"Une campagne sur le rôle du SNAV ainsi que sur les garanties et les responsabilités qu'apportent les « Professionnels du Voyage » aux consommateurs fait partie de nos projets avec les partenaires, les institutionnels et le ministère. Pour une fois,
TourMaG.com - La loi est votée et... rien n'est prévu sur la distribution des coffrets cadeaux ?
Georges Colson : "Nous avons obtenu l'obligation d'immatriculation pour les producteurs et émetteurs de coffrets-cadeaux.
Le président de l'AFP3C , l'association des émetteurs de cartes et coffrets cadeaux avec qui nous engageons un partenariat participera à notre congrès de Tozeur. Vous l'avez d'ailleurs souligné dans Tourmag.com.
Le SNAV s'élève contre les revendeurs qui sortent des canaux professionnels détenteurs d'une licence où bientôt d'une immatriculation. Il y va de la protection du consommateur.
L'exemple récent de la faillite de Magic Day est probant. Leurs coffrets étaient, entre autres distributeurs, revendus par Expédia. Les consommateurs acheteurs qui avaient réglé leur forfait tourisme à Expedia ont été remboursés, pas ceux qui avaient acheté en direct ou qui s'étaient adressés à des revendeurs sans licence.
Je crois qu'au Ministère on l'a compris mais je le crains, un peu tard. On nous dit que la distribution des coffrets cadeaux sera sous surveillance."
T.M.com - La nouvelle loi met fin aux CDAT qui délivraient ou suspendaient les attributions de licences, d'autorisations etc. Cela met également fin au travail consultatif qu'avaient auprès des Préfectures les agents de voyages représentant le SNAV. Cela ne remet-il en question le rôle des SNAV régionaux ?
G.C. : "Pas du tout ! Le rôle des régions reste important. Les représentants du syndicat patronnal et membre du MEDEF que nous sommes ont leur siège dans les institutions du secteur, offices de tourisme, comités départementaux et régionaux de tourisme.
Il y a des postes à pourvoir il faut les occuper. Je suis contre la politique de la chaise vide. Le SNAV a besoin d'être relayé sur le terrain. La nouvelle loi ouvre la porte du SNAV aux membres associés, aux nouveaux « immatriculés » qui entrent dans la profession.
Cela nous amène à faire un travail d'information et de prospection. J'aime rappeler que notre organisation travaille pour tout le monde. Adhérentes ou non, les agences de voyages ont les retombées de nos travaux sur les conventions collectives, sur la réglementation etc. Si le SNAV avait davantage d'adhérents il pourrait baisser le montant des cotisations.
J'attire votre attention sur le fait que le SNAV a aussi un travail de surveillance sur le terrain. En France le paracommercialisme n'est pas mort."
Georges Colson : "Nous avons obtenu l'obligation d'immatriculation pour les producteurs et émetteurs de coffrets-cadeaux.
Le président de l'AFP3C , l'association des émetteurs de cartes et coffrets cadeaux avec qui nous engageons un partenariat participera à notre congrès de Tozeur. Vous l'avez d'ailleurs souligné dans Tourmag.com.
Le SNAV s'élève contre les revendeurs qui sortent des canaux professionnels détenteurs d'une licence où bientôt d'une immatriculation. Il y va de la protection du consommateur.
L'exemple récent de la faillite de Magic Day est probant. Leurs coffrets étaient, entre autres distributeurs, revendus par Expédia. Les consommateurs acheteurs qui avaient réglé leur forfait tourisme à Expedia ont été remboursés, pas ceux qui avaient acheté en direct ou qui s'étaient adressés à des revendeurs sans licence.
Je crois qu'au Ministère on l'a compris mais je le crains, un peu tard. On nous dit que la distribution des coffrets cadeaux sera sous surveillance."
T.M.com - La nouvelle loi met fin aux CDAT qui délivraient ou suspendaient les attributions de licences, d'autorisations etc. Cela met également fin au travail consultatif qu'avaient auprès des Préfectures les agents de voyages représentant le SNAV. Cela ne remet-il en question le rôle des SNAV régionaux ?
G.C. : "Pas du tout ! Le rôle des régions reste important. Les représentants du syndicat patronnal et membre du MEDEF que nous sommes ont leur siège dans les institutions du secteur, offices de tourisme, comités départementaux et régionaux de tourisme.
