L'ensemble des clients de Terre Entière a été remboursé mais le TO attend maintenant que la décision du tribunal arbitral soit appliquée - Capture d'écran
TourMaG.com – Êtes-vous satisfait de la condamnation de Classic International Cruises (CIC) par le tribunal arbitral de Londres ?
Hubert Debbasch : "Oui, je suis satisfait dans la mesure où cette décision émise par le tribunal arbitral de Londres a force exécutoire dans le monde entier. C'est important car cette affaire concerne plusieurs pays.
C'est cette Cour qui est compétente en matière de litiges concernant l'exécution de contrats dans le secteur du transport maritime.
Elle est composée de 3 arbitres. Le premier est choisi par une partie, le second par l'autre partie et les 2 parties s'entendent pour en sélectionner un troisième.
La décision rendue par le tribunal arbitral est importante pour Terre Entière, mais malheureusement, les histoires ne sont pas terminées."
TM.com – Justement, quelles vont être les suites pour vous ?
H.D. : "Contrairement à ce que beaucoup de personnes ont cru comprendre au moment où nous avons annoncé la décision, Terre Entière n'a pas encore récupéré les sommes qui lui sont dues.
Il s'agit donc désormais de faire en sorte que cette décision soit appliquée.
Ce qui est encourageant c'est que la cour de justice du Monténégro (où l'Arion est actuellement immobilisé, Ndlr) a pris acte de la décision et a débuté la mise en vente de l'Arion.
Si le bateau est vendu et que le montant est suffisant, nous serons remboursés avec les fonds récupérés lors de la transaction. Si tel n'est pas le cas, nous engagerons des poursuites à l'encontre des dirigeants de CIC."
Hubert Debbasch : "Oui, je suis satisfait dans la mesure où cette décision émise par le tribunal arbitral de Londres a force exécutoire dans le monde entier. C'est important car cette affaire concerne plusieurs pays.
C'est cette Cour qui est compétente en matière de litiges concernant l'exécution de contrats dans le secteur du transport maritime.
Elle est composée de 3 arbitres. Le premier est choisi par une partie, le second par l'autre partie et les 2 parties s'entendent pour en sélectionner un troisième.
La décision rendue par le tribunal arbitral est importante pour Terre Entière, mais malheureusement, les histoires ne sont pas terminées."
TM.com – Justement, quelles vont être les suites pour vous ?
H.D. : "Contrairement à ce que beaucoup de personnes ont cru comprendre au moment où nous avons annoncé la décision, Terre Entière n'a pas encore récupéré les sommes qui lui sont dues.
Il s'agit donc désormais de faire en sorte que cette décision soit appliquée.
Ce qui est encourageant c'est que la cour de justice du Monténégro (où l'Arion est actuellement immobilisé, Ndlr) a pris acte de la décision et a débuté la mise en vente de l'Arion.
Si le bateau est vendu et que le montant est suffisant, nous serons remboursés avec les fonds récupérés lors de la transaction. Si tel n'est pas le cas, nous engagerons des poursuites à l'encontre des dirigeants de CIC."
Hubert Debbasch, Pdg de Terre Entière - DR
TM.com – Jusqu'où irez-vous afin que justice soit rendue ?
H.D. : "J'irai très loin. J'aurai l'énergie non seulement pour maintenir l'entreprise à flot mais aussi, et surtout, pour résister contre cet armateur.
On ne peut pas les laisser appliquer ces procédés impunément. Il faut montrer l'exemple dans cette affaire !
C'est de l'ordre de la crapulerie en l'occurrence. Sinon, ils se seraient déjà rapprochés de nous afin de trouver des solutions. Or, ils se cachent actuellement derrière des sociétés écrans et fuient leurs responsabilités.
Mais nous les retrouverons. C'est seulement une question de temps. Pour moi, ces gens-là méritent d'être placés sous les verrous."
H.D. : "J'irai très loin. J'aurai l'énergie non seulement pour maintenir l'entreprise à flot mais aussi, et surtout, pour résister contre cet armateur.
On ne peut pas les laisser appliquer ces procédés impunément. Il faut montrer l'exemple dans cette affaire !
C'est de l'ordre de la crapulerie en l'occurrence. Sinon, ils se seraient déjà rapprochés de nous afin de trouver des solutions. Or, ils se cachent actuellement derrière des sociétés écrans et fuient leurs responsabilités.
Mais nous les retrouverons. C'est seulement une question de temps. Pour moi, ces gens-là méritent d'être placés sous les verrous."