Pour Richard Anderson, le CEO de Delta Airlines, l’ouverture du T4 est l’une des dernières initiatives symboliques du renouveau de la compagnie dont l’ambition est désormais de devenir une « world company » - DR : Delta Airlines
Delta Airlines a inauguré, vendredi 24 mai 2013, un terminal 4 totalement rénové à l’aéroport JFK de New York.
Ceci représente un investissement colossal de 1,4 milliard de dollars, réparti entre la compagnie et les autorités de New York et du New Jersey.
Delta y utilisera l’un des deux « concourses », le « concourse » B pour y gérer ses vols internationaux de l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine sur 18 portes d’embarquement.
Ce sont 3000 passagers par heure qui pourront y être gérés.
Une addition de 11 portes supplémentaires est prévue dans un second temps.
Si Delta a totalement basculé d’un jour à l’autre ses vols du terminal 3 (le terminal historique de Pan Am) au T4, la compagnie américaine maintient néanmoins ses vols domestiques au T2 de JFK.
A noter que KLM va rejoindre le T4 mais pas Air France liée jusqu’en 2020 au moins avec le gestionnaire du terminal 1. Des connexions en bus seront mises en place pour relier les deux terminaux.
Ceci représente un investissement colossal de 1,4 milliard de dollars, réparti entre la compagnie et les autorités de New York et du New Jersey.
Delta y utilisera l’un des deux « concourses », le « concourse » B pour y gérer ses vols internationaux de l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine sur 18 portes d’embarquement.
Ce sont 3000 passagers par heure qui pourront y être gérés.
Une addition de 11 portes supplémentaires est prévue dans un second temps.
Si Delta a totalement basculé d’un jour à l’autre ses vols du terminal 3 (le terminal historique de Pan Am) au T4, la compagnie américaine maintient néanmoins ses vols domestiques au T2 de JFK.
A noter que KLM va rejoindre le T4 mais pas Air France liée jusqu’en 2020 au moins avec le gestionnaire du terminal 1. Des connexions en bus seront mises en place pour relier les deux terminaux.
Delta, premier opérateur de l’aéroport de JFK
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Avec cette nouvelle infrastructure, Delta confirme sa place de premier opérateur de l’aéroport de JFK.
Et surtout avec la rénovation de ses installations à La Guardia réalisée l’année dernière, Delta se dit désormais la première compagnie opérant à New York avec un réseau de plus d’une centaine de destinations.
Pour Richard Anderson, le CEO de Delta Airlines, l’ouverture du T4 est l’une des dernières initiatives symboliques du renouveau de la compagnie dont l’ambition est désormais de devenir une « world company » comme l’indique clairement son Pdg.
Sur le transatlantique, parallèlement à la co-entreprise déjà en place avec Air France-KLM et Alitalia qui gère 22% du trafic transatlantique et rapporte 11 milliards de dollars par an, Delta a décidé de faire bande à part sur l’axe Royaume-Uni /Etats-Unis en prenant 49% des parts de Virgin Atlantic.
Il ne manque plus que les autorisations officielles sur l’immunity antitrust avec Virgin Atlantic pour concrétiser cette deuxième co-entreprise et « terminer ainsi le dispositif européen ».
Londres va devenir un maillon essentiel de ce dispositif européen. De quoi booster sérieusement la part de 18% des revenus que la compagnie américaine réalise sur l’axe transatlantique.
« Le potentiel d’Heathrow en trafic Premium est trois fois plus important que celui de CDG », rappelle Perry Cantarutti, le vice president Europe de Delta.
Et les revenus que la co-entreprise Delta/Virgin Atlantic pourrait rapporter sont estimés à 3 milliards de dollars par an.
Et surtout avec la rénovation de ses installations à La Guardia réalisée l’année dernière, Delta se dit désormais la première compagnie opérant à New York avec un réseau de plus d’une centaine de destinations.
Pour Richard Anderson, le CEO de Delta Airlines, l’ouverture du T4 est l’une des dernières initiatives symboliques du renouveau de la compagnie dont l’ambition est désormais de devenir une « world company » comme l’indique clairement son Pdg.
