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Voici l'intégralité du communiqué publié par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) :
" Des valeurs moyennes qui respectent les ordres de grandeur
Comme précisé sur le site Voyages-sncf.com et comme annoncé lors de la conférence de presse de lancement, les données utilisées dans l’EcoComparateur® sont issues de moyennes : les résultats doivent être interprétés comme des estimations du poids relatif des différents modes de transport et non comme des mesures propres à un type d’avion précis ou à une compagnie en particulier. L’avion est un mode de transport nettement plus émetteur de gaz à effet de serre que le train.
Avec les hypothèses de l’EcoComparateur®, sur un Paris – Nice, le train émet 25 fois moins de gaz à effet de serre par passager que l’avion. Même en considérant des types d’avion consommant 20 à 40 % de moins que les valeurs moyennes utilisées dans le comparateur, le train reste largement moins émetteur (16 à 20 fois moins que l’avion).
Des hypothèses minorant les impacts du transport aérien
Les hypothèses utilisées dans l’EcoComparateur® sont de nature à minorer les impacts du transport aérien. En effet, le calculateur ne prend pas en compte l’effet de serre additionnel dû aux traînées de condensation dans le sillage des avions, or le GIEC propose de le prendre en compte via un coefficient multiplicateur de 2. Il faudrait alors doubler les émissions affichées pour l’avion.
Des sources communes avec les avionneurs
Les chiffres utilisés proviennent d’une collaboration ADEME/Air France réalisée mi-2005 dans le cadre d’un travail avec Entreprises pour l’Environnement (EpE) pour l'élaboration d’un Module du bilan Carbone relatif aux émissions de gaz à effet de serre dans les transports. Ils résultent de mesures réelles sur la période 2003-2004 (moyennes comptabilisées par Air France sur l'ensemble de son trafic sur un an).
Pour rappel, ces chiffres sont les suivants :
Court courrier (distance ≤ 1000km) : 148 gCO2/voyageur/km
Moyen courrier (distance > 1000km) : 134 gCO2/voyageur/km
Long courrier : 96 gCO2/voyageur/km (valeur non utilisée dans le comparateur car type de trajet non disponible)
Air France – KLM, dans son rapport Développement Durable 2005-2006, donne des valeurs inférieures à celles du comparateur : 82 gCO2/voyageur/km. Il s’agit de données moyennes qui englobent les trois types de trafic (court, moyen et long-courrier), donc minorées par les vols longs courriers qui représentent 80 % des émissions de la compagnie. Ce rapport indique par ailleurs que depuis 2004/2005, le trafic du groupe Air France – KLM augmente plus fortement que les émissions de CO2, ce qui peut avoir différentes explications : évolution du taux de remplissage des avions, de la répartition sur les trois types de vols ou encore une amélioration de l’efficacité énergétique de la flotte.
Comme annoncé par la Présidente de l’ADEME, Michèle PAPPALARDO, lors de la conférence de presse de lancement, l’EcoComparateur® a vocation a être régulièrement actualisé pour prendre en compte les évolutions des efficacités des différents modes de transports. L’ADEME se rapprochera des transporteurs pour examiner l’évolution de ces chiffres et faire évoluer l’EcoComparateur.
L’ADEME travaille avec tous les transporteurs
Les calculs sont basés sur des hypothèses que l’ADEME discute avec les transporteurs (aérien, ferré et constructeurs automobiles). Les travaux de concertation qu’elle anime ont pour objectif de déboucher sur des valeurs acceptées par tous. A titre d’exemple, une étude programmée depuis début 2006 sur l’actualisation des Efficacités Energétiques et Environnementales des modes de Transport est en cours de lancement. Air France, la Direction Générale de l’Aviation Civile, la SNCF, RFF gestionnaire du réseau ferré, le Ministère des transports, la SNCM et SMA-CGM participeront au comité de pilotage."
www.ademe.fr
" Des valeurs moyennes qui respectent les ordres de grandeur
Comme précisé sur le site Voyages-sncf.com et comme annoncé lors de la conférence de presse de lancement, les données utilisées dans l’EcoComparateur® sont issues de moyennes : les résultats doivent être interprétés comme des estimations du poids relatif des différents modes de transport et non comme des mesures propres à un type d’avion précis ou à une compagnie en particulier. L’avion est un mode de transport nettement plus émetteur de gaz à effet de serre que le train.
Avec les hypothèses de l’EcoComparateur®, sur un Paris – Nice, le train émet 25 fois moins de gaz à effet de serre par passager que l’avion. Même en considérant des types d’avion consommant 20 à 40 % de moins que les valeurs moyennes utilisées dans le comparateur, le train reste largement moins émetteur (16 à 20 fois moins que l’avion).
Des hypothèses minorant les impacts du transport aérien
Les hypothèses utilisées dans l’EcoComparateur® sont de nature à minorer les impacts du transport aérien. En effet, le calculateur ne prend pas en compte l’effet de serre additionnel dû aux traînées de condensation dans le sillage des avions, or le GIEC propose de le prendre en compte via un coefficient multiplicateur de 2. Il faudrait alors doubler les émissions affichées pour l’avion.
Des sources communes avec les avionneurs
Les chiffres utilisés proviennent d’une collaboration ADEME/Air France réalisée mi-2005 dans le cadre d’un travail avec Entreprises pour l’Environnement (EpE) pour l'élaboration d’un Module du bilan Carbone relatif aux émissions de gaz à effet de serre dans les transports. Ils résultent de mesures réelles sur la période 2003-2004 (moyennes comptabilisées par Air France sur l'ensemble de son trafic sur un an).
Pour rappel, ces chiffres sont les suivants :
Court courrier (distance ≤ 1000km) : 148 gCO2/voyageur/km
Moyen courrier (distance > 1000km) : 134 gCO2/voyageur/km
Long courrier : 96 gCO2/voyageur/km (valeur non utilisée dans le comparateur car type de trajet non disponible)
Air France – KLM, dans son rapport Développement Durable 2005-2006, donne des valeurs inférieures à celles du comparateur : 82 gCO2/voyageur/km. Il s’agit de données moyennes qui englobent les trois types de trafic (court, moyen et long-courrier), donc minorées par les vols longs courriers qui représentent 80 % des émissions de la compagnie. Ce rapport indique par ailleurs que depuis 2004/2005, le trafic du groupe Air France – KLM augmente plus fortement que les émissions de CO2, ce qui peut avoir différentes explications : évolution du taux de remplissage des avions, de la répartition sur les trois types de vols ou encore une amélioration de l’efficacité énergétique de la flotte.
Comme annoncé par la Présidente de l’ADEME, Michèle PAPPALARDO, lors de la conférence de presse de lancement, l’EcoComparateur® a vocation a être régulièrement actualisé pour prendre en compte les évolutions des efficacités des différents modes de transports. L’ADEME se rapprochera des transporteurs pour examiner l’évolution de ces chiffres et faire évoluer l’EcoComparateur.
L’ADEME travaille avec tous les transporteurs
Les calculs sont basés sur des hypothèses que l’ADEME discute avec les transporteurs (aérien, ferré et constructeurs automobiles). Les travaux de concertation qu’elle anime ont pour objectif de déboucher sur des valeurs acceptées par tous. A titre d’exemple, une étude programmée depuis début 2006 sur l’actualisation des Efficacités Energétiques et Environnementales des modes de Transport est en cours de lancement. Air France, la Direction Générale de l’Aviation Civile, la SNCF, RFF gestionnaire du réseau ferré, le Ministère des transports, la SNCM et SMA-CGM participeront au comité de pilotage."
www.ademe.fr