Le SNPL a déposé un préavis de grève le 14 novembre 2024, les autres syndicats répondent présents ! Depositphotos @Animaflora-PicsStock
Le 14 novembre pourrait être un nouveau jeudi noir dans le ciel français.
Quelques jours après le préavis déposé par le SNPL, plusieurs syndicats français ont décidé de rejoindre le moment, afin de protester contre le projet de loi de taxation de l'aérien.
Dans un communiqué commun à l’UNSA transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC FNEMA, l’UNAC, le SNPNC-FO et FEETSFO, les organisations appellent les salariés unis à défendre leurs emplois.
Ils craignent que le triplement de la taxe dite Chirax génère une baisse de la compétitivité de notre pavillon, les passagers privilégiant les départs depuis des aéroports frontaliers, mais aussi une chute du nombre de voyages en 2025, en raison du surenchérissement du prix des billets.
"Face à l’entêtement du gouvernement à vouloir taxer massivement le secteur aérien pour prélever 1 milliard d’euros supplémentaires, plusieurs organisations syndicales représentant tous les salariés du secteur ont décidé de manifester ensemble, le 14 novembre à Paris, pour s’opposer à cette taxe injuste et mortifère pour leurs emplois," précise le tract.
Ainsi, les organisations exhortent leurs adhérents et l'ensemble du secteur à manifester Place Edouard Herriot à Paris, de 11h à 13h, devant l'Assemblée nationale.
Quelques jours après le préavis déposé par le SNPL, plusieurs syndicats français ont décidé de rejoindre le moment, afin de protester contre le projet de loi de taxation de l'aérien.
Dans un communiqué commun à l’UNSA transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC FNEMA, l’UNAC, le SNPNC-FO et FEETSFO, les organisations appellent les salariés unis à défendre leurs emplois.
Ils craignent que le triplement de la taxe dite Chirax génère une baisse de la compétitivité de notre pavillon, les passagers privilégiant les départs depuis des aéroports frontaliers, mais aussi une chute du nombre de voyages en 2025, en raison du surenchérissement du prix des billets.
"Face à l’entêtement du gouvernement à vouloir taxer massivement le secteur aérien pour prélever 1 milliard d’euros supplémentaires, plusieurs organisations syndicales représentant tous les salariés du secteur ont décidé de manifester ensemble, le 14 novembre à Paris, pour s’opposer à cette taxe injuste et mortifère pour leurs emplois," précise le tract.
Ainsi, les organisations exhortent leurs adhérents et l'ensemble du secteur à manifester Place Edouard Herriot à Paris, de 11h à 13h, devant l'Assemblée nationale.
Grève 14 novembre : L"UNSA transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC, l’UNAC... rejoignent le SNPL
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Cet appel à manifester fait donc suite au préavis de grève déposé par le SNPL.
Comme nous vous l'annoncions, en avant-première, le syndicat des pilotes a décidé de taper du poing sur la table et donner un nouvel écho aux revendications de la FNAM exigeant un retrait ou du moins une refonte du projet d’augmentation de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avion (TSBA).
Comme nous vous le relations, la semaine dernière, il n'est pas évident de jauger les conséquences de cette future grève sur le trafic aérien.
"Une chose est sûre, le SNPL prend cette taxe comme une attaque massive contre le secteur et la base se sent très concernée, par son avenir.
Reste donc à savoir, si le gouvernement fera un geste ou si les cordons de la bourse prévalent, sur la desserte aérienne des territoires français," nous vous expliquions dans un précédent article.
Le vote du 8 novembre adoptant une partie du projet de hausse de la TSBA est donc perçu comme une atteinte à la compétitivité du pavillon français, les organisations craignent donc un désastre social.
De son côté la FNAM se veut un peu moins tranchée, elle affirme que le "signal envoyé par le vote de ces sous-amendements constitue une avancée positive traduisant une première prise de conscience du danger présenté par la hausse envisagée de la taxe pour la compétitivité des compagnies et l’attractivité du pays."
