A Marseille, l’activité croisières affiche une belle progression (+76%), avec plus de 2,5 millions de passagers accueillis en 2023, soit une croissance de 36% sur l’année - Photo Port Marseille Fos.
Avec 31,7 millions de passagers dans le monde en 2023, dépassant de 7% le niveau dit "pré-Covid" de 2019, la croisière a repris sa marche en avant.
Selon la CLIA, l'association qui représente les compagnies de croisières, 2024 s’annonce dans la même veine avec une croissance de 10%, soit 35,7 millions de croisiéristes.
En France, le marché ne superforme pas mais, avec une progression de 6%, il n’a pas à rougir de sa performance. « C’est enfin le retour de la croisière » se satisfait Patrick Pourbaix, DG de MSC Croisières France.
Avec 575 500 passagers, on se rapproche en effet du record, soit un peu plus de 600 000 croisiéristes.
C’est aussi bien que l’Espagne (+6%, 586 000 passagers), moins bien que l’Italie (+24%, 1,2 million de passagers) mais mieux que l’Allemagne (-3%, 2,5 millions de passagers tout de même).
Selon la CLIA, l'association qui représente les compagnies de croisières, 2024 s’annonce dans la même veine avec une croissance de 10%, soit 35,7 millions de croisiéristes.
En France, le marché ne superforme pas mais, avec une progression de 6%, il n’a pas à rougir de sa performance. « C’est enfin le retour de la croisière » se satisfait Patrick Pourbaix, DG de MSC Croisières France.
Avec 575 500 passagers, on se rapproche en effet du record, soit un peu plus de 600 000 croisiéristes.
C’est aussi bien que l’Espagne (+6%, 586 000 passagers), moins bien que l’Italie (+24%, 1,2 million de passagers) mais mieux que l’Allemagne (-3%, 2,5 millions de passagers tout de même).
Le rapport qualité-prix, premier critère de choix pour les Français
Comme le fait la CLIA, Patrick Pourbaix met en avant comme raison principale de cette progression le rapport qualité-prix, tout comme la possibilité de visiter de nombreuses destinations en peu de temps.
Et même si des maires, comme celui de Cannes, demandent à pouvoir réguler l’arrivée des bateaux, ce que comprend parfaitement Patrick Pourbaix, par ailleurs président de la commission des opérateurs de croisières au sein des Entreprises du Voyage, les retombées économiques ne sont surtout pas négligeables.
En 2022, la CLIA les estimait en France à 7,7 milliards d’euros pour 38 000 emplois, soit le 3e pays en Europe, après l’Italie et l’Allemagne.
Au global, dans le monde, 82% de celles et ceux qui sont partis une fois en croisière repartent ensuite et, surtout, 27% des croisiéristes des deux dernières années, sont de nouveaux croisiéristes, soit une augmentation de 12% par rapport à l'année dernière.
Et même si des maires, comme celui de Cannes, demandent à pouvoir réguler l’arrivée des bateaux, ce que comprend parfaitement Patrick Pourbaix, par ailleurs président de la commission des opérateurs de croisières au sein des Entreprises du Voyage, les retombées économiques ne sont surtout pas négligeables.
En 2022, la CLIA les estimait en France à 7,7 milliards d’euros pour 38 000 emplois, soit le 3e pays en Europe, après l’Italie et l’Allemagne.
Au global, dans le monde, 82% de celles et ceux qui sont partis une fois en croisière repartent ensuite et, surtout, 27% des croisiéristes des deux dernières années, sont de nouveaux croisiéristes, soit une augmentation de 12% par rapport à l'année dernière.
46% de la flotte CLIA est équipée pour le branchement électrique à quai
Côté destinations, les Caraïbes ont gagné près d’un million de passagers de plus qu’en 2019, soit 12,9 millions. La Méditerranée, en termes de gains de passagers, fait encore mieux, de 4,4 millions à 5,5 millions, soit une progression de 23%.
Seule l’Asie est en forte chute, de 4 millions à 2,6 millions mais la tendance devrait s’inverser en 2024 avec la reprise des voyages vers le continent.
Les croisières d’expéditions ont aussi la côte avec une progression de 71%.
Et, alors que des critiques sur l’empreinte environnementale des navires de croisière sont de plus en plus médiatisées, la Clia n’a de cesse de répéter que même si les navires de croisière représentent moins d’1% de la flotte mondiale, ils agissent en pionniers.
Exemple : 46% de la flotte CLIA est aujourd’hui équipée pour le branchement électrique à quai, chiffre qui montera à 72% d’ici à 2028.
En France, Toulon permettra aux compagnies de croisières de bénéficier dès cette année de ce type d’installations tandis que Marseille le permettra en 2025, suivi par le Havre.
Pour Marie-Caroline Laurent, directrice générale de CLIA Europe, « cette dynamique démontre plus largement une envie de croisière en France comme dans le reste du monde, qui est soutenue à la fois par la diversité de l’offre et par les efforts inédits déployés par l’industrie en matière de transition énergétique ».
Seule l’Asie est en forte chute, de 4 millions à 2,6 millions mais la tendance devrait s’inverser en 2024 avec la reprise des voyages vers le continent.
Les croisières d’expéditions ont aussi la côte avec une progression de 71%.
Et, alors que des critiques sur l’empreinte environnementale des navires de croisière sont de plus en plus médiatisées, la Clia n’a de cesse de répéter que même si les navires de croisière représentent moins d’1% de la flotte mondiale, ils agissent en pionniers.
Exemple : 46% de la flotte CLIA est aujourd’hui équipée pour le branchement électrique à quai, chiffre qui montera à 72% d’ici à 2028.
En France, Toulon permettra aux compagnies de croisières de bénéficier dès cette année de ce type d’installations tandis que Marseille le permettra en 2025, suivi par le Havre.
Pour Marie-Caroline Laurent, directrice générale de CLIA Europe, « cette dynamique démontre plus largement une envie de croisière en France comme dans le reste du monde, qui est soutenue à la fois par la diversité de l’offre et par les efforts inédits déployés par l’industrie en matière de transition énergétique ».