25% des touristes allemands pourraient bouder la Grèce cette année, alors que l'Allemagne représente le premier marché, avec 4 millions de vacanciers par an - DR : JDL .
Les grands groupes de l’industrie touristique européenne, TUI Travel et Thomas Cook en Grande-Bretagne, Kuoni en Suisse, n’ont eu de cesse, la semaine dernière, de préparer un plan B, afin de préserver leurs intérêts pour le cas où la Grèce abandonnait l’euro pour retrouver la drachme.
Si l’on en croit le quotidien britannique The Guardian qui a enquêté en Grèce, TUI aurait ainsi renégocié les contrats à la baisse - et pas des moindres puisqu’il s’agirait d’un rabais de 25% sur les tarifs hôteliers, tout en s’assurant que l’abandon de l’euro ne susciterait aucun manque à gagner pour le producteur britannique.
Mais le manque à gagner viendra plus précisément de l’absence des vacanciers allemands qui, apparemment, auraient peur de se rendre en Grèce de peur d’avoir à faire face à un accueil agressif des Grecs, énervés par la ligne dure imposée par Angela Merkel vis-à-vis du pays en crise.
Si l’on en croit le quotidien britannique The Guardian qui a enquêté en Grèce, TUI aurait ainsi renégocié les contrats à la baisse - et pas des moindres puisqu’il s’agirait d’un rabais de 25% sur les tarifs hôteliers, tout en s’assurant que l’abandon de l’euro ne susciterait aucun manque à gagner pour le producteur britannique.
Mais le manque à gagner viendra plus précisément de l’absence des vacanciers allemands qui, apparemment, auraient peur de se rendre en Grèce de peur d’avoir à faire face à un accueil agressif des Grecs, énervés par la ligne dure imposée par Angela Merkel vis-à-vis du pays en crise.
La moitié des réservations annulées en mai
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Après les élections du 6 mai 2012, soulignant la protestation des Grecs contre l’austérité, près de 10 000 forfaits ont été annulés en dix jours par les Allemands, habituellement friands du soleil grec dès le mois de mai.
Ce volume d’annulations représente quasiment la moitié des réservations passées par les Allemands au mois de mai. Et cela augure mal de la suite de la saison.
L’Allemagne représente le premier marché pour la Grèce avec 4 millions de vacanciers par an.
Andreas Andreanis, le président de l’association des entreprises touristiques cité par le quotidien anglais estime que 25% des vacanciers allemands bouderont la Grèce cette année.
Les nouveaux touristes russes ou turcs réussiront-ils à les remplacer de façon à ce que la destination hellénique atteigne une nouvelle fois les 16,5 millions de vacanciers internationaux enregistrés l’année dernière ?
Il ne faudra pas trop compter sur la clientèle française qui semble, elle aussi, bouder la Grèce continentale si l’on en croit Héliades, le producteur spécialiste de la destination.
Et pourtant plus que jamais la Grèce a besoin des vacanciers internationaux. L’industrie touristique y pèse un emploi sur cinq. C’est dire l’enjeu…
Ce volume d’annulations représente quasiment la moitié des réservations passées par les Allemands au mois de mai. Et cela augure mal de la suite de la saison.
L’Allemagne représente le premier marché pour la Grèce avec 4 millions de vacanciers par an.
Andreas Andreanis, le président de l’association des entreprises touristiques cité par le quotidien anglais estime que 25% des vacanciers allemands bouderont la Grèce cette année.
Les nouveaux touristes russes ou turcs réussiront-ils à les remplacer de façon à ce que la destination hellénique atteigne une nouvelle fois les 16,5 millions de vacanciers internationaux enregistrés l’année dernière ?
Il ne faudra pas trop compter sur la clientèle française qui semble, elle aussi, bouder la Grèce continentale si l’on en croit Héliades, le producteur spécialiste de la destination.
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![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