Comme nous vous l'annoncions, en avant-première, le syndicat des pilotes a décidé de taper du poing sur la table et donner un nouvel écho aux revendications de la FNAM exigeant un retrait ou du moins une refonte du projet d’augmentation de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avion (TSBA).
Comme nous vous le relations, la semaine dernière, il n'est pas évident de jauger les conséquences de cette future grève sur le trafic aérien.
"Une chose est sûre, le SNPL prend cette taxe comme une attaque massive contre le secteur et la base se sent très concernée, par son avenir.
Reste donc à savoir, si le gouvernement fera un geste ou si les cordons de la bourse prévalent, sur la desserte aérienne des territoires français," nous vous expliquions dans un précédent article.
Le vote du 8 novembre adoptant une partie du projet de hausse de la TSBA est donc perçu comme une atteinte à la compétitivité du pavillon français, les organisations craignent donc un désastre social.
De son côté la FNAM se veut un peu moins tranchée, elle affirme que le "signal envoyé par le vote de ces sous-amendements constitue une avancée positive traduisant une première prise de conscience du danger présenté par la hausse envisagée de la taxe pour la compétitivité des compagnies et l’attractivité du pays."
Grève du 14 novembre 2024 : Les raisons de la colère ?
Les députés ont adopté partiellement le projet de loi, en votant en faveur d'une exonération de la hausse de la taxe dite Chirac pour les Outre-mer et la Corse.
A noter que la Commission européenne ne permet pas une exemption totale, c'est ainsi que les compagnies comme Air Caraïbes ou Air France qui appliquent déjà la réforme avant même son vote, ont répercuté la hausse de la TSBA sur le trajet entre la métropole et les territoires ultra-marins.
Le billet entre ces mêmes îles et la métropole est lui exonéré.
A lire sur le sujet : Taxe Chirac : prix des billets d'avion en hausse pour les Outre-mer !
De plus, la durée du triplement est prévu pour une seule année.
La fédération des compagnies annonce rester pleinement mobilisée, "contre cette augmentation de la taxation du transport aérien mise en œuvre sans concertation et sans la moindre étude d’impact", d'autant que le "processus législatif va se poursuivre dans les prochaines semaines".
Le Sénat va devoir se prononcer sur le texte, dans le cadre du Projet de loi de Finances 2025 et rien ne dit qu'il reste en l'état.
"Le transport aérien ne peut raisonnablement supporter à lui-seul et de façon pérenne plus de la moitié de la fiscalité « verte » supplémentaire portant sur les entreprises dans le projet de loi de Finances 2025," conclut la FNAM.
Reste à savoir si les troupes passeront à l'acte, alors que le projet a été raboté. Réponse dans quelques heures, avec les préconisations de la DGAC envoyée aux compagnies aériennes, sur la réduction du trafic concernant la journée du 14 novembre 2024.
A noter que la Commission européenne ne permet pas une exemption totale, c'est ainsi que les compagnies comme Air Caraïbes ou Air France qui appliquent déjà la réforme avant même son vote, ont répercuté la hausse de la TSBA sur le trajet entre la métropole et les territoires ultra-marins.
Le billet entre ces mêmes îles et la métropole est lui exonéré.
A lire sur le sujet : Taxe Chirac : prix des billets d'avion en hausse pour les Outre-mer !
De plus, la durée du triplement est prévu pour une seule année.
La fédération des compagnies annonce rester pleinement mobilisée, "contre cette augmentation de la taxation du transport aérien mise en œuvre sans concertation et sans la moindre étude d’impact", d'autant que le "processus législatif va se poursuivre dans les prochaines semaines".
Le Sénat va devoir se prononcer sur le texte, dans le cadre du Projet de loi de Finances 2025 et rien ne dit qu'il reste en l'état.
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Reste à savoir si les troupes passeront à l'acte, alors que le projet a été raboté. Réponse dans quelques heures, avec les préconisations de la DGAC envoyée aux compagnies aériennes, sur la réduction du trafic concernant la journée du 14 novembre 2024.