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"Ce n'est pas aussi tragique que ce l'on pourrait croire" explique Marina Sciani, hôtesse pour les groupes et responsable de deux bureaux de tourisme à Santorin.
Cette dernière a fait le choix de rester sur l'île, malgré les plus de 200 secousses enregistrées depuis la fin de la semaine dernière.
Elle habite et travaille sur l'île volcanique : "Il faut juste attendre que cette crise sismique passe. Il n'y a rien de grave." assure t-elle. "Nous avons vécu la même situation en 2011 et 2012, et nous sommes plus ou moins dans le même scénario. Santorin est aussi un volcan. La Grèce est une terre sismique. C'est normal que cela puisse arriver".
Les autorités grecques ont mis en place des mesures de précaution et passé des consignes de prudence sur les îles de Santorin, Anafi, Ios et Amorgos. Les écoles sont notamment fermées, et il est également recommandé d'éviter les grands rassemblements à l’intérieur des bâtiments.
Santorin : "Il ne s'est pas passé grand-chose finalement."
"Nous prenons bien sûr des précautions. Nous ne dormons pas très bien, car nous restons tout de même en alerte. Nous pouvons dormir habillés, sur un canapé, pas loin d'une porte. Cela peut paraître effrayant, il peut y avoir des secousses toutes les 10 à 15 min, et pourtant il n'y a pas de dégât.
Je balade sur l'île en voiture, je bouge et les paysages restent toujours aussi beaux. Il ne s'est pas passé grand-chose finalement."
Si ce n'est pas la haute saison à Santorin, l'île accueille tout de même quelques touristes en hiver. "A Fira, il y a des touristes qui sont tout à fait tranquilles. Il n'y a aucune panique dans leurs yeux," assure cette professionnelle du tourisme.
Reste que les images véhiculées par les médias montrent des habitants qui ont fait le choix de quitter Santorin. Plus de 6000 personnes ont pris cette décision en 48h. Ils ont pu quitter l'île en ferry pour une majorité d'entre eux, ou en avion. Aegean a notamment rajouté des vols pour faire face à la demande.
Je balade sur l'île en voiture, je bouge et les paysages restent toujours aussi beaux. Il ne s'est pas passé grand-chose finalement."
Si ce n'est pas la haute saison à Santorin, l'île accueille tout de même quelques touristes en hiver. "A Fira, il y a des touristes qui sont tout à fait tranquilles. Il n'y a aucune panique dans leurs yeux," assure cette professionnelle du tourisme.
Reste que les images véhiculées par les médias montrent des habitants qui ont fait le choix de quitter Santorin. Plus de 6000 personnes ont pris cette décision en 48h. Ils ont pu quitter l'île en ferry pour une majorité d'entre eux, ou en avion. Aegean a notamment rajouté des vols pour faire face à la demande.
Des appels des professionnels du tourisme qui veulent informer les clients
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"Il y a eu beaucoup de panique de la part des locaux sans véritable raison, si ce n'est que la terre bouge. Une île comme Santorin, cela paraît normal qu'il y ait des crises sismiques. Autour de moi, les personnes que je connais, tout le monde est resté." assure Marina Sciani.
Les autorités ont expliqué que les secousses actuelles ne sont pas le résultat d'une activité volcanique mais d'une activité tectonique. "Nous sommes confrontés à un phénomène intense – les habitants de l'île doivent rester calmes", a déclaré le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis cité par la presse greque.
Et même si c'est l'hiver, Marina Sciani continue de gérer ses deux bureaux de tourisme : "Nous avons des appels des professionnels du tourisme qui nous posent de nombreuses questions. Nous leur expliquons qu'ils peuvent rassurer leurs clients. Je vous assure nous sommes là et tout va bien" martèle Marina Sciani.
Cette dernière n'imagine pas que la situation puisse impacter les voyages à venir : "Santorin est unique. Le paysage, la culture, l'histoire... Rien ne peut offrir une expérience similaire. Quand on assiste à un coucher de soleil sur la Caldeira... c'est vraiment merveilleux."
Santorin reçoit plus de 3 millions de visiteurs chaque année. Les autorités surveillent de près l'évolution de ces séismes.
Efthymios Lekkas, le professeur de géologie à l'Université d'Athènes a indiqué à la presse grecque qu'il n'y avait aucune chance de voir un tremblement de terre supérieur à 6 sur l'échelle de Richter.
Les autorités ont expliqué que les secousses actuelles ne sont pas le résultat d'une activité volcanique mais d'une activité tectonique. "Nous sommes confrontés à un phénomène intense – les habitants de l'île doivent rester calmes", a déclaré le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis cité par la presse greque.
Et même si c'est l'hiver, Marina Sciani continue de gérer ses deux bureaux de tourisme : "Nous avons des appels des professionnels du tourisme qui nous posent de nombreuses questions. Nous leur expliquons qu'ils peuvent rassurer leurs clients. Je vous assure nous sommes là et tout va bien" martèle Marina Sciani.
Cette dernière n'imagine pas que la situation puisse impacter les voyages à venir : "Santorin est unique. Le paysage, la culture, l'histoire... Rien ne peut offrir une expérience similaire. Quand on assiste à un coucher de soleil sur la Caldeira... c'est vraiment merveilleux."
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Efthymios Lekkas, le professeur de géologie à l'Université d'Athènes a indiqué à la presse grecque qu'il n'y avait aucune chance de voir un tremblement de terre supérieur à 6 sur l'échelle de Richter.