S’il est un moment privilégié dans la vie d’un professionnel du voyage, c’est bien celui de l’éductour.
Mais que l’on ne fasse pas l’amalgame, l’exercice, aussi agréable soit-il, n’est pas un voyage d’agrément, encore moins des vacances.
L’éductour d’Havanatour, mené à un rythme soutenu à travers « l’île crocodile », s’est avéré riche d’enseignements et de satisfactions.
Tout commence à la Havane, ville aux mille colonnes, aux palais lézardés et aux maisons craquelées. Il n’empêche qu’elle reste une des plus belles capitales des Caraïbes.
Pour cette raison sans doute, elle est classée, toute entière, au patrimoine mondial de l’Unesco.
Emblématiques, « Les Belles Américaines » des années 50 sont toujours là rutilantes, amoureusement rafistolées et maquillées comme des vieilles coquettes.
Recyclées en taxi, elles longent le Malecon, le boulevard du bord de mer, et baladent les touristes chanceux, en commençant par le passage à la forteresse de Castillo Morro y Cabanas où, jadis, chaque soir à 9 heures un coup de canon annonçait la fermeture de la ville. Le canon tonne toujours mais il ne sert plus qu’à mettre les montres à l’heure.
C’est aussi un moment incontournable qui, chaque jour, rassemble des centaines de personnes sur les remparts. « C’est un peu notre Tour Eiffel », précise Santiago Pérez, le guide.
Mais que l’on ne fasse pas l’amalgame, l’exercice, aussi agréable soit-il, n’est pas un voyage d’agrément, encore moins des vacances.
L’éductour d’Havanatour, mené à un rythme soutenu à travers « l’île crocodile », s’est avéré riche d’enseignements et de satisfactions.
Tout commence à la Havane, ville aux mille colonnes, aux palais lézardés et aux maisons craquelées. Il n’empêche qu’elle reste une des plus belles capitales des Caraïbes.
Pour cette raison sans doute, elle est classée, toute entière, au patrimoine mondial de l’Unesco.
Emblématiques, « Les Belles Américaines » des années 50 sont toujours là rutilantes, amoureusement rafistolées et maquillées comme des vieilles coquettes.
Recyclées en taxi, elles longent le Malecon, le boulevard du bord de mer, et baladent les touristes chanceux, en commençant par le passage à la forteresse de Castillo Morro y Cabanas où, jadis, chaque soir à 9 heures un coup de canon annonçait la fermeture de la ville. Le canon tonne toujours mais il ne sert plus qu’à mettre les montres à l’heure.
C’est aussi un moment incontournable qui, chaque jour, rassemble des centaines de personnes sur les remparts. « C’est un peu notre Tour Eiffel », précise Santiago Pérez, le guide.
Invitation à la flânerie
Pour s’imprégner de l’ambiance de la capitale, il faut aller place de la cathédrale, dans le vieux quartier. Séduisant, l’endroit invite à la flânerie dans les rues adjacentes, à la découverte de l’art colonial.
C’est dans la vieille ville aussi que l’on trouve le nouvel hôtel Manzana Kempinski. Un établissement luxueux, avec piscine au sommet, qui fait face au bar restaurant Floridita, la cantine préférée d’Hemingway.
Autres hôtels (5*), le mythique National et le Melia Habana. Autant d’adresses notées sur les tablettes des agents de voyages, ainsi que les Victoria, Tryp Habano Libre et Capri (4*).
Ne pas quitter la ville, enfin, sans passer par l’immense place de la Révolution qui n’a rien d’exceptionnel mais, mythique et historique, elle a rassemblé pendant des décennies des centaines de milliers de Cubains pour écouter les discours fleuves du Lider Maximo.
C’est dans la vieille ville aussi que l’on trouve le nouvel hôtel Manzana Kempinski. Un établissement luxueux, avec piscine au sommet, qui fait face au bar restaurant Floridita, la cantine préférée d’Hemingway.
Autres hôtels (5*), le mythique National et le Melia Habana. Autant d’adresses notées sur les tablettes des agents de voyages, ainsi que les Victoria, Tryp Habano Libre et Capri (4*).
Ne pas quitter la ville, enfin, sans passer par l’immense place de la Révolution qui n’a rien d’exceptionnel mais, mythique et historique, elle a rassemblé pendant des décennies des centaines de milliers de Cubains pour écouter les discours fleuves du Lider Maximo.
Traces d’histoire
Autre étape historique : Santa Clara, en plein centre de l’île, halte indispensable pour les fans du Che.
C’est dans cette ville qu’en 1958 les guérilleros de Che Guevara lancèrent une attaque décisive contre le train transportant les troupes gouvernementales. En trois jours, ils remportaient une de leurs plus belles victoires, qui ouvraient les portes de La Havane.