Il y a des postes à pourvoir il faut les occuper. Je suis contre la politique de la chaise vide. Le SNAV a besoin d'être relayé sur le terrain. La nouvelle loi ouvre la porte du SNAV aux membres associés, aux nouveaux « immatriculés » qui entrent dans la profession.
Cela nous amène à faire un travail d'information et de prospection. J'aime rappeler que notre organisation travaille pour tout le monde. Adhérentes ou non, les agences de voyages ont les retombées de nos travaux sur les conventions collectives, sur la réglementation etc. Si le SNAV avait davantage d'adhérents il pourrait baisser le montant des cotisations.
J'attire votre attention sur le fait que le SNAV a aussi un travail de surveillance sur le terrain. En France le paracommercialisme n'est pas mort."
Régions : reconsidérer les territoires
T.M.com - Les budgets sont tirés et cependant chacune des 16 régions du SNAV continue à organiser sa convention, parfois coûteuse, dans des destinations lointaines. Le SNAV national n'a-t-il pas des économies à faire du côté des régions ?
G.C. : "Le régionalisme reste très ancré en France et je suis attaché au principe des représentations régionales de notre organisation.
J'ai moi même fait toute ma carrière en Midi Pyrénées et je sais combien nous attendons ces escapades. Nous aimons nous retrouver entre confrères et avec les représentants régionaux de nos fournisseurs qui apprécient le fait de se rapprocher de leurs clients dans une ambiance conviviale.
Ces conventions resserrent les liens et elles ne coûtent pas cher. Les régions ont leurs sponsors et leurs partenariats."
T.M.com - Il n'y aura donc aucun changement dans le fonctionnement des SNAV régionaux...
G.C. : "Je ne dis pas cela. Il y a des modifications à faire dans les structures des régions afin qu'elles soient plus équilibrées. Nous devons reconsidérer les territoires.
Certaines régions représentent des zones immenses avec peu d'agences. Les régions pourraient avoir des structures plus légères et une communication plus forte notamment sur le site du SNAV où un espace leur est réservé."
G.C. : "Le régionalisme reste très ancré en France et je suis attaché au principe des représentations régionales de notre organisation.
J'ai moi même fait toute ma carrière en Midi Pyrénées et je sais combien nous attendons ces escapades. Nous aimons nous retrouver entre confrères et avec les représentants régionaux de nos fournisseurs qui apprécient le fait de se rapprocher de leurs clients dans une ambiance conviviale.
Ces conventions resserrent les liens et elles ne coûtent pas cher. Les régions ont leurs sponsors et leurs partenariats."
T.M.com - Il n'y aura donc aucun changement dans le fonctionnement des SNAV régionaux...
G.C. : "Je ne dis pas cela. Il y a des modifications à faire dans les structures des régions afin qu'elles soient plus équilibrées. Nous devons reconsidérer les territoires.
Certaines régions représentent des zones immenses avec peu d'agences. Les régions pourraient avoir des structures plus légères et une communication plus forte notamment sur le site du SNAV où un espace leur est réservé."
Le come back du CEDIV
T.M.com - Le CEDIV a annoncé un come back... Combien de licences représente-t-il ?
G.C. : "Le CEDIV a en effet voté en assemblée son retour au SNAV. Ce réseau d'agences indépendantes représente 150 licences.
Sa présidente Adriana Minchella avait démissionné du SNAV car elle était en opposition avec sa politique.
C'était la crise de la « Commission Zéro » et elle avait eu le sentiment que le syndicat favorisait, dans ses négociations et sa politique, les réseaux intégrés au détriment des réseaux d'indépendants qui payaient les plus grosses cotisations.
Depuis, les choses ont changé et, comme tout réseau, le CEDIV paiera sa cotisation sur le tarif « Groupe »."
T.M.com - Une nouvelle loi, plus de licence mais une immatriculation centralisée à Paris dans un registre national... Dans la pratique quel sera le mode d'emploi ?
G.C. : "Le directeur de la réglementation des métiers du Tourisme vient d'être nommé et nous l'avons invité à Tozeur.
Il s'agit de Guillaume Lemière qui était au service juridique de Ministère du Tourisme. C'est lui qui dirigera ce nouveau service dans le cadre de l'Agence de Développement Touristique et il nous en expliquera certainement le fonctionnement."
