Pour l'association des professionnels, "La saison a démarré lentement" et n’a vraiment débuté qu’après le 14 juillet voire à partir du week-end du 19/20 juillet.
Si les premières tendances laissent entrevoir des taux d’occupation relativement stables dans l’hôtellerie par rapport à 2007, (impression confirmée par le Baromètre de MKG) malgré un léger recul dans certaines régions, les hôteliers restent confiants.
Il en va autrement dans les cafés et les restaurants où la baisse de fréquentation peut atteindre -20% à -30%.
Côte d’Azur : clientèle française et zone euro en baisse
En région PACA, la Côte d’Azur a bénéficié des retombées du concert de Céline Dion au début du mois puis a connu un ralentissement entre le 5 et le 20 juillet (-7 à -8% par rapport à 2007 qui avait été une très bonne année).
Les réservations de dernière minute ont un peu manqué par rapport à l’an dernier. La saison a vraiment démarré avec les grands festivals (Juan, Nice, Menton).
Les touristes Russes, Américains et Japonais sont au rendez-vous. Par contre, la clientèle française et la clientèle de la zone euro sont en baisse, notamment les Britanniques. En effet, un euro fort les incite à privilégier les pays hors zone euro comme les Etats-Unis.
Août se présente très bien de même que les mois de septembre et octobre grâce à des réunions, congrès organisés à Nice dans le cadre de la présidence française à l’Union Européenne.
En revanche, la restauration ne constitue plus un poste déterminant pour "le client qui va préférer un sandwich le midi et se rendre à un spectacle plutôt que d’aller au restaurant, quitte à se faire un restaurant gastronomique une fois pendant son séjour", note le communiqué de l'UMIH.
Dans les Bouches du Rhône, l’hôtellerie a bénéficié d’une bonne fréquentation en juillet, à peu près équivalente à celle de 2007. Par contre, la situation est plus difficile pour les restaurants où les baisses peuvent atteindre – 20%.
En Corse, après un début de saison en demi-teinte sur les 15 premiers jours du mois de juillet, la saison a enfin démarré. Le taux d’occupation dans l’hôtellerie est en léger recul (1 à 2 points de moins) par rapport à 2007.
Les professionnels ressentent la baisse du pouvoir d’achat des vacanciers français mais aussi italiens. Les bars, restaurants, discothèques sont les premiers touchés. Pour ces établissements, la baisse est de l’ordre de -20% à -30%.
Languedoc Roussillon : les séjours se raccourcissent
En Languedoc Roussillon, l’hôtellerie connaît un léger retrait (-1% par rapport à 2007). La clientèle française est présente mais le pouvoir d’achat est en baisse notamment dans la restauration et les bars (entre -20% et -30%).
Les week-ends connaissent une forte affluence grâce à une clientèle de proximité (dans un périmètre de 3 heures de route). La semaine est plus calme. Les séjours sont courts, une semaine pas plus.
Les villes, comme Montpellier, qui organisent des animations sportives ou culturelles tirent mieux leur épingle du jeu.
Le mois d’août devrait être bon mais tout dépendra des réservations de dernière minute et bien sûr de la météo.
Dans le Pays-Basque, la clientèle française est en baisse. Par contre, les Allemands, les Anglais et les Russes sont au rendez-vous. Les hôtels sont bien remplis mais n’affichent que difficilement complet.
Les professionnels sont obligés de continuer leur processus de commercialisation notamment sur internet. Toutefois, le taux d’occupation devrait se rapprocher de celui de 2006 et 2007.
Pays-Basque : clientèle française en baisse
Par contre, la restauration ressent très fortement la baisse du pouvoir d’achat surtout auprès de la clientèle française. Les restaurants connaissent une baisse de fréquentation le midi mais aussi le soir. Une météo capricieuse n’incite pas non plus à consommer sur les terrasses.
En Vendée, le mois de juillet accuse une légère baisse (de l’ordre de -5% par rapport à 2007) dans l’hôtellerie. La clientèle anglaise notamment est en retrait. Là aussi, on constate une baisse des dépenses annexes (bars, petits déjeuners…) soit -10% en moyenne mais avec des écarts importants selon les établissements.
Malgré tout, le restaurant reste un atout en termes de commercialisation pour les hôtels même si le client ne s’y restaure pas. Les réservations par internet et de dernières minutes augmentent. La demande est forte jusqu’au 20 août.
Bretagne : le tourisme est devenu très mobile
En Bretagne, la saison a démarré doucement et tardivement, après le 20 juillet. Les touristes sont là, mais ils se restreignent sur les dépenses annexes, comme le restaurant.
Malgré tout, les professionnels de l’hôtellerie restent optimistes. Le tourisme est devenu très mobile. Les vacanciers se déplacent en fonction du temps, les séjours se raccourcissent et se réservent à la dernière minute.
