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Aérien : ton pavillon (français) impitoya-bleuuuu !

Redécouvrez l'actualité aérienne de l'année 2024


L'année qui se termine n'aura pas vraiment été de tout repos pour l'aérien, notamment français. Alors que tous les experts et dirigeants se projetaient sur l'exercice avec l'appétit des réservations engrangées fin 2024, l'année n'aura pas été celle escomptée, même pour Air France. Terminé les croissances indécentes, les hausses de prix... même les grèves ont fait leur retour. Coup d'œil sur les faits marquants de 2024.


Rédigé par le Jeudi 26 Décembre 2024

Et voilà que les portes du cockpit se referment sur une année 2024 qui nous aura réservé quelques turbulences.

Alors que tout le monde s'attendait à surfer sur la lame de fond que représentait le revenge traval, à mesure que les mois s'égrainaient, les réservations se faisaient de moins en moins dynamiques.

Entre les manifestations des agriculteurs, les Jeux olympiques, les grèves et les difficultés économiques de la France... les indicateurs n'étaient pas vraiment orientés pour battre tous les records.

Alors que tout le monde digère la dinde et les repas roboratifs à l'excès, nous vous proposons de regarder dans les rétroviseurs, pour découvrir les faits marquants qui ont jalonné 2024.

De Corsair à Qantas, en passant par la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA)... voici notre résumé de l'année !

L'aérien, cet univers impitoyable...

Corsair chahutée...

Vous vous souvenez tous, au moins vaguement du générique de Dallas !

Les paroles du générique pourraient plutôt bien résumer l'année 2024 du pavillon français. Je ne parlerai pas bien sûr des grèves qui font partie de la vie politique et syndicale d'une industrie, mais des coups (bas) portés par certains acteurs.

Il n'y a pas eu une semaine ou du moins un mois, sans qu'une rumeur, des documents, notes blanches, lettres ministérielles, documents européens ou comptables ne soient envoyés aux rédactions pour orienter les écrits des journalistes.

L'enjeu était simple : réduire le nombre de dérives et assurer une moindre concurrence surtout dans les outre-mer.

Une campagne de déstabilisation tous azimuts, propre au monde de l'entreprise finalement, mais que nous découvrions pour la première fois dans l'aérien.

Celle qui a sans doute été le plus dans l'œil du cyclone de ces manœuvres n'est autre que Corsair. Il faut dire que la compagnie de Pascal de Izaguirre a régulièrement fait la une de l'actualité, délivrant une matière éditoriale presque continue.

Après la bouffée d'oxygène du tour de table validée tout juste avant Noël 2023, le transporteur connaissait de fortes turbulences, suite à la divulgation des observations de la Commission européenne dans le cadre de l'ouverture de l'enquête approfondie sur le plan de restructuration.

A cela s'ajoute la publication tardive, sur injonction du tribunal de Pointe-à-Pitre, des comptes inquiétants de 2022 et 2023.

Il y a eu aussi le retrait rocambolesque de la République du Congo du tour de table validé en décembre 2023, finalement remplacé quelques mois plus tard par Abbas Jaber. Nous retrouvons quelques noms bien connus de nos lecteurs dans cette opération capitalistique.

Et pour finir, Pascal de Izaguirre a (enfin) annoncé un bilan dans le vert. Puisque la compagnie termine 2024 sur un résultat net positif de plus 1,1 million d'euros.

Un feuilleton qui sera totalement refermé, espérons le pour les salariés, une fois la décision de la Commission européenne connue.

... Air Austral pique du nez !

La fin de l'hiver et le printemps ont été mouvementés pour les compagnies françaises.

Suite à la publication de quelques constats du groupe Aérogestion travaillant sur le redressement du transporteur réunionnais, Air Austral pique du nez.

La situation est grave.

Un an seulement après la validation de son plan de restructuration par Bruxelles, l'entreprise a cramé tout son cash, le rapport parle d'un risque de "défaut à très court terme, en semaine voire jours," et de niveaux d'alerte franchis auprès de "la DGAC, du CIRI, de votre commissaire aux comptes et nombreux fournisseurs."

"Nous devons être lucides.

Nous avons une situation préoccupante au niveau de la trésorerie, nous devons y travailler pour pouvoir sortir de cette crise.

Le rapport du consultant avait pour objectif d'alerter les actionnaires sur la situation de l'entreprise. Le cabinet a fait son travail, les actionnaires savent que la situation est difficile,
" nous confiait Joseph Bréma, le président de l'époque.

La dégradation économique excessive lui vaudra sa place, au profit d'un Hugues Marchessaux moins dans l'affect qu'un dirigeant ayant passé toute sa carrière professionnelle au siège social de Sainte-Marie.