Sur le transatlantique, parallèlement à la co-entreprise déjà en place avec Air France-KLM et Alitalia qui gère 22% du trafic transatlantique et rapporte 11 milliards de dollars par an, Delta a décidé de faire bande à part sur l’axe Royaume-Uni /Etats-Unis en prenant 49% des parts de Virgin Atlantic.
Il ne manque plus que les autorisations officielles sur l’immunity antitrust avec Virgin Atlantic pour concrétiser cette deuxième co-entreprise et « terminer ainsi le dispositif européen ».
Londres va devenir un maillon essentiel de ce dispositif européen. De quoi booster sérieusement la part de 18% des revenus que la compagnie américaine réalise sur l’axe transatlantique.
« Le potentiel d’Heathrow en trafic Premium est trois fois plus important que celui de CDG », rappelle Perry Cantarutti, le vice president Europe de Delta.
Et les revenus que la co-entreprise Delta/Virgin Atlantic pourrait rapporter sont estimés à 3 milliards de dollars par an.
Pas d'accord en vue avec Etihad ou Alitalia
Pas question, en revanche, d’investir le moindre dollar dans Alitalia. Pour Richard Anderson, Alitalia, c’est clairement l’affaire d’Air France-KLM…
Le patron de Delta dément également la moindre discussion avec Etihad, le partenaire d’AF-KL.
Et en profite pour critiquer les investissements d’état dont peuvent encore bénéficier certaines compagnies. Alitalia comme Etihad sont dans ce cas… et dans une moindre mesure Air France…
C’est vers l’Amérique latine que Delta sécurise son potentiel de développement avec des prises de participation dans Aeromexico et la brésilienne Gol.
Richard Anderson avoue d’ailleurs « encourager fortement » Air France-KLM à signer un partenariat avec Gol - « de loin la meilleure solution » pour le groupe européen.
Quant au développement de lignes vers l’Asie au départ de JFK, le patron de Delta attend la deuxième génération des B-787 et A 350 qui, après 2020, permettront d’effectuer des vols de très longue distance.
Aujourd’hui, seule Tokyo est desservie par Delta depuis JFK et les vols vers la Chine sont opérés par ses partenaires China Eastern et China Southern.
Il semble néanmoins que sur l’Inde, Delta n’attende pas 2020 pour développer un réseau vers les villes secondaires indiennes.
« Nous avons un très bon accord avec Air France pour la desserte des villes principales mais cela ne suffit pas.
Une proposition avec deux changements d’appareils n’est pas compétitif. Nous devons trouver une alternative à moyen terme », indique Perry Cantarutti.
Le patron de Delta dément également la moindre discussion avec Etihad, le partenaire d’AF-KL.
Et en profite pour critiquer les investissements d’état dont peuvent encore bénéficier certaines compagnies. Alitalia comme Etihad sont dans ce cas… et dans une moindre mesure Air France…
C’est vers l’Amérique latine que Delta sécurise son potentiel de développement avec des prises de participation dans Aeromexico et la brésilienne Gol.
Richard Anderson avoue d’ailleurs « encourager fortement » Air France-KLM à signer un partenariat avec Gol - « de loin la meilleure solution » pour le groupe européen.
Quant au développement de lignes vers l’Asie au départ de JFK, le patron de Delta attend la deuxième génération des B-787 et A 350 qui, après 2020, permettront d’effectuer des vols de très longue distance.
Aujourd’hui, seule Tokyo est desservie par Delta depuis JFK et les vols vers la Chine sont opérés par ses partenaires China Eastern et China Southern.
Il semble néanmoins que sur l’Inde, Delta n’attende pas 2020 pour développer un réseau vers les villes secondaires indiennes.
« Nous avons un très bon accord avec Air France pour la desserte des villes principales mais cela ne suffit pas.
Une proposition avec deux changements d’appareils n’est pas compétitif. Nous devons trouver une alternative à moyen terme », indique Perry Cantarutti.