Il participera avec Chritian Mantéï directeur d'Atout France (fusion de Maison de la Fance et Odit France) à une table ronde."
G.C. : "Le CEDIV a en effet voté en assemblée son retour au SNAV. Ce réseau d'agences indépendantes représente 150 licences.
Sa présidente Adriana Minchella avait démissionné du SNAV car elle était en opposition avec sa politique.
C'était la crise de la « Commission Zéro » et elle avait eu le sentiment que le syndicat favorisait, dans ses négociations et sa politique, les réseaux intégrés au détriment des réseaux d'indépendants qui payaient les plus grosses cotisations.
Depuis, les choses ont changé et, comme tout réseau, le CEDIV paiera sa cotisation sur le tarif « Groupe »."
T.M.com - Une nouvelle loi, plus de licence mais une immatriculation centralisée à Paris dans un registre national... Dans la pratique quel sera le mode d'emploi ?
G.C. : "Le directeur de la réglementation des métiers du Tourisme vient d'être nommé et nous l'avons invité à Tozeur.
Il s'agit de Guillaume Lemière qui était au service juridique de Ministère du Tourisme. C'est lui qui dirigera ce nouveau service dans le cadre de l'Agence de Développement Touristique et il nous en expliquera certainement le fonctionnement."
Il participera avec Chritian Mantéï directeur d'Atout France (fusion de Maison de la Fance et Odit France) à une table ronde."
Campagne de com en gestation
T.M.com - On évoque ici et là une campagne de communication grand public dédiée aux « Professionnels du Voyage » financée par le SNAV, l'APS et le CETO. Info ou intox ?
G.C. : "Une campagne sur le rôle du SNAV ainsi que sur les garanties et les responsabilités qu'apportent les « Professionnels du Voyage » aux consommateurs fait partie de nos projets.
De son côté le CETO est un Cercle d'Etudes qui regroupe les tour-opérateurs. Ses travaux et ses statistiques sont utiles à la profession. Son rôle est différent.
De plus, un certain nombre de membres du CETO n'adhèrent pas au SNAV et je doute qu'ils participent à une telle campagne. En revanche, il y a les partenaires, les institutionnels, le ministère. Pour une fois, nous pourrions lui demander une participation..."
T.M.com - Pourquoi le choix de Tozeur pour votre congrès ?
G.C. : "Nous répondons à une invitation de la Tunisie qui n'avait pas reçu les agents de voyages français depuis le congrès de Monastir. C'était il y a près de 30 ans !
La Tunisie est une destination majeure pour nos métiers. Elle représente une grande partie de notre chiffre d'affaires. De plus Tozeur, dans le sud, est une région encore mal connue des professionnels.
Après une année difficile, je souhaite une rencontre studieuse mais aussi chaleureuse, ludique et conviviale. L'aspect purement studieux, nous le retrouverons aux Rencontres de Biarritz du 3 au 5 février 2010."
G.C. : "Une campagne sur le rôle du SNAV ainsi que sur les garanties et les responsabilités qu'apportent les « Professionnels du Voyage » aux consommateurs fait partie de nos projets.
De son côté le CETO est un Cercle d'Etudes qui regroupe les tour-opérateurs. Ses travaux et ses statistiques sont utiles à la profession. Son rôle est différent.
De plus, un certain nombre de membres du CETO n'adhèrent pas au SNAV et je doute qu'ils participent à une telle campagne. En revanche, il y a les partenaires, les institutionnels, le ministère. Pour une fois, nous pourrions lui demander une participation..."
T.M.com - Pourquoi le choix de Tozeur pour votre congrès ?
G.C. : "Nous répondons à une invitation de la Tunisie qui n'avait pas reçu les agents de voyages français depuis le congrès de Monastir. C'était il y a près de 30 ans !
La Tunisie est une destination majeure pour nos métiers. Elle représente une grande partie de notre chiffre d'affaires. De plus Tozeur, dans le sud, est une région encore mal connue des professionnels.
Après une année difficile, je souhaite une rencontre studieuse mais aussi chaleureuse, ludique et conviviale. L'aspect purement studieux, nous le retrouverons aux Rencontres de Biarritz du 3 au 5 février 2010."