La nomination de l'ancien dirigeant de Corsair et Air Caraïbes doit permettre le retour de la rentabilité et la sérénité pour les équipes d'Air Austral.

Et pendant que le fier pavillon français fléchissait dangereusement, le groupe Dubreuil Aéro pouvait déployer sa stratégie de développement.

TSBA : Quand l'aérien fait sa loi, la loi trépasse !

Et si le patron de la FNAM ne s'est jamais aventuré sur le chemin glissant des petites phrases à l'encontre de ses concurrents, il a pu se défouler sur le gouvernement.

Début octobre, l'exécutif annonçait sa volonté de taxer plus lourdement l'aérien.

Une décision qui se matérialisait par le triplement de la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA), dite Chirac. Tout le secteur s'est bien évidemment élevé contre ce projet.

Puis Air France a fait bande à part et appliquée le barème prévu par l'éphémère gouvernement Barnier.

"Par définition et en raison du principe de l’application de la loi dans le temps, une loi qui n’est pas votée n’est pas encore applicable : on peut donc s’interroger sur les hausses d’une taxe alors que son montant ne dépend pas des opérateurs privés," s'interrogeait Emmanuelle Llop, sur la légalité de la collecte par la compagnie nationale.

Suite à cela, toutes ses concurrentes suivent le mouvement... sauf que ce projet ne sera jamais voté !

Il est amendé et raboté par le Sénat...

Le 4 décembre 2024, le Premier ministre utilise le 49.3 et l'Assemblée nationale vote la censure du gouvernement. Il tombe et avec lui son projet de loi de finances 2025 (PLF25),. donc la hausse de la taxe de solidarité.

Les compagnies doivent rembourser une augmentation injustement collectée.

Ce dossier est loin d'être clos...

Qantas relie l'Australie et la France... directement !

Autre sujet autre continent. Grâce au Dreamliner 787, Qantas a lancé en juillet dernier, des vols sans escale entre la France et l'Australie, établissant ainsi la toute première liaison aérienne directe entre les deux pays.

Nous parlons là de la 5e ligne la plus longue du monde, rien que ça !

Et si cette information a fait le buzz sur TourMaG.com et le web, elle a aussi marqué Guillaume Linton. L'influenceur du tour-opérating français était de cette première historique.

24 ans après son 1er voyage "Down Under", le patron d'Asia était heureux de constater que son mètre 90 n'a pas été trop torturé durant les 15h30 de vol sans escale, vous l'aurez compris.

"Les sièges, même en classe Eco, ont été configurés aux mesures des "Wallabies" ou des "Socceroos" (selon que vous êtes plutôt rugby ou football pour visualiser la ref) : assise large et confortable, appuie-tête modulable en hauteur et largeur, accoudoirs relevables et un "footnet" (filet repose-pieds conçu pour "bercer les jambes pendant le sommeil").

L'écran tactile est lui aussi au format XXL (30 cm de diagonale) avec un très large choix de divertissements et de films récents, dont une belle collection de titres en français,
" nous détaillait-il en avant-première.

Et si les repas ne sont pas le point fort de la compagnie, le passage de l'immigration est lui très fluide et l'expérience passager plus que positive. Notons aussi que pour la planète mieux vaut un vol direct qu'un voyage avec plusieurs escales.

Grève, pluie, cyclone et blocage : les avions par milliers à l'arrêt !

Alors que les professionnels se plaignent régulièrement des retards et des conflits sociaux qui ébranlent la SNCF, l'aérien français n'est pas épargné, loin de là.

L'année 2024 a été émaillée par un nombre incalculable de préavis de grèves, mais aussi de conflits et problèmes en tout genre : climatiques notamment !

Rappelez-vous les pluies diluviennes à Dubaï ayant inondé une partie de l'aéroport ou encore les voyageurs bloqués à Madère en raison des vents violents, mais aussi les déboires d'Air Mauritius suite au passage du Cyclone Belal.

Si le tourisme et l'aérien sont durement impactés par le changement climatique, ils en ont aussi des acteurs. Le secteur ne pourra continuer à prospérer, sans éviter une brutale remise en question et virage sur son impact environnemental.

Il y eut aussi, les velléités de blocage des aéroports parisiens par les agriculteurs ou encore l'annulation de tous les vols de l'aéroport de Nantes, suite à la grève des pompiers.

Nous refermons cette page, pour en ouvrir une nouvelle dans quelques jours, sans Ryanair à Bordeaux, ni Orly, mais sans doute dans tous les aéroports de province malgré la menace.

En attendant, nous vous souhaitons à tous de bonnes fêtes et nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez chaque jour.


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