Généralement, les touristes ne s’attardent pas. Ils se contentent d’une halte « culte » devant les wagons blindés et d’un passage place de le Révolution et au mausolée de Che Guevara, érigé à Santa Clara.
Les plus exigeants séjourneront au Palacio del Valle, à quelques encablures à Cienfuegos, sur la route de Trinidad. Perle coloniale prise en sandwich entre la mer et la montagne, Trinidad a conservé les traces de son riche passé de capitale sucrière.
Point de départ pour une visite de la cité musée, la place Mayor est aussi un repère au cœur de la ville. De cette place partent les rues pittoresques parfois mal indiquées, voire pas du tout. Mais se perdre fait partie de la balade.
En s’égarant dans les rues et ruelles pavées, on découvre, entre couvents et églises, les maisons coloniales aux tons pastel et aux balcons sculptés dont les meubles en bois précieux sont autant de traces d’une riche époque.
Derrière les grilles en fer forgé, les patios ornés de plantes tropicales invitent au farniente en se balançant dans les fameux fauteuils à bascule comme les autochtones.
Point de voitures (à part celles des riverains) dans ces artères, mais parfois des charrettes tirées par des mules ou à bout de bras.
Ici les chambres d’hôtes semblent prendre le pas sur l’hôtellerie traditionnelle. L’accueil est des plus chaleureux comme chez Maria Luisa, qui reçoit ses clients avec un verre de punch et des pâtisseries faites maison. Ces casas particulares sont généralement aménagées dans de pimpantes demeures coloniales repérables aux chevrons verts ou bleus peints sur la porte.
Deux hôtels valent le détour : Las Cuevas, le plus grand établissement de la ville à flanc de colline avec vue sur la ville, l’Iberostar Grand Hotel, dans un des plus beaux bâtiments coloniaux ; plus discret La Ronda est aussi plus abordable. Et pour les langoustes cubaines, bien servies, une halte s’impose au Paladar la Ceiba.
C’est dans cette ville qu’en 1958 les guérilleros de Che Guevara lancèrent une attaque décisive contre le train transportant les troupes gouvernementales. En trois jours, ils remportaient une de leurs plus belles victoires, qui ouvraient les portes de La Havane.
Généralement, les touristes ne s’attardent pas. Ils se contentent d’une halte « culte » devant les wagons blindés et d’un passage place de le Révolution et au mausolée de Che Guevara, érigé à Santa Clara.
Les plus exigeants séjourneront au Palacio del Valle, à quelques encablures à Cienfuegos, sur la route de Trinidad. Perle coloniale prise en sandwich entre la mer et la montagne, Trinidad a conservé les traces de son riche passé de capitale sucrière.
Point de départ pour une visite de la cité musée, la place Mayor est aussi un repère au cœur de la ville. De cette place partent les rues pittoresques parfois mal indiquées, voire pas du tout. Mais se perdre fait partie de la balade.
En s’égarant dans les rues et ruelles pavées, on découvre, entre couvents et églises, les maisons coloniales aux tons pastel et aux balcons sculptés dont les meubles en bois précieux sont autant de traces d’une riche époque.
Derrière les grilles en fer forgé, les patios ornés de plantes tropicales invitent au farniente en se balançant dans les fameux fauteuils à bascule comme les autochtones.
Point de voitures (à part celles des riverains) dans ces artères, mais parfois des charrettes tirées par des mules ou à bout de bras.
Ici les chambres d’hôtes semblent prendre le pas sur l’hôtellerie traditionnelle. L’accueil est des plus chaleureux comme chez Maria Luisa, qui reçoit ses clients avec un verre de punch et des pâtisseries faites maison. Ces casas particulares sont généralement aménagées dans de pimpantes demeures coloniales repérables aux chevrons verts ou bleus peints sur la porte.
Deux hôtels valent le détour : Las Cuevas, le plus grand établissement de la ville à flanc de colline avec vue sur la ville, l’Iberostar Grand Hotel, dans un des plus beaux bâtiments coloniaux ; plus discret La Ronda est aussi plus abordable. Et pour les langoustes cubaines, bien servies, une halte s’impose au Paladar la Ceiba.
Baie d’Ha Long terrestre
A l’écart des villes, la vallée de Vinales est une merveille de la nature.
Pour s’y rendre en partant de La Havane, on traverse une campagne faite de plantes et d’arbres colorés : flamboyants, orangers, bougainvilliers, champs de tabac.
Les petites maisons paysannes en bois, les bohios affichent leurs couleurs vives sous leurs toits de feuilles de palmier.
Elles jouxtent leur casa de tabaco, haute bâtisse au toit pentu où sèchent les feuilles d’un des meilleurs tabacs du monde. Le planteur, comme Bénito, à la Finca, se fait toujours un plaisir d’expliquer les différentes étapes de la culture du tabac.
