs, "les réservations été restent en deçà des années précédentes" avec une constatation cependant : "une hausse formidable des achats de dernières minutes". Selon l'étude, les Français ont tendance à retarder le passage à l'acte : "Nous avons du mal à lâcher l'argent".
Résultat, la crise accélère d'autres modes d'aspirations et de consommation.
S'adapter aux exigences
"Les Français sont de plus en plus méfiants et ont envie de sortir du système basé sur l'arrogance, le mépris, le cynisme et l'irresponsabilité", démontre la consultante.
"Le paradoxe c'est que le discours des professionnels du tourisme est basé sur le prix, tendant ainsi à réduire le voyage à un simple bien de consommation alors qu'il est une véritable expérience de vie".
Et de conseiller : "Même si les clients sont attentifs au prix, ils sont de plus en plus exigeants et ont surtout envie de continuer à rêver. Il ne faut pas banaliser le voyage et parler seulement à leur porte-monnaie."
Enfin, pour la spécialiste, "pour continuer à susciter l'intérêt des consommateurs, les tour-opérateurs qui se démarqueront seront ceux qui auront un message clair et une valeur-ajoutée lisible" conclut-elle en insistant.
"Le paradoxe c'est que le discours des professionnels du tourisme est basé sur le prix, tendant ainsi à réduire le voyage à un simple bien de consommation alors qu'il est une véritable expérience de vie".
Et de conseiller : "Même si les clients sont attentifs au prix, ils sont de plus en plus exigeants et ont surtout envie de continuer à rêver. Il ne faut pas banaliser le voyage et parler seulement à leur porte-monnaie."
Enfin, pour la spécialiste, "pour continuer à susciter l'intérêt des consommateurs, les tour-opérateurs qui se démarqueront seront ceux qui auront un message clair et une valeur-ajoutée lisible" conclut-elle en insistant.