TourMaG.com – Pourquoi avoir invité le ministre du Tourisme à venir en région plutôt que de le rencontrer à Paris ?
Adriana Minchella : « D’abord, parce qu’il était prévu qu’il vienne dans notre département pour y distinguer deux entrepreneurs régionaux, le propriétaire- gestionnaire d’un camping caravaning d’exception et un maître cuisinier.
Ensuite parce que, en profitant de cette opportunité, nous avons pensé qu’il serait plus disponible, plus à l’aise, loin de la pression parisienne… et nous ne nous étions pas trompés ! »
TM.com - Qu’avez-vous obtenu exactement après ce déjeuner-débat ?
A.M. : « Nous n’espérions pas obtenir du concret !
Simplement le mettre face à des professionnels de terrain, permettre à ces derniers d’exprimer leurs préoccupations, et donner l’occasion au ministre de se frotter aux réalités.
Ce qu’il a apprécié, nous a-t-il dit !
Quand nous lui avons parlé des charges insupportables, en période difficile tout particulièrement, qui pèsent sur les PME et TPE que sont, dans leur grande majorité, les agences de voyages, le ministre nous a promis qu’il recevrait très vite nos élus nationaux.
Ceci afin d'examiner avec eux comment obtenir du ministère des Finances des reports éventuels de charges et leur étalement sur plusieurs années. Je crois savoir d’ailleurs qu’un rendez-vous est d’ores et déjà pris pour le 20 mai.
Quant à de nombreuses autres questions, plus techniques et surtout fiscales, qui nous handicapent, le ministre nous a invités à les lui adresser pour qu’il les fassent examiner par ses services.
Nous n’y manquerons pas ! »
TM.com - Vous avez évoqué également les problèmes des agences réceptives. Quels points avez-vous abordé et quelle a été la réponse du ministre ?
A.M. : « Nous nous sommes étonnés de l’absence des agences réceptives dans les réunions de préparation de la charte d’accueil des touristes. Il nous a été promis que les responsables des agences réceptives seront consultés avant sa mise au point définitive. »
Adriana Minchella : « D’abord, parce qu’il était prévu qu’il vienne dans notre département pour y distinguer deux entrepreneurs régionaux, le propriétaire- gestionnaire d’un camping caravaning d’exception et un maître cuisinier.
Ensuite parce que, en profitant de cette opportunité, nous avons pensé qu’il serait plus disponible, plus à l’aise, loin de la pression parisienne… et nous ne nous étions pas trompés ! »
TM.com - Qu’avez-vous obtenu exactement après ce déjeuner-débat ?
A.M. : « Nous n’espérions pas obtenir du concret !
Simplement le mettre face à des professionnels de terrain, permettre à ces derniers d’exprimer leurs préoccupations, et donner l’occasion au ministre de se frotter aux réalités.
Ce qu’il a apprécié, nous a-t-il dit !
Quand nous lui avons parlé des charges insupportables, en période difficile tout particulièrement, qui pèsent sur les PME et TPE que sont, dans leur grande majorité, les agences de voyages, le ministre nous a promis qu’il recevrait très vite nos élus nationaux.
Ceci afin d'examiner avec eux comment obtenir du ministère des Finances des reports éventuels de charges et leur étalement sur plusieurs années. Je crois savoir d’ailleurs qu’un rendez-vous est d’ores et déjà pris pour le 20 mai.
Quant à de nombreuses autres questions, plus techniques et surtout fiscales, qui nous handicapent, le ministre nous a invités à les lui adresser pour qu’il les fassent examiner par ses services.
Nous n’y manquerons pas ! »
TM.com - Vous avez évoqué également les problèmes des agences réceptives. Quels points avez-vous abordé et quelle a été la réponse du ministre ?
A.M. : « Nous nous sommes étonnés de l’absence des agences réceptives dans les réunions de préparation de la charte d’accueil des touristes. Il nous a été promis que les responsables des agences réceptives seront consultés avant sa mise au point définitive. »
TM.com - Les ministres du tourisme sont, la plupart du temps, chargés de faire la promotion de la France et jouent souvent contre le camp des professionnels de l’outgoing. Est-ce encore le cas, selon vous ?
A.M. : « Le ministre actuel est conscient de ce que les touristes français se rendant à l’étranger sont les ambassadeurs et les promoteurs des produits français (de l’alimentaire, du luxe, etc.) et de notre culture.