Dans la Manche, le taux d’occupation dans l’hôtellerie est stable par rapport à l’an dernier. Les séjours sont de courtes durée et très liés aux conditions météo. Les professionnels ressentent là aussi la baisse du pouvoir d’achat des vacanciers notamment dans la restauration.
En montagne, dans l’Isère et les deux Savoies, la saison est plus mitigée que ce soit en montagne mais aussi au niveau des lacs et des plaines. En cause, la météo médiocre et la baisse du pouvoir d’achat.
L’hôtellerie connaît un tassement avec une baisse de l’ordre de -5 à -6% par rapport à 2007.
Les séjours sont très courts (3 jours environ), les réservations s’effectuent à la dernière minute, les touristes sont très mobiles en fonction des conditions météo. La fréquentation est en baisse. La clientèle est essentiellement française et régionale à 70%. La clientèle étrangère est au rendez-vous. Il s’agit d’une clientèle européenne : Anglais, Allemands, Belges, Danois…
Dans les cafés, bars, brasseries, la baisse est d’environ -15% en ville (ex : Grenoble) et atteint – 20% à -30% sur les massifs (Vercors, Oisans…).
Dans les Pyrénées Orientales, la saison est également mitigée. Un démarrage tardif, des séjours très courts (2 à 3 jours) et un budget vacances restreint qui touche directement les restaurants et les cafés.
Cafés, bars, brasseries et restaurants sont inquiets
Les professionnels de l’hôtellerie restent optimistes. En effet, les réservations de dernière minute notamment par internet et les conditions météo seront des facteurs déterminants pour la suite de la saison.
Les professionnels des cafés, bars, brasseries, restaurants sont plus inquiets. Le contexte actuel (augmentation du prix du carburant, augmentation du coût des matières premières, inflation…) accentue la baisse du pouvoir d’achat des vacanciers, notamment de la clientèle française.
Par conséquent, les habitudes de consommation constatées depuis déjà plusieurs années (suppression des à côtés : apéritif, vin, café, petit déjeuner ; 1 seul plat voire un plat pour 2, baisse de la fréquentation des restaurants le midi mais aussi le soir...) se confirment et même s’accentuent. Les baisses varient de -10% à -30% selon les régions.
"Les entreprises saisonnières sont elles aussi inquiètes. L’année 2007 avait été une année moyenne en termes de résultats, l’année 2008 s’annonce sous des auspices médiocres. C’est tout un secteur de l’activité touristique qui risque d’être touché par la récession économique", conclut l'UMIH.
Si les premières tendances laissent entrevoir des taux d’occupation relativement stables dans l’hôtellerie par rapport à 2007, (impression confirmée par le Baromètre de MKG) malgré un léger recul dans certaines régions, les hôteliers restent confiants.
Il en va autrement dans les cafés et les restaurants où la baisse de fréquentation peut atteindre -20% à -30%.
Côte d’Azur : clientèle française et zone euro en baisse
En région PACA, la Côte d’Azur a bénéficié des retombées du concert de Céline Dion au début du mois puis a connu un ralentissement entre le 5 et le 20 juillet (-7 à -8% par rapport à 2007 qui avait été une très bonne année).
Les réservations de dernière minute ont un peu manqué par rapport à l’an dernier. La saison a vraiment démarré avec les grands festivals (Juan, Nice, Menton).
Les touristes Russes, Américains et Japonais sont au rendez-vous. Par contre, la clientèle française et la clientèle de la zone euro sont en baisse, notamment les Britanniques. En effet, un euro fort les incite à privilégier les pays hors zone euro comme les Etats-Unis.
Août se présente très bien de même que les mois de septembre et octobre grâce à des réunions, congrès organisés à Nice dans le cadre de la présidence française à l’Union Européenne.
En revanche, la restauration ne constitue plus un poste déterminant pour "le client qui va préférer un sandwich le midi et se rendre à un spectacle plutôt que d’aller au restaurant, quitte à se faire un restaurant gastronomique une fois pendant son séjour", note le communiqué de l'UMIH.
Dans les Bouches du Rhône, l’hôtellerie a bénéficié d’une bonne fréquentation en juillet, à peu près équivalente à celle de 2007. Par contre, la situation est plus difficile pour les restaurants où les baisses peuvent atteindre – 20%.
En Corse, après un début de saison en demi-teinte sur les 15 premiers jours du mois de juillet, la saison a enfin démarré. Le taux d’occupation dans l’hôtellerie est en léger recul (1 à 2 points de moins) par rapport à 2007.
Les professionnels ressentent la baisse du pouvoir d’achat des vacanciers français mais aussi italiens. Les bars, restaurants, discothèques sont les premiers touchés. Pour ces établissements, la baisse est de l’ordre de -20% à -30%.
