L’article de TourMaG.com, sensé couvrir un événement professionnel qui a réuni une large variété d’acteurs et abordé de nombreuses questions de fond, comporte un certain nombre d’erreurs et d’approximations non validées.
Il focalise sur la prétendue compétition imaginée par certains médias entre ATES et ATR qui n'est qu'une vue de l'esprit (aurions-nous invité le président d'ATR, Vincent Fonvieille que nous remercions pour sa participation, si tel était le cas…) et qui ne cesse d'alimenter des articles sans intérêt, ni pour les professionnels du tourisme, ni pour les voyageurs, ni pour le développement d'un tourisme plus respectueux et vertueux pourtant représenté par les deux organisations.
L’article reste sur des lieux communs et laisse à penser que rien n'évolue… « dix ans ont passé et les discours n’ont pas vraiment changé » ce qui est faux, en témoignent ces réalisations et annonces qui auraient pu être relayées dans ce papier :
Il focalise sur la prétendue compétition imaginée par certains médias entre ATES et ATR qui n'est qu'une vue de l'esprit (aurions-nous invité le président d'ATR, Vincent Fonvieille que nous remercions pour sa participation, si tel était le cas…) et qui ne cesse d'alimenter des articles sans intérêt, ni pour les professionnels du tourisme, ni pour les voyageurs, ni pour le développement d'un tourisme plus respectueux et vertueux pourtant représenté par les deux organisations.
L’article reste sur des lieux communs et laisse à penser que rien n'évolue… « dix ans ont passé et les discours n’ont pas vraiment changé » ce qui est faux, en témoignent ces réalisations et annonces qui auraient pu être relayées dans ce papier :
- L’allocution vidéo de l’Organisation mondiale du Tourisme sur les raisons du choix du « tourisme durable pour le développement » comme thème de l’année 2017
- L’intervention de Gilles Béville, Président de l’ATES qui a dressé le bilan de 10 ans d’actions, dont notamment le lancement d’un label de garantie de tourisme équitable, ou l’accompagnement à la création de réseaux locaux d’acteurs
- Le lancement d’une étude des impacts du tourisme équitable sur les destinations (jamais encore menée en France)
- La présentation remarquée de JM. Collombon (coordinateur du Forum international du Tourisme Solidaire) sur les effets néfastes du tourisme prédateur et les initiatives remarquables à travers le monde qui servent le développement économique local dans le respect des populations et des traditions,
- Le témoignage de partenaires étrangers issus de 3 continents, dont deux venus spécialement du Mexique et du Bénin pour cette journée,
- La présentation des projets financés par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement en matière de développement des productions et consommations durables
- Le rapprochement des organisations EARTH et OITS qui entraîne la création d’une instance internationale du tourisme responsable,
- La présence de la Plateforme du Commerce équitable, de la fondation GoodPlanet et d'un des plus gros Comités d'entreprise français comme partenaires du tourisme équitable et solidaire...
- La compensation carbone dont il a longuement été question et qui fait encore débat au sein des professionnels
L'article regrette à plusieurs reprises le manque de visibilité du secteur :
- les médias ne s’y intéressent que très peu,
- si ce secteur n’est que peu visible, ce n’est pas parce que« le marketing n’est pas sa tasse de thé » (!!), c’est parce qu’il n’a pas la capacité financière d’être présent dans tous les salons, en tête des recherches google, pour la simple raison que les marges des opérateurs sont réduites afin de maximiser la part du prix du voyage consacrée aux acteurs dans les destinations et aux projets de développement financés.
Ce qui n’a pas empêché l’ATES d’avoir refondu son site internet cette année, dépassé les 000 fans facebook, participé à des évènements à travers toute la France…
- L’intervention de Gilles Béville, Président de l’ATES qui a dressé le bilan de 10 ans d’actions, dont notamment le lancement d’un label de garantie de tourisme équitable, ou l’accompagnement à la création de réseaux locaux d’acteurs
- Le lancement d’une étude des impacts du tourisme équitable sur les destinations (jamais encore menée en France)
- La présentation remarquée de JM. Collombon (coordinateur du Forum international du Tourisme Solidaire) sur les effets néfastes du tourisme prédateur et les initiatives remarquables à travers le monde qui servent le développement économique local dans le respect des populations et des traditions,
- Le témoignage de partenaires étrangers issus de 3 continents, dont deux venus spécialement du Mexique et du Bénin pour cette journée,
- La présentation des projets financés par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement en matière de développement des productions et consommations durables
- Le rapprochement des organisations EARTH et OITS qui entraîne la création d’une instance internationale du tourisme responsable,
- La présence de la Plateforme du Commerce équitable, de la fondation GoodPlanet et d'un des plus gros Comités d'entreprise français comme partenaires du tourisme équitable et solidaire...