M. Lefebvre a insisté sur le fait qu’il se considère ministre des Français se rendant en vacances à l’étranger, tout autant que des professionnels du tourisme en France.
D’ailleurs, il a exprimé sa solidarité envers la Tunisie, où il s’est rendu déjà à plusieurs reprises. Il ira bientôt en Egypte pour aider à la relance de son tourisme.
Par ailleurs, le ministre attend, de l’étude confiée au Conseil National du Tourisme et menée par Michel Messager, des suggestions concrètes pour augmenter la durée des séjours des étrangers en France et tout particulièrement de ceux qui la traversent du Nord au Sud ! »
TM.com – La question d’une réunion prochaine du G20 sur la thématique tourisme a été abordée, qu’en pense-t-il ?
A.M. : «Le ministre n’est pas défavorable à l’idée d’une réunion prochaine du G20 du tourisme mais pour lui il faut, avant tout, développer le tourisme en France pour conquérir la deuxième place mondiale (derrière les Etats-Unis et devant l’Espagne), en terme de volume d’affaires.
C’est sa priorité avant de penser à un tourisme européen ! »
TM.com - On sait que Frédéric Lefèbvre n’a pas beaucoup de temps devant lui. Quels sont ses objectifs et ses priorités ?
A.M. : « Le ministre veut marquer son passage de 18 mois au ministère du tourisme en faisant avancer concrètement les dossiers les plus importants, sans faire de promesses irréalisables parce qu’utopiques.
Enfin, il a insisté sur l’intérêt d’avoir la tutelle d’un ministère recouvrant plusieurs activités souvent complémentaires plutôt que d’un ministère seulement consacré au tourisme.
Le tourisme bénéficie ainsi des avancées des autres secteurs et de leur impact conjugué sur l’économie nationale. »
TM.com - A-t-il fait d’autres annonces ?
A.M. : « Oui, notamment celle de l’étude menée avec le ministre de la Culture de la faisabilité d’une chaîne de « paradores » à la française, implantés dans des monuments historiques. »
A.M. : « Le ministre actuel est conscient de ce que les touristes français se rendant à l’étranger sont les ambassadeurs et les promoteurs des produits français (de l’alimentaire, du luxe, etc.) et de notre culture.
M. Lefebvre a insisté sur le fait qu’il se considère ministre des Français se rendant en vacances à l’étranger, tout autant que des professionnels du tourisme en France.
D’ailleurs, il a exprimé sa solidarité envers la Tunisie, où il s’est rendu déjà à plusieurs reprises. Il ira bientôt en Egypte pour aider à la relance de son tourisme.
Par ailleurs, le ministre attend, de l’étude confiée au Conseil National du Tourisme et menée par Michel Messager, des suggestions concrètes pour augmenter la durée des séjours des étrangers en France et tout particulièrement de ceux qui la traversent du Nord au Sud ! »
TM.com – La question d’une réunion prochaine du G20 sur la thématique tourisme a été abordée, qu’en pense-t-il ?
A.M. : «Le ministre n’est pas défavorable à l’idée d’une réunion prochaine du G20 du tourisme mais pour lui il faut, avant tout, développer le tourisme en France pour conquérir la deuxième place mondiale (derrière les Etats-Unis et devant l’Espagne), en terme de volume d’affaires.
C’est sa priorité avant de penser à un tourisme européen ! »
TM.com - On sait que Frédéric Lefèbvre n’a pas beaucoup de temps devant lui. Quels sont ses objectifs et ses priorités ?
A.M. : « Le ministre veut marquer son passage de 18 mois au ministère du tourisme en faisant avancer concrètement les dossiers les plus importants, sans faire de promesses irréalisables parce qu’utopiques.
Enfin, il a insisté sur l’intérêt d’avoir la tutelle d’un ministère recouvrant plusieurs activités souvent complémentaires plutôt que d’un ministère seulement consacré au tourisme.
Le tourisme bénéficie ainsi des avancées des autres secteurs et de leur impact conjugué sur l’économie nationale. »
TM.com - A-t-il fait d’autres annonces ?
A.M. : « Oui, notamment celle de l’étude menée avec le ministre de la Culture de la faisabilité d’une chaîne de « paradores » à la française, implantés dans des monuments historiques. »