« Nous ne sommes pas contre les GDS qui facilitent la vie des distributeurs avec le back office intégré. Ce que nous voulons c’est qu’ils reconnaissent que le monde a changé et qu’ils doivent eux aussi accompagner ce changement »
American Airlines a fait savoir récemment qu’elle étudiait la possibilité d’introduire sur son réseau domestique une structure de pricing à la manière d’Air Canada.
Autrement dit quatre classes, une Affaires, une Premium Economy et deux Eco. Avec pour chacune d’elles des options au choix, payantes, à rajouter au tarif de base.
Air Canada a été précurseur en la matière puisque ce système est en place depuis plusieurs années sur le réseau Amérique du Nord.
Au départ, ce fut une arme pour contrecarrer la progression des transporteurs low cost. Maintenant, cela traduit la volonté du transporteur de donner le choix au client de payer au plus juste.
La structure des options s’est enrichie au fil du temps. Aujourd’hui, les clients bénéficient d’une réduction s’ils ne prennent pas leurs miles, ils peuvent acheter leurs repas à l’avance et, à partir du 1er novembre, ils pourront même acheter leurs produits en duty free à l'avance, sur les axes où c’est possible.
Autrement dit quatre classes, une Affaires, une Premium Economy et deux Eco. Avec pour chacune d’elles des options au choix, payantes, à rajouter au tarif de base.
Air Canada a été précurseur en la matière puisque ce système est en place depuis plusieurs années sur le réseau Amérique du Nord.
Au départ, ce fut une arme pour contrecarrer la progression des transporteurs low cost. Maintenant, cela traduit la volonté du transporteur de donner le choix au client de payer au plus juste.
La structure des options s’est enrichie au fil du temps. Aujourd’hui, les clients bénéficient d’une réduction s’ils ne prennent pas leurs miles, ils peuvent acheter leurs repas à l’avance et, à partir du 1er novembre, ils pourront même acheter leurs produits en duty free à l'avance, sur les axes où c’est possible.
''Les GDS ont carrément refusé le changement...''
« Les clients n’ont pas compris tout de suite pourquoi on changeait radicalement de politique commerciale », explique Claude Morin, le vice président ventes mondiales de la compagnie « mais ceux qui ont carrément refusé le changement, ce sont les GDS, en particulier Sabre qui contrôle 75% de notre marché et Amadeus. Impossible de leur faire admettre d’inclure les options dans l’inventaire ».
Seul Travelport (Galileo), le challenger de Sabre en Amérique du Nord avec 20% de part de marché, a compris qu'il pouvait gagner des parts de marché en intégrant la totalité de l'offre Air Canada et ce, dès le mois de février 2009.
« Nous ne sommes pas contre les GDS qui facilitent la vie des distributeurs avec le back office intégré. Ce que nous voulons c’est qu’ils reconnaissent que le monde a changé et qu’ils doivent eux aussi accompagner ce changement ».
D’autant que si cette structure de pricing à la carte n’a pas été étendue à l’international, c’est bien à cause du frein des GDS.
En attendant, la compagnie canadienne s’est tournée vers l’internet pour assurer sa distribution. Elle dispose de deux sites, l’un dédié aux agences de voyages, l’autre au grand public. Aujourd’hui, ces deux sites qui proposent rigoureusement le même contenu réalisent 60 à 70% des ventes !
Qui a dit que les GDS étaient incontournables ?
Seul Travelport (Galileo), le challenger de Sabre en Amérique du Nord avec 20% de part de marché, a compris qu'il pouvait gagner des parts de marché en intégrant la totalité de l'offre Air Canada et ce, dès le mois de février 2009.
« Nous ne sommes pas contre les GDS qui facilitent la vie des distributeurs avec le back office intégré. Ce que nous voulons c’est qu’ils reconnaissent que le monde a changé et qu’ils doivent eux aussi accompagner ce changement ».
D’autant que si cette structure de pricing à la carte n’a pas été étendue à l’international, c’est bien à cause du frein des GDS.
En attendant, la compagnie canadienne s’est tournée vers l’internet pour assurer sa distribution. Elle dispose de deux sites, l’un dédié aux agences de voyages, l’autre au grand public. Aujourd’hui, ces deux sites qui proposent rigoureusement le même contenu réalisent 60 à 70% des ventes !
Qui a dit que les GDS étaient incontournables ?