- La compensation carbone dont il a longuement été question et qui fait encore débat au sein des professionnels
L'article regrette à plusieurs reprises le manque de visibilité du secteur :
- les médias ne s’y intéressent que très peu,
- si ce secteur n’est que peu visible, ce n’est pas parce que« le marketing n’est pas sa tasse de thé » (!!), c’est parce qu’il n’a pas la capacité financière d’être présent dans tous les salons, en tête des recherches google, pour la simple raison que les marges des opérateurs sont réduites afin de maximiser la part du prix du voyage consacrée aux acteurs dans les destinations et aux projets de développement financés.
Ce qui n’a pas empêché l’ATES d’avoir refondu son site internet cette année, dépassé les 000 fans facebook, participé à des évènements à travers toute la France…
Il est regrettable que TourMaG, pourtant fidèle relais des initiatives de tourisme durable, ne se soit pas fait l’écho de la richesse des sujets abordés au cours de cette journée, ni de la variété des acteurs présents, issus des secteurs du commerce équitable, de la solidarité internationale, du tourisme social et responsable, des institutions, notamment du ministère des Affaires étrangères dont la représentante a clôturé la journée par une large synthèse insistant sur la capacité du tourisme équitable et solidaire à être un outil efficace de l’aide publique au développement.
Car l’objectif de cette journée était bien de faire dialoguer des secteurs qui l’ont pas l’habitude de se rencontrer, positionnement qui caractérise l’ATES, et cela a été atteint, du point de vue de nombreux participants.
Enfin, notez que le chiffre de 1000 voyageurs annuels avancé dans l’article est faux puisqu’il est en réalité de plus de 2100 en 2015… Un simple échange avec les responsables ATES avant publication auraient pu éviter cette erreur !
Par ailleurs, les chiffres emblématiques de l’action du Tourisme équitable et solidaire, pourtant communiqués dans les documents de la conférence, auraient pu être mis en valeur. Par exemple : 65% du prix des voyages dépensés en prestations terrestres locales et 1,8M€ qui ont financé des projets de développement locaux au cours des 10 années écoulées…
Enfin, M. Gérard Ruiz, cité à de nombreuses reprises dans l’article, est intervenu sur une table ronde en tant que représentant de l’association Acteurs du Tourisme dont il a présenté les actions à venir, et n’est ni président de cette organisation (C’est Guillaume Cromer, ID Tourism qui en est Président, NDLR), ni du réseau ATR ; par ailleurs présent lors de cette journée par la voix de son Président Vincent Fonvieille.
Caroline Mignon
Directrice de l'Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire
Car l’objectif de cette journée était bien de faire dialoguer des secteurs qui l’ont pas l’habitude de se rencontrer, positionnement qui caractérise l’ATES, et cela a été atteint, du point de vue de nombreux participants.
Enfin, notez que le chiffre de 1000 voyageurs annuels avancé dans l’article est faux puisqu’il est en réalité de plus de 2100 en 2015… Un simple échange avec les responsables ATES avant publication auraient pu éviter cette erreur !
Par ailleurs, les chiffres emblématiques de l’action du Tourisme équitable et solidaire, pourtant communiqués dans les documents de la conférence, auraient pu être mis en valeur. Par exemple : 65% du prix des voyages dépensés en prestations terrestres locales et 1,8M€ qui ont financé des projets de développement locaux au cours des 10 années écoulées…
Enfin, M. Gérard Ruiz, cité à de nombreuses reprises dans l’article, est intervenu sur une table ronde en tant que représentant de l’association Acteurs du Tourisme dont il a présenté les actions à venir, et n’est ni président de cette organisation (C’est Guillaume Cromer, ID Tourism qui en est Président, NDLR), ni du réseau ATR ; par ailleurs présent lors de cette journée par la voix de son Président Vincent Fonvieille.
Caroline Mignon
Directrice de l'Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire