TourMaG.com - Easyjet rajoute une troisième ligne transversale avec l’ouverture de Nantes au départ de Lyon. Êtes-vous satisfait des résultats de ces lignes domestiques ?
F.Bacchetta : "Elles font un peu mieux que les objectifs fixés au départ. Ce sont des lignes où les hommes d’affaires sont plus nombreux que sur le reste du réseau à dominante Loisirs.
Ce qui est important c’est que nous leur offrons la possibilité de faire l’aller-retour dans la journée.
Les voyageurs d’affaires représentent environ 30% des passagers sur ces lignes alors que plus globalement sur le réseau, nous en transportons environ 27%.
Et c’est d’ailleurs, une proportion qui a pris un ou deux points cette année avec la modification des habitudes de voyages des hommes d’affaires."
TM.com - Combien vous faut-il de temps pour atteindre le point d’équilibre après l’ouverture d’une ligne ?
F.B. : "Cela dépend de la ligne. Disons qu’un ou deux ans sont nécessaires pour obtenir un retour sur investissement.
Sur la Corse, par exemple, Bastia que nous avons ouvert au départ de Paris en février est déjà rentable. Après, il s’agit de regarder l’économie d’une ligne sur l’année.
L’hiver, il est beaucoup plus difficile de faire de l’argent, toutes les compagnies le savent. L’important c’est d’en perdre le moins possible et d’en gagner suffisamment en saison pour équilibrer le tout."
TM.com - Comment voyez-vous le développement de vos activités en Corse ?
F. B. : " "Il ne faut pas considérer uniquement les deux lignes que nous exploitons au départ de Paris. Easyjet dessert également la Corse au départ de l’Angleterre et de la Suisse.
Et pas seulement pendant les mois de juillet et août comme l’année dernière. Nous allongeons la saison touristique de Pâques à octobre. Et d’ailleurs, pour la ligne de Paris-Ajaccio que nous avions ouverte avec un schéma d’exploitation saisonnière, nous avons pris la décision de l’exploiter à l’année, comme Bastia."
F.Bacchetta : "Elles font un peu mieux que les objectifs fixés au départ. Ce sont des lignes où les hommes d’affaires sont plus nombreux que sur le reste du réseau à dominante Loisirs.
Ce qui est important c’est que nous leur offrons la possibilité de faire l’aller-retour dans la journée.
Les voyageurs d’affaires représentent environ 30% des passagers sur ces lignes alors que plus globalement sur le réseau, nous en transportons environ 27%.
Et c’est d’ailleurs, une proportion qui a pris un ou deux points cette année avec la modification des habitudes de voyages des hommes d’affaires."
TM.com - Combien vous faut-il de temps pour atteindre le point d’équilibre après l’ouverture d’une ligne ?
F.B. : "Cela dépend de la ligne. Disons qu’un ou deux ans sont nécessaires pour obtenir un retour sur investissement.
Sur la Corse, par exemple, Bastia que nous avons ouvert au départ de Paris en février est déjà rentable. Après, il s’agit de regarder l’économie d’une ligne sur l’année.
L’hiver, il est beaucoup plus difficile de faire de l’argent, toutes les compagnies le savent. L’important c’est d’en perdre le moins possible et d’en gagner suffisamment en saison pour équilibrer le tout."
TM.com - Comment voyez-vous le développement de vos activités en Corse ?
F. B. : " "Il ne faut pas considérer uniquement les deux lignes que nous exploitons au départ de Paris. Easyjet dessert également la Corse au départ de l’Angleterre et de la Suisse.
Et pas seulement pendant les mois de juillet et août comme l’année dernière. Nous allongeons la saison touristique de Pâques à octobre. Et d’ailleurs, pour la ligne de Paris-Ajaccio que nous avions ouverte avec un schéma d’exploitation saisonnière, nous avons pris la décision de l’exploiter à l’année, comme Bastia."
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TM.com - Easyjet va ouvrir l’Egypte au départ de Suisse et Tel Aviv au départ de Londres, deux destinations plus lointaines que le court courrier classique. Avez-vous le même type de projet pour la France ?
F.B. : "Lorsque Easyjet a repris GB Airways l’année dernière, nous avons récupéré quelques droits de trafic et des A 320 qui permettent de faire des parcours un peu plus longs.
Pour la France, il n’est pas prévu d’autres ouvertures que ce qui est déjà intégré dans le programme d’hiver. Mais après tout, il faut être opportuniste. C’est ce que nous avons fait en Italie lorsque Alitalia a réduit ses activités."
