Entouré d'une large partie de son Conseil d'Administration, c'est un Raoul Nabet ferme et déterminé qui a tenu, devant la presse, à annoncer les nouvelles dispositions que prendra l'APST dans les prochains jours.
Et, en premier lieu, balayant les diverses interprétations formulées par les différentes instances professionnelles, en présence d'un président du Snav plutôt silencieux, Nabet confirmait la volonté dictée par l'Etat, en conformité avec les décisions de Bruxelles, de garantir totalement la protection du consommateur. Ce que fait l'APST depuis 1997.
Et, afin que le client consommateur soit totalement informé, une vaste campagne de communication auprès du grand public va être lancée dans les prochaines semaines, campagne axée particulièrement sur le fait que l'Association est le seul organisme (du moins pour l'instant) à "assurer la continuité du service", en cas de défaillance d'un prescripteur.
Une notion que certains clients d'opérateurs défaillants, tels Consult Voyages, sont en train de "ne pas" découvrir en ce moment même, puisque, malgré la défaillance du TO, les clients continuent à partir au rythme de leurs réservations.
En ce qui concerne le "doublement" des contre-garanties, pas de réels changements, du moins pour cette année.
Les dossiers "sains" ne seront pas systématiquement augmentés, mais examinés avec la plus grande attention. En revanche, et toujours dans un esprit d'équité, afin que "les bons ne paient pas systématiquement pour les pourris", un système de bonus-malus va être rapidement mis en place dans le courant de cette année.
Et, en premier lieu, balayant les diverses interprétations formulées par les différentes instances professionnelles, en présence d'un président du Snav plutôt silencieux, Nabet confirmait la volonté dictée par l'Etat, en conformité avec les décisions de Bruxelles, de garantir totalement la protection du consommateur. Ce que fait l'APST depuis 1997.
Et, afin que le client consommateur soit totalement informé, une vaste campagne de communication auprès du grand public va être lancée dans les prochaines semaines, campagne axée particulièrement sur le fait que l'Association est le seul organisme (du moins pour l'instant) à "assurer la continuité du service", en cas de défaillance d'un prescripteur.
Une notion que certains clients d'opérateurs défaillants, tels Consult Voyages, sont en train de "ne pas" découvrir en ce moment même, puisque, malgré la défaillance du TO, les clients continuent à partir au rythme de leurs réservations.
En ce qui concerne le "doublement" des contre-garanties, pas de réels changements, du moins pour cette année.
Les dossiers "sains" ne seront pas systématiquement augmentés, mais examinés avec la plus grande attention. En revanche, et toujours dans un esprit d'équité, afin que "les bons ne paient pas systématiquement pour les pourris", un système de bonus-malus va être rapidement mis en place dans le courant de cette année.
Assurance Protection Juridique "gratuite"
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Autre nouvelle, afin de rassurer les adhérents de l'Association, un nouveau service "gratuit" leur sera offert : à partir du 1er février prochain, chaque adhérent bénéficiera d'une Assurance Protection Juridique souscrite auprès du partenaire de l'APST, Grass Savoye.
Quant à la cotisation 2015, qui suscitait beaucoup de questions auprès des adhérents inquiets, elle bénéficiera de la déduction annoncée par l'APST, de la "cotisation exceptionnelle" lancée en juillet 2014.
"Nous avions une trésorerie difficile, reconnaissait Raoul Nabet, mais dorénavant tout est redevenu normal et, comme nous l'avions promis, cette cotisation exceptionnelle sera rendue à nos adhérents".
Interrogé sur la difficulté pour les nouveaux entrants à bénéficier de la garantie financière, compte tenu des nouveaux critères, le Président de l'APST se veut rassurant.
"Nous ne demandions pas, pour une durée de trois ans, de contre-garanties aux nouveaux entrants, ceci afin de faciliter leurs démarches et notamment l'obtention de crédits auprès des banques.
Nous n'allons pas changer ce mode de fonctionnement, car il est indispensable pour la profession, de faciliter l'arrivée de la nouvelle génération".