La vallée est jalonnée d’impressionnants monticules aux formes étranges : les mogotes. On qualifie ici l’endroit de « Baie d’Ha Long terrestre ».
Pour avoir une autre vision - et des sensations fortes - on peut prendre de la hauteur, avec un tyrolienne. Les moins téméraires se contenteront de la superbe vue de la terrasse de l’hôtel Jazmines.
C’est aussi l’occasion de belles randonnées à pied ou à cheval qui conduisent au mur de la préhistoire, une gigantesque fresque représentant les premiers animaux.
Pour s’y rendre en partant de La Havane, on traverse une campagne faite de plantes et d’arbres colorés : flamboyants, orangers, bougainvilliers, champs de tabac.
Les petites maisons paysannes en bois, les bohios affichent leurs couleurs vives sous leurs toits de feuilles de palmier.
Elles jouxtent leur casa de tabaco, haute bâtisse au toit pentu où sèchent les feuilles d’un des meilleurs tabacs du monde. Le planteur, comme Bénito, à la Finca, se fait toujours un plaisir d’expliquer les différentes étapes de la culture du tabac.
La vallée est jalonnée d’impressionnants monticules aux formes étranges : les mogotes. On qualifie ici l’endroit de « Baie d’Ha Long terrestre ».
Pour avoir une autre vision - et des sensations fortes - on peut prendre de la hauteur, avec un tyrolienne. Les moins téméraires se contenteront de la superbe vue de la terrasse de l’hôtel Jazmines.
C’est aussi l’occasion de belles randonnées à pied ou à cheval qui conduisent au mur de la préhistoire, une gigantesque fresque représentant les premiers animaux.
17 km de plage
Ouverts au tourisme à la fin du siècle dernier, les îlots de Cayo Las Brujas et Cayo Santa Maria ont donné lieu à de vastes études pour la sauvegarde de la faune aquatique et les colonies d’oiseaux migrateurs reconnues comme réserve d’état.
Si bien que le tracé compte pas moins de 48 ponts pour contourner les mangroves, habitat privilégié des flamants roses et échassiers et rejoindre les cayos.
Le plus grand des ilots, Santa Maria, dispose de 17 km de plages de sable blanc, 24 sites de plongée, avec balade et transfert en catamaran, pour tous les niveaux, du néophyte au plus qualifié. De quoi combler les amateurs, tant la mer est limpide et les fonds marins abondants (barracudas, dauphins particulièrement).
Hôtels et resorts offrent chacun leurs spécificités dans des catégories plutôt haut de gamme, comme le Mélia Buena Vista ou le très chic Royalton, géré par un Français.
Dans le genre « all inclusive », le Playa Cayo Santa Maria (5*) est un must de la formule tout compris avec une dizaine de bars (à cocktails, à bières, à apéritifs…) autant de restaurants selfs, fast food, spécialités, gastro, pour beaucoup d’entre eux ouverts non stop.
Les Américains du nord raffolent de cette formule, les Canadiens semblent pour l’instant majoritaires et l’élargissement de clientèle se profile.
D’autres projets sont dans les papiers. Souhaitons que ce développement saura préserver les cayos. Les erreurs de certaines îles et pays voisins pourraient servir de leçon. A voir !
Si bien que le tracé compte pas moins de 48 ponts pour contourner les mangroves, habitat privilégié des flamants roses et échassiers et rejoindre les cayos.
Le plus grand des ilots, Santa Maria, dispose de 17 km de plages de sable blanc, 24 sites de plongée, avec balade et transfert en catamaran, pour tous les niveaux, du néophyte au plus qualifié. De quoi combler les amateurs, tant la mer est limpide et les fonds marins abondants (barracudas, dauphins particulièrement).
Hôtels et resorts offrent chacun leurs spécificités dans des catégories plutôt haut de gamme, comme le Mélia Buena Vista ou le très chic Royalton, géré par un Français.
Dans le genre « all inclusive », le Playa Cayo Santa Maria (5*) est un must de la formule tout compris avec une dizaine de bars (à cocktails, à bières, à apéritifs…) autant de restaurants selfs, fast food, spécialités, gastro, pour beaucoup d’entre eux ouverts non stop.
Les Américains du nord raffolent de cette formule, les Canadiens semblent pour l’instant majoritaires et l’élargissement de clientèle se profile.
D’autres projets sont dans les papiers. Souhaitons que ce développement saura préserver les cayos. Les erreurs de certaines îles et pays voisins pourraient servir de leçon. A voir !
Infos pratiques
Vols
Corsair : 2 vols par semaine à destination de la Havane
www.corsair.fr
Tour-opérateur
Havanatour
Spécialiste de Cuba depuis 30 ans, il offre la plus grande variété d'offres, du circuit accompagné au séjour chez l’habitant.
Tel 08 92 70 22 42
www.havanatour.fr
Corsair : 2 vols par semaine à destination de la Havane
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