TM.com - Comment se passe la montée en puissance d’Easyjet maintenant que la nouvelle Alitalia est opérationnelle ?
F.B. : "A Milan Malpensa, nous avons rajouté huit avions en six mois pour reprendre les lignes abandonnées par Alitalia, en court courrier européen mais aussi sur les lignes domestiques.
Cela représente un investissement d’un demi-milliard de dollars. Maintenant, nous aimerions augmenter notre offre à Rome Fiumicino mais il est plus difficile d’obtenir des créneaux.
Cet hiver nous ouvrons néanmoins trois lignes au départ de Rome sur Athènes, Lisbonne et Amsterdam. Mais c’est vrai que nous avons changé de dimension en Italie."
F.B. : "Lorsque Easyjet a repris GB Airways l’année dernière, nous avons récupéré quelques droits de trafic et des A 320 qui permettent de faire des parcours un peu plus longs.
Pour la France, il n’est pas prévu d’autres ouvertures que ce qui est déjà intégré dans le programme d’hiver. Mais après tout, il faut être opportuniste. C’est ce que nous avons fait en Italie lorsque Alitalia a réduit ses activités."
TM.com - Comment se passe la montée en puissance d’Easyjet maintenant que la nouvelle Alitalia est opérationnelle ?
F.B. : "A Milan Malpensa, nous avons rajouté huit avions en six mois pour reprendre les lignes abandonnées par Alitalia, en court courrier européen mais aussi sur les lignes domestiques.
Cela représente un investissement d’un demi-milliard de dollars. Maintenant, nous aimerions augmenter notre offre à Rome Fiumicino mais il est plus difficile d’obtenir des créneaux.
Cet hiver nous ouvrons néanmoins trois lignes au départ de Rome sur Athènes, Lisbonne et Amsterdam. Mais c’est vrai que nous avons changé de dimension en Italie."
TM.com - Le marché italien est-il devenu plus important que la France ?
F.B. : "La Suisse reste le premier marché de la zone Europe du Sud. En France, nous avions 8 millions de pax en 2008 et nous rajoutons 1 million de passagers supplémentaires cette année. En Italie, nous étions à 7 millions de passagers en 2008 et nous tablons sur 1,5 millions de plus cette année."
TM.com - MyAir est le dernier opérateur low cost en date à rencontrer des difficultés. Le modèle est-il encore viable en temps de crise ?
F.B. : "Il y a encore une quarantaine de compagnies low cost en Europe. C’est beaucoup trop. D’autant que l’on sait que 40% de l’activité est assurée par deux compagnies Ryanair et Easyjet. Les autres sont trop petites, elles n’atteignent pas la taille critique suffisante pour se développer."
TM.com - Beaucoup d’entre elles comptent sur les revenus complémentaires hors-transport. Est-ce également le choix d’Easyjet ?
F.B. : "La première hygiène d’une entreprise est de gagner de l’argent sur son activité principale. Mais bien sûr, les revenus annexes ne sont pas à négliger. Ils augmentent d’ailleurs plus vite.
Nous avons dynamisé notre offre hôtelière et location de voitures. Les bagages sont payants. Le check in est gratuit sauf si le passager souhaite choisir sa place. Par ailleurs, nous avons adapté l’offre des repas payants en fonction des goûts des clients.
Il y a des croque-monsieur chauds sur les lignes françaises, des pizzas sur les lignes italiennes. Et bien sûr, nous continuons à réfléchir à d’autres sources de revenus..."
TM.com - Comment va se structurer l’exploitation d’Easyjet en France l’hiver prochain ?
F.B. : "Nous allons rajouter deux appareils supplémentaires, l’un basé à CDG, l’autre à Lyon. Ce qui donnera six appareils pour la base d’Orly, sept appareils pour CDG et trois appareils à Lyon.
Évidemment, si on compare cela à Gatwick qui est notre base principale où nous comptons quarante appareils, l’activité française est encore modeste mais, comme je l’ai dit, nous sommes opportunistes."
F.B. : "La Suisse reste le premier marché de la zone Europe du Sud. En France, nous avions 8 millions de pax en 2008 et nous rajoutons 1 million de passagers supplémentaires cette année. En Italie, nous étions à 7 millions de passagers en 2008 et nous tablons sur 1,5 millions de plus cette année."
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Il y a des croque-monsieur chauds sur les lignes françaises, des pizzas sur les lignes italiennes. Et bien sûr, nous continuons à réfléchir à d’autres sources de revenus..."
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