Languedoc Roussillon : les séjours se raccourcissent
En Languedoc Roussillon, l’hôtellerie connaît un léger retrait (-1% par rapport à 2007). La clientèle française est présente mais le pouvoir d’achat est en baisse notamment dans la restauration et les bars (entre -20% et -30%).
Les week-ends connaissent une forte affluence grâce à une clientèle de proximité (dans un périmètre de 3 heures de route). La semaine est plus calme. Les séjours sont courts, une semaine pas plus.
Les villes, comme Montpellier, qui organisent des animations sportives ou culturelles tirent mieux leur épingle du jeu.
Le mois d’août devrait être bon mais tout dépendra des réservations de dernière minute et bien sûr de la météo.
Dans le Pays-Basque, la clientèle française est en baisse. Par contre, les Allemands, les Anglais et les Russes sont au rendez-vous. Les hôtels sont bien remplis mais n’affichent que difficilement complet.
Les professionnels sont obligés de continuer leur processus de commercialisation notamment sur internet. Toutefois, le taux d’occupation devrait se rapprocher de celui de 2006 et 2007.
Pays-Basque : clientèle française en baisse
Par contre, la restauration ressent très fortement la baisse du pouvoir d’achat surtout auprès de la clientèle française. Les restaurants connaissent une baisse de fréquentation le midi mais aussi le soir. Une météo capricieuse n’incite pas non plus à consommer sur les terrasses.
En Vendée, le mois de juillet accuse une légère baisse (de l’ordre de -5% par rapport à 2007) dans l’hôtellerie. La clientèle anglaise notamment est en retrait. Là aussi, on constate une baisse des dépenses annexes (bars, petits déjeuners…) soit -10% en moyenne mais avec des écarts importants selon les établissements.
Malgré tout, le restaurant reste un atout en termes de commercialisation pour les hôtels même si le client ne s’y restaure pas. Les réservations par internet et de dernières minutes augmentent. La demande est forte jusqu’au 20 août.
Bretagne : le tourisme est devenu très mobile
En Bretagne, la saison a démarré doucement et tardivement, après le 20 juillet. Les touristes sont là, mais ils se restreignent sur les dépenses annexes, comme le restaurant.
Malgré tout, les professionnels de l’hôtellerie restent optimistes. Le tourisme est devenu très mobile. Les vacanciers se déplacent en fonction du temps, les séjours se raccourcissent et se réservent à la dernière minute.
Dans la Manche, le taux d’occupation dans l’hôtellerie est stable par rapport à l’an dernier. Les séjours sont de courtes durée et très liés aux conditions météo. Les professionnels ressentent là aussi la baisse du pouvoir d’achat des vacanciers notamment dans la restauration.
En montagne, dans l’Isère et les deux Savoies, la saison est plus mitigée que ce soit en montagne mais aussi au niveau des lacs et des plaines. En cause, la météo médiocre et la baisse du pouvoir d’achat.
L’hôtellerie connaît un tassement avec une baisse de l’ordre de -5 à -6% par rapport à 2007.
Les séjours sont très courts (3 jours environ), les réservations s’effectuent à la dernière minute, les touristes sont très mobiles en fonction des conditions météo. La fréquentation est en baisse. La clientèle est essentiellement française et régionale à 70%. La clientèle étrangère est au rendez-vous. Il s’agit d’une clientèle européenne : Anglais, Allemands, Belges, Danois…
Dans les cafés, bars, brasseries, la baisse est d’environ -15% en ville (ex : Grenoble) et atteint – 20% à -30% sur les massifs (Vercors, Oisans…).
Dans les Pyrénées Orientales, la saison est également mitigée. Un démarrage tardif, des séjours très courts (2 à 3 jours) et un budget vacances restreint qui touche directement les restaurants et les cafés.
Cafés, bars, brasseries et restaurants sont inquiets
Les professionnels de l’hôtellerie restent optimistes. En effet, les réservations de dernière minute notamment par internet et les conditions météo seront des facteurs déterminants pour la suite de la saison.
Les professionnels des cafés, bars, brasseries, restaurants sont plus inquiets. Le contexte actuel (augmentation du prix du carburant, augmentation du coût des matières premières, inflation…) accentue la baisse du pouvoir d’achat des vacanciers, notamment de la clientèle française.
Par conséquent, les habitudes de consommation constatées depuis déjà plusieurs années (suppression des à côtés : apéritif, vin, café, petit déjeuner ; 1 seul plat voire un plat pour 2, baisse de la fréquentation des restaurants le midi mais aussi le soir...) se confirment et même s’accentuent. Les baisses varient de -10% à -30% selon les régions.
"Les entreprises saisonnières sont elles aussi inquiètes. L’année 2007 avait été une année moyenne en termes de résultats, l’année 2008 s’annonce sous des auspices médiocres. C’est tout un secteur de l’activité touristique qui risque d’être touché par la récession économique", conclut l'UMIH.