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FNTV : Quelle place pour l’autocar sur les routes de France ?

Faut-il opposer rail et route ?


La Fédération Nationale des Transports de Voyageurs a tenu hier son 19e congrès à Paris. L’occasion de réfléchir sur la place de l’autocar dans le réseau de transports en France, mais également d’associer professionnels et élus pour le développer.


le Mercredi 19 Octobre 2011

Le ministre chargé des transports Thierry Mariani à coté du président de la FNTV, Michel Seyt.
Le ministre chargé des transports Thierry Mariani à coté du président de la FNTV, Michel Seyt.
Le 19e congrès de la FNTV s’est ouvert sur une actualité chargée.

En effet, depuis septembre dernier, la desserte de villes françaises dans le cadre d’un trajet international est désormais autorisée.

Près de 235 lignes ont ainsi été ouvertes, la plupart suite à une demande d’Eurolines. 200 autres sont à l’étude.

Mais pour créer des véritables lignes inter-régionales, il faudra une nouvelle modification de la Loi d’orientation des transports intérieurs (LOTI).

C'est l'une des priorités du ministre chargé des transports Thierry Mariani, qui est venu assurer les présidents des régions FNTV de son soutien.

« Certes, je défends le ferroviaire. Pourtant, il faut que tout le monde trouve sa place ».

La SNCF doit-elle craindre la concurrence des autocars ? A priori non selon Eric Ritter, le secrétaire général de la FNTV.

Un rival pour le rail ?

«Nous ne voulons pas opposer deux modes de transports pour ne pas crisper le débat. L’autocar a sa zone de pertinence économique pour compléter l’offre ferroviaire ». Pas de rivalité donc, on parle plutôt d'un partenariat, d'une alternative pour les territoires non desservis par le rail.

Cependant dans certaines régions, les habitudes ont la vie dure.

Des élus veulent en effet reprendre à leur compte le transport routier via des sociétés publiques locales. Parmi les récalcitrants, on retrouve la Drôme, la Saône et Loire, l’Ardèche ou encore le Tarn.

Cette décision surprend Michel Seyt, le président de la FNTV. « Dans un contexte actuel de crise économique, où les collectivités locales sont lourdement endettées, il est surprenant qu’elles prennent de telles décisions ».

Interrogé sur ce point, le ministre n’a pu qu’approuver. « Je suis persuadé que la libre concurrence reste le moyen idéal pour avoir un bon service au meilleur prix » poursuit-il.

Heureusement pour les autocars, ces réfractaires sont minoritaires dans l’Hexagone. L’ensemble des élus présents au congrès semblent tout à fait ouverts au dialogue, afin de promouvoir ce mode de transport alternatif et économique.

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