Sissi n’a qu’à bien se tenir ! L’égérie de Vienne doit affronter une nouvelle concurrence improbable...
Conchita Wurst – la femme à barbe qui a gagné l’Eurovision 2014 – est devenue « l’ambassadrice de charme » de la ville, qui trouve en elle (ou en lui !) l’opportunité de dépoussiérer son image parfois engoncée dans la lourdeur impériale du passé.
Une nouvelle Sécession ? N’exagérons rien ! Conchita n’est pas Gustave Klimt, qui prit la tête du modernisme au début du XXe siècle et fit souffler un vent de liberté artistique sur la capitale autrichienne. Mais la chanteuse apporte une légèreté contrastant avec le Ring – le célèbre boulevard circulaire bordé de monuments fastueux et d’hôtels luxueux.
Conchita Wurst – la femme à barbe qui a gagné l’Eurovision 2014 – est devenue « l’ambassadrice de charme » de la ville, qui trouve en elle (ou en lui !) l’opportunité de dépoussiérer son image parfois engoncée dans la lourdeur impériale du passé.
Une nouvelle Sécession ? N’exagérons rien ! Conchita n’est pas Gustave Klimt, qui prit la tête du modernisme au début du XXe siècle et fit souffler un vent de liberté artistique sur la capitale autrichienne. Mais la chanteuse apporte une légèreté contrastant avec le Ring – le célèbre boulevard circulaire bordé de monuments fastueux et d’hôtels luxueux.
De bals en concerts
Cet antagonisme résume à lui seul la ville. Les 1,8 million de Viennois sont attachés à leurs traditions, héritées de sept siècles sous le joug des Habsbourg.
Toute l’année, la ville de Mozart résonne des airs d’opéras et des concerts classiques.
Autre singularité : les bals (450 par an) sont ici une véritable institution ! Et il est de bon ton de prendre dès l’enfance quelques leçons pour valser avec grâce... Mais derrière ces habits d’apparat et cette atmosphère impériale – rétro et un rien nostalgique –, Vienne bouillonne de créativité, boostée par une économie dynamique et un taux de chômage au plus bas (environ 5 %).
Sur les rives du Danube, le quartier d’affaires de Donau City se hisse de gratte-ciel audacieux alors qu’au sud, la nouvelle gare centrale à l’immense toit d’acier est au cœur d’un vaste projet urbain.
La scène culturelle est elle aussi particulièrement créative, les jeunes talents s’exprimant dans la musique électro, le design ou la mode. On les retrouve dans le quartier du marché de Naschmarkt, progressivement livré aux boutiques décalées et aux restos branchés ; mais aussi le long du canal du Danube livré à des dizaines de bars dont les terrasses tendances s’animent jusqu’à plus soif dès les beaux jours.
Toute l’année, la ville de Mozart résonne des airs d’opéras et des concerts classiques.
Autre singularité : les bals (450 par an) sont ici une véritable institution ! Et il est de bon ton de prendre dès l’enfance quelques leçons pour valser avec grâce... Mais derrière ces habits d’apparat et cette atmosphère impériale – rétro et un rien nostalgique –, Vienne bouillonne de créativité, boostée par une économie dynamique et un taux de chômage au plus bas (environ 5 %).
Sur les rives du Danube, le quartier d’affaires de Donau City se hisse de gratte-ciel audacieux alors qu’au sud, la nouvelle gare centrale à l’immense toit d’acier est au cœur d’un vaste projet urbain.
La scène culturelle est elle aussi particulièrement créative, les jeunes talents s’exprimant dans la musique électro, le design ou la mode. On les retrouve dans le quartier du marché de Naschmarkt, progressivement livré aux boutiques décalées et aux restos branchés ; mais aussi le long du canal du Danube livré à des dizaines de bars dont les terrasses tendances s’animent jusqu’à plus soif dès les beaux jours.
Princesse des congrès
Alors Vienne classique ou Vienne décalée ? Et pourquoi pas les deux.
C’est en effet la tendance des incentives qui adorent faire le grand écart, entre un concert dans un théâtre de prestige, une visite dans l’un des 100 musées, une découverte arty de showrooms, et même des joutes nautiques sur les rives du Danube.
Cette diversité, mais aussi une capitale facile d’accès, sécurisante et classée comme la première ville du monde pour sa qualité de vie, explique que les entreprises la plébiscitent.
En 2014, Vienne pointe d’ailleurs au second rang pour l’accueil des congrès mondiaux selon l’ICCA, juste derrière Paris. Avec trois centres de congrès et conférences et 450 hôtels (soit 32 000 chambres), elle dispose des capacités nécessaires à l’organisation de ces grandes « messes ».
Plus globalement, la capitale autrichienne a accueilli 3 582 événements en 2014 qui ont attiré 520 000 participants, dont 2 124 séminaires d’entreprises et incentives.
Au final, le tourisme d’affaires représente 11 % du tourisme viennois. On comprend d’autant mieux la volonté des autorités locales de soutenir ce marché ; et de rappeler qu’entre les vieilles pierres souffle un vent nouveau !
C’est en effet la tendance des incentives qui adorent faire le grand écart, entre un concert dans un théâtre de prestige, une visite dans l’un des 100 musées, une découverte arty de showrooms, et même des joutes nautiques sur les rives du Danube.
Cette diversité, mais aussi une capitale facile d’accès, sécurisante et classée comme la première ville du monde pour sa qualité de vie, explique que les entreprises la plébiscitent.
En 2014, Vienne pointe d’ailleurs au second rang pour l’accueil des congrès mondiaux selon l’ICCA, juste derrière Paris. Avec trois centres de congrès et conférences et 450 hôtels (soit 32 000 chambres), elle dispose des capacités nécessaires à l’organisation de ces grandes « messes ».
Plus globalement, la capitale autrichienne a accueilli 3 582 événements en 2014 qui ont attiré 520 000 participants, dont 2 124 séminaires d’entreprises et incentives.
Au final, le tourisme d’affaires représente 11 % du tourisme viennois. On comprend d’autant mieux la volonté des autorités locales de soutenir ce marché ; et de rappeler qu’entre les vieilles pierres souffle un vent nouveau !