Et, comme par le passé, l'AFST et son équipe de tuteurs encadrera, durant cette même période, les nouveaux accédants.
Quant à la cotisation 2015, qui suscitait beaucoup de questions auprès des adhérents inquiets, elle bénéficiera de la déduction annoncée par l'APST, de la "cotisation exceptionnelle" lancée en juillet 2014.
"Nous avions une trésorerie difficile, reconnaissait Raoul Nabet, mais dorénavant tout est redevenu normal et, comme nous l'avions promis, cette cotisation exceptionnelle sera rendue à nos adhérents".
Interrogé sur la difficulté pour les nouveaux entrants à bénéficier de la garantie financière, compte tenu des nouveaux critères, le Président de l'APST se veut rassurant.
"Nous ne demandions pas, pour une durée de trois ans, de contre-garanties aux nouveaux entrants, ceci afin de faciliter leurs démarches et notamment l'obtention de crédits auprès des banques.
Nous n'allons pas changer ce mode de fonctionnement, car il est indispensable pour la profession, de faciliter l'arrivée de la nouvelle génération".
Et, comme par le passé, l'AFST et son équipe de tuteurs encadrera, durant cette même période, les nouveaux accédants.
202 démissions pour 283 adhésions en 2014
"Cela fait plusieurs années que nous fonctionnons ainsi, précisait Raoul Nabet et jusqu'à présent, nous n'avons connu qu'une seule défaillance… pour un coût qui atteignait à peine les 10.000€" !
En ce qui concerne le "turn over" des membres de l'Association, là aussi Nabet néglige: "En 2014, nous avons eu 202 démissions pour 283 adhésions".
Et de préciser que, sur les 202 démissions, 100 étaient dues à une cessation d'activité, 50 à la "fusion" de certains réseaux, 52 défaillants (et 13 avaient été pris en charge par l'APST).
Seuls, 39 membres avaient préféré aller voir ailleurs, dont Voyageurs du Monde ou Transat… "Ce qui, compte tenu de leur taille, diminue le risque couru par l'APST, même si leur solidité financière ne nous causait aucun soucis...", reconnait Raoul Nabet.
Enfin, et pour conclure, il annonçait la démission de Vainopoulos, lequel, selon le Président de l'APST, arguait selon son habitude, d'arguments fallacieux pour justifier un comportement étrange. Mais nous y reviendrons très prochainement…
Le mot de la fin revenait à Jean-Pierre Mas, Président du Snav, lequel justifiait, apparemment sans grande conviction, le dépôt d'un recours auprès du Ministère sur l'arrêté du 23 décembre dernier, au motif que cet arrêté "n'est pas conforme aux directives de Bruxelles".
Mais reconnaissait que le Snav "est pragmatique et à besoin de l'APST".
En ce qui concerne le "turn over" des membres de l'Association, là aussi Nabet néglige: "En 2014, nous avons eu 202 démissions pour 283 adhésions".
Et de préciser que, sur les 202 démissions, 100 étaient dues à une cessation d'activité, 50 à la "fusion" de certains réseaux, 52 défaillants (et 13 avaient été pris en charge par l'APST).
Seuls, 39 membres avaient préféré aller voir ailleurs, dont Voyageurs du Monde ou Transat… "Ce qui, compte tenu de leur taille, diminue le risque couru par l'APST, même si leur solidité financière ne nous causait aucun soucis...", reconnait Raoul Nabet.
Enfin, et pour conclure, il annonçait la démission de Vainopoulos, lequel, selon le Président de l'APST, arguait selon son habitude, d'arguments fallacieux pour justifier un comportement étrange. Mais nous y reviendrons très prochainement…
Le mot de la fin revenait à Jean-Pierre Mas, Président du Snav, lequel justifiait, apparemment sans grande conviction, le dépôt d'un recours auprès du Ministère sur l'arrêté du 23 décembre dernier, au motif que cet arrêté "n'est pas conforme aux directives de Bruxelles".
Mais reconnaissait que le Snav "est pragmatique et à besoin de l'APST".