Edeis compte réaffirmer la dimension romaine de Nîmes

Depuis fin novembre 2021, Edeis a gagné l’exploitation touristique et culturelle de trois grands monuments romains de la ville de Nîmes, les raflant au passage à son concurrent Culturespaces.

Cette société fonde sa promesse faite à la ville sur un projet ambitieux qui s’appuie sur son passé et le patrimoine existant à travers l’animation des arènes, de la Maison Carrée et de la Tour Magne.

Les trois sont parties prenantes du projet « Nîmes la Romaine ». Au-delà même de l’animation, Edeis a accepté la mission d’accompagnement de la Ville pour soutenir la candidature de la Maison Carrée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Nîmes la Romaine est une évidence pour qui connaît un peu le passé et le patrimoine architecturale de la ville.

Cette évidence est devenue encore plus claire avec l’ouverture en juin 2018 du musée de la Romanité, situé face à l'amphithéâtre romain.

Mais l’expérience montre qu’il faut sans cesse réaffirmer les évidences pour éviter qu’elles ne soient considérées comme acquises sans besoin de renouvellement.

C’est la mission du délégataire de service public qui souhaite qu’autant les habitants que les visiteurs soient régulièrement étonnés et incités à vivre de nouvelles expériences dans ces lieux mythiques.

L’amphithéâtre de Nîmes est le mieux conservé de tout l’ex-empire romain. Construit vers 100 après J.-C., il est encore fonctionnel et amélioré régulièrement.

Sa couverture entre 1998 et 2005 en a fait l’une des plus grandes salles de spectacle de France. Mais cette performance technique a pris fin car elle empêchait un éventuel classement du monument au patrimoine mondial de l’Unesco. Le respect du bâtiment a dépassé la volonté d’une exploitation commerciale.

Pour autant, les arènes sont toujours aussi vivantes. Elles figurent dans le top 3 des sites gardois les plus visités avec plus de 407 000 visiteurs par an.

Et Edeis y a mis en scène son premier spectacle vivant en mai dernier : Hadrien et les Pictes.

Le second spectacle est annoncé pour une série de représentations en août prochain : Nîmes, Cité des dieux qui mêle Histoire avec un grand H et Mythologie avec un grand M.

50 comédiens et cascadeurs professionnels, accompagnés par 150 bénévoles membres de l’association Ministri des Arènes vont donner vie à Dionysos, Namas, Wotan, Jupiter et Isis, entourés d’effets spéciaux innovants et de vidéo mapping géante, sous la direction d’Eric Teyssier et de Yann Guerrero.

Avec plus de 2 000 ans au compteur, les arènes continuent de se transformer et de s’améliorer. Le programme de restauration, débuté en 2009, devrait s’achever en 2034 avec un coût global des travaux de 54 M€.

Autre vestige exceptionnel du passé romain, la Maison Carrée constitue le temple romain le mieux conservé au monde.

Érigé dans les premières années du Ier siècle, cet édifice est dédié au culte de la famille impériale et modelé sur les temples d’Apollon et de Mars Ultor à Rome.

L’intérieur du monument antique est en cours de réaménagement. Cette requalification proposera une nouvelle expérience de visite tout en respectant l’architecture originale du bâti, et en restituant son volume intérieur.

Depuis fin janvier, la Maison Carrée de Nîmes, sélectionnée par l’État français, est officiellement candidate à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco et représentera la France lors de la 46e session du Comité du Patrimoine mondial, en juillet 2023.

Moins connue, la Tour Magne, érigée sur le point culminant du Mont Cavalier, constitue le 3e monument romain emblématique de Nîmes. Du haut de ses 36 mètres, c’est aussi le plus beau belvédère sur la ville et ses environs.

Pour accompagner leur ascension, un audioguide gratuit est proposé aux visiteurs pour découvrir la légende du trésor de François Traucat racontée par le comédien Bruno Solo, écrite par l’historien et auteur Eric Teyssier.

Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, adhère et justifie cette stratégie : « Faire vivre nos monuments dans le respect de l’héritage historique et du sérieux culturel en répondant aux attentes actuelles des nombreux visiteurs est un défi que j’ai confié aux équipes d’Edeis.

Avec un esprit volontaire, offensif et ambitieux, je sais qu’ils sont capables de participer activement, grâce notamment à une programmation importante de spectacles vivants à l’instar de ceux organisés dans le cadre des Journées Romaines de Nîmes en mai, au dynamisme, à l’attractivité et au rayonnement de notre belle ville ».

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