Le service de presse de la compagnie a annoncé en termes polis le départ de Philippe Vander Putten « En accord avec toutes les parties, Philippe Vander Putten a décidé de quitter la tête de Brussels Airlines. Le conseil nomme Michel Meyfroidt et Bernard Gustin au poste d’administrateurs délégués ».
Un peu plus loin, il apparaît que la raison de la démission de Philippe Vander Putten, CEO et administrateur délégué de Brussels Airlines, provient de « divergences de vue sur la répartition des rôles au sommet de l’entreprise ». En d’autres mots il y avait crise grave à la direction générale.
Quand au futur ex-ceo, il aura piloté la fusion de l’ex -SNBA avec Virgin Express, lancé la nouvelle compagnie née de ce rapprochement Brussels Airlines et participé à l’introduction des concepts b.flex etb.light en Europe.
Un peu plus loin, il apparaît que la raison de la démission de Philippe Vander Putten, CEO et administrateur délégué de Brussels Airlines, provient de « divergences de vue sur la répartition des rôles au sommet de l’entreprise ». En d’autres mots il y avait crise grave à la direction générale.
Quand au futur ex-ceo, il aura piloté la fusion de l’ex -SNBA avec Virgin Express, lancé la nouvelle compagnie née de ce rapprochement Brussels Airlines et participé à l’introduction des concepts b.flex etb.light en Europe.
Une direction bicéphale
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Deux administrateurs délégués ont donc été nommés pour remplacer Philippe Vander Putten, Michel Meyfroidt, actuellement administrateur et directeur financier, qui va assurer la direction des opérations, les finances, l’administration et les ressources humaines.
Bernard Gustin, actuellement senior partner au sein du cabinet de conseil Arthur D. Little va quitter son rôle de conseiller pour devenir pleinement opérationnel dans la compagnie. Il connaît bien ce dossier car il y a travaillé depuis le début en 2001.
Il a notamment participé au développement et à la mise en œuvre du business plan de la SN Brussels Airlines. Par la suite, il a collaboré, toujours comme consultant, à la fusion SNBA et Virgin Express.
Membre du bureau de SN Air Holding, il va superviser la stratégie, le commercial
et marketing et la communication, la direction du réseau ainsi que le système d’information de la société.
Bernard Gustin, actuellement senior partner au sein du cabinet de conseil Arthur D. Little va quitter son rôle de conseiller pour devenir pleinement opérationnel dans la compagnie. Il connaît bien ce dossier car il y a travaillé depuis le début en 2001.
Il a notamment participé au développement et à la mise en œuvre du business plan de la SN Brussels Airlines. Par la suite, il a collaboré, toujours comme consultant, à la fusion SNBA et Virgin Express.
Membre du bureau de SN Air Holding, il va superviser la stratégie, le commercial
et marketing et la communication, la direction du réseau ainsi que le système d’information de la société.
Restructuration également du Comité de direction
Le nouveau Comité de direction sera composé des deux administrateurs délégués et des principaux responsables opérationnels. Parallèlement, un Comité de développement stratégique voit le jour.
Celui-ci sera composé également des deux administrateurs délégués, de Ursula Silling (EVPCommercial), d’Erik Follet (EVP Strategy and Business Development) et de Rudi Nerinckx (EVP Human Resources). Ces deux organes seront présidés par Michel Meyfroidt.
Il ne fait aucun doute que la compagnie belge est en crise. Sa petite taille, la structure de son actionnariat qui manque de garantie de stabilité, son absence des grandes alliances, jointes à la hausse du fuel font que la direction de la compagnie devait être revue.
Alors qu’on s’attendrait plutôt à l’arrivée d’un homme fort, le Conseil d’administration a préféré jouer la carte d’une direction à deux têtes. Or, les exemples de réussite de ce type de structure sont rares. En fait, tout dépendra de la réelle volonté de travailler ensemble des deux nouveaux patrons. Le risque est en effet grand qu’ils ne se livrent à une guerre entre eux pour la prise de contrôle de la compagnie.
Et si cette lutte a lieu, elle se fera automatiquement au détriment de la société
Celui-ci sera composé également des deux administrateurs délégués, de Ursula Silling (EVPCommercial), d’Erik Follet (EVP Strategy and Business Development) et de Rudi Nerinckx (EVP Human Resources). Ces deux organes seront présidés par Michel Meyfroidt.
Il ne fait aucun doute que la compagnie belge est en crise. Sa petite taille, la structure de son actionnariat qui manque de garantie de stabilité, son absence des grandes alliances, jointes à la hausse du fuel font que la direction de la compagnie devait être revue.
Alors qu’on s’attendrait plutôt à l’arrivée d’un homme fort, le Conseil d’administration a préféré jouer la carte d’une direction à deux têtes. Or, les exemples de réussite de ce type de structure sont rares. En fait, tout dépendra de la réelle volonté de travailler ensemble des deux nouveaux patrons. Le risque est en effet grand qu’ils ne se livrent à une guerre entre eux pour la prise de contrôle de la compagnie.
Et si cette lutte a lieu, elle se fera automatiquement au détriment de la société