Après que 300 salariés de Cyprus Airways aient manifesté devant le Palais présidentiel, le gouvernement chypriote a finalement annoncé qu’il soutiendrait la compagnie nationale, au moins pendant l’été 2013.
C’est Christos Stylianides, porte-parole du gouvernement, qui l’a confirmé mercredi 10 avril 2013. L’objectif de l’opération est d’assurer le transport de centaines de milliers de touristes qui ont déjà réservé des vacances sur l’île.
400 000 billets auraient été vendus sur la période estivale, estiment les syndicats.
Mais, en contrepartie de cette aide, le transporteur devra rapidement se restructurer. Pour cela, sa direction devra rapidement conclure un accord en ce sens avec les représentants du personnel. Selon la radio publique locale, les effectifs pourraient passer de 1 030 employés à seulement 500.
Il apparaît également urgent de "trouver un acheteur ou investisseur stratégique aussi vite que possible", précise le porte-parole.
Début mars 2013, la compagnie a fait état de 55,8 millions d’euros de pertes après impôts pour 2012, soit plus de deux fois plus qu’en 2011. Pour survivre, ses dirigeants estiment qu’ils ont besoin d’une injection de capitaux du gouvernement à hauteur de 31 millions d’euros, écrit le Quotidien du Tourisme.
Une mesure qui nécessite encore l’approbation de l’Union européenne. Cette dernière a d’ailleurs récemment lancé une enquête sur une aide de 104 millions d’euros et un prêt de 73 millions d’euros versés par l’Etat à la compagnie.
C’est Christos Stylianides, porte-parole du gouvernement, qui l’a confirmé mercredi 10 avril 2013. L’objectif de l’opération est d’assurer le transport de centaines de milliers de touristes qui ont déjà réservé des vacances sur l’île.
400 000 billets auraient été vendus sur la période estivale, estiment les syndicats.
Mais, en contrepartie de cette aide, le transporteur devra rapidement se restructurer. Pour cela, sa direction devra rapidement conclure un accord en ce sens avec les représentants du personnel. Selon la radio publique locale, les effectifs pourraient passer de 1 030 employés à seulement 500.
Il apparaît également urgent de "trouver un acheteur ou investisseur stratégique aussi vite que possible", précise le porte-parole.
Début mars 2013, la compagnie a fait état de 55,8 millions d’euros de pertes après impôts pour 2012, soit plus de deux fois plus qu’en 2011. Pour survivre, ses dirigeants estiment qu’ils ont besoin d’une injection de capitaux du gouvernement à hauteur de 31 millions d’euros, écrit le Quotidien du Tourisme.
Une mesure qui nécessite encore l’approbation de l’Union européenne. Cette dernière a d’ailleurs récemment lancé une enquête sur une aide de 104 millions d’euros et un prêt de 73 millions d’euros versés par l’Etat à la compagnie.