« Un quotidien professionnel a fait mention ce jour dans son édition internet de la mise en examen de notre société suite à une plainte de clients pour mise en danger de la vie d'autrui. Cette information pouvant amener des interrogations, il nous revient d'apporter quelques précisions:
Une famille a réservé en février 2005 un séjour Marsans au Mexique pour le mois de juillet 2005 auprès d'une agence de Nice, séjour au cours duquel est passé le cyclone Emily. Rappelons que ce cyclone est passé sur le Yucacatan en juillet 2005, alors que nous avions plus de 500 clients sur place.
Il n'a fait aucune victime au Mexique, même légère, grâce aux mesures prises par les autorités locales. De notre côté, nous avons assisté au mieux nos passagers au travers de notre cellule de crise à Paris et de nos représentants locaux.
Le 28 novembre 2006, soit très longtemps après leur retour en France, les clients ont porté plainte 'pour mise en danger de la vie d'autrui', considérant que nous les avions acheminés au Mexique délibérément, en sachant qu'ils allaient être pris dans le cyclone.
Une famille a réservé en février 2005 un séjour Marsans au Mexique pour le mois de juillet 2005 auprès d'une agence de Nice, séjour au cours duquel est passé le cyclone Emily. Rappelons que ce cyclone est passé sur le Yucacatan en juillet 2005, alors que nous avions plus de 500 clients sur place.
Il n'a fait aucune victime au Mexique, même légère, grâce aux mesures prises par les autorités locales. De notre côté, nous avons assisté au mieux nos passagers au travers de notre cellule de crise à Paris et de nos représentants locaux.
Le 28 novembre 2006, soit très longtemps après leur retour en France, les clients ont porté plainte 'pour mise en danger de la vie d'autrui', considérant que nous les avions acheminés au Mexique délibérément, en sachant qu'ils allaient être pris dans le cyclone.
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Ce qui n'est bien évidemment pas le cas. A la date de leur départ, plusieurs jours avant l'arrivée du cyclone, celui-ci était au large du Vénézuela et sa trajectoire définitive n'était pas arrêtée.
A titre d'exemple, le dernier cyclone passé sur les Caraïbes, Félix, était annoncé le 2 septembre sur le Yucatan, alors qu'il était au large du Vénézuela, et est finalement passé trois jours plus tard sur le Honduras.
Il importe aussi de rappeler que les plaignants sont partis sur un vol affrêté avec plus de cinq cent autres clients, et que toutes les compagnies régulières amenaient à la même date normalement leurs passagers au Mexique. Toutes ces personnes auraient pu porter plainte pour le même motif si elles l'avaient jugé fondé.
Quoi qu'il en soit, à partir du moment où une plainte avec constitution de partie civile est déposée, dans le cas présent 'pour mise en danger de la vie d'autrui', il y a obligatoirement ouverture d'une instruction, sans préjuger de la réalité des faits reprochés. Le juge d'instruction est amené à entendre les personnes ou entités mises en cause, ce qui est le cas pour Marsans.
C'est donc une procédure judiciaire normale, avec pour seule conséquence immédiate pour Marsans d'être amené à répondre aux questions posées, ce que nous avons fait. »
Bruno Gallois
Directeur général
Marsans
A titre d'exemple, le dernier cyclone passé sur les Caraïbes, Félix, était annoncé le 2 septembre sur le Yucatan, alors qu'il était au large du Vénézuela, et est finalement passé trois jours plus tard sur le Honduras.
Il importe aussi de rappeler que les plaignants sont partis sur un vol affrêté avec plus de cinq cent autres clients, et que toutes les compagnies régulières amenaient à la même date normalement leurs passagers au Mexique. Toutes ces personnes auraient pu porter plainte pour le même motif si elles l'avaient jugé fondé.
Quoi qu'il en soit, à partir du moment où une plainte avec constitution de partie civile est déposée, dans le cas présent 'pour mise en danger de la vie d'autrui', il y a obligatoirement ouverture d'une instruction, sans préjuger de la réalité des faits reprochés. Le juge d'instruction est amené à entendre les personnes ou entités mises en cause, ce qui est le cas pour Marsans.
C'est donc une procédure judiciaire normale, avec pour seule conséquence immédiate pour Marsans d'être amené à répondre aux questions posées, ce que nous avons fait. »
Bruno Gallois
Directeur général
Marsans