''Notre objectif est de racheter une agence en ligne avec de forts volumes de billetterie et un CA proche d'un milliard d’euros. Cet été, nous avons cité trois entreprises qui pouvaient nous intéresser, Opodo, Edreams et Ebookers...''
TourMaG.com : Comment s’est passé l’été pour Go Voyages ?
Carlos da Silva : "L’été a été très positif avec un chiffre d’affaires en progression de 30%.
Nous avons eu un volume important sur les Etats-Unis avec les sept vols par semaine sur New York et deux vols sur Las Vegas.
C’était une opération avec XL Airways sur laquelle nous avions à commercialiser la moitié des sièges.
Las Vegas était un pari audacieux sur lequel nous avons prouvé qu’il était possible d’opérer un vol direct sur cette destination alors que toutes les compagnies nous affirmaient le contraire.
C’était un pari audacieux et nous avons fait des prix défiant toute concurrence mais nous sommes satisfaits des résultats. Les vols transatlantiques, nous avons bien l’intention de les reprendre l’année prochaine."
TM.com - Où en êtes-vous du tour operating ?
CDS : " Sur le tour operating nous avons annoncé deux choses. Tout d’abord celle de sortir une solution qui permet à Go Voyages de devenir un distributeur de TO. Et puis une niche de production en temps réel avec des acheteurs à destination.
A Top Resa, nous allons lancer une version en B2B qui permettra aux agents de voyages à partir du site govoyages.com d’avoir accès à une production en marques blanches. Cette production signée Go Voyages sera réalisée à l’extérieur par des partenaires producteurs.
Il y aura une trentaine de producteurs présents ce qui permettra aux agences de voyages de travailler avec certains TO qu’elles ne distribuent pas habituellement, du type Crystal TO ou encore Promoséjours.
La grande originalité de cette offre c’est que les prix seront proposés en net. Nous avons pris le parti de dire que chaque agence peut avoir sa politique de marge."
Carlos da Silva : "L’été a été très positif avec un chiffre d’affaires en progression de 30%.
Nous avons eu un volume important sur les Etats-Unis avec les sept vols par semaine sur New York et deux vols sur Las Vegas.
C’était une opération avec XL Airways sur laquelle nous avions à commercialiser la moitié des sièges.
Las Vegas était un pari audacieux sur lequel nous avons prouvé qu’il était possible d’opérer un vol direct sur cette destination alors que toutes les compagnies nous affirmaient le contraire.
C’était un pari audacieux et nous avons fait des prix défiant toute concurrence mais nous sommes satisfaits des résultats. Les vols transatlantiques, nous avons bien l’intention de les reprendre l’année prochaine."
TM.com - Où en êtes-vous du tour operating ?
CDS : " Sur le tour operating nous avons annoncé deux choses. Tout d’abord celle de sortir une solution qui permet à Go Voyages de devenir un distributeur de TO. Et puis une niche de production en temps réel avec des acheteurs à destination.
A Top Resa, nous allons lancer une version en B2B qui permettra aux agents de voyages à partir du site govoyages.com d’avoir accès à une production en marques blanches. Cette production signée Go Voyages sera réalisée à l’extérieur par des partenaires producteurs.
Il y aura une trentaine de producteurs présents ce qui permettra aux agences de voyages de travailler avec certains TO qu’elles ne distribuent pas habituellement, du type Crystal TO ou encore Promoséjours.
La grande originalité de cette offre c’est que les prix seront proposés en net. Nous avons pris le parti de dire que chaque agence peut avoir sa politique de marge."
TM.com - Quels sont les objectifs de cette distribution de TO ?
CDS : "Cette nouvelle activité sera toujours complémentaire de l’activité de billetterie qui représente 90% de notre chiffre d’affaires.
Pour autant, l’objectif est de devenir d’ici trois ans, l’un des principaux distributeurs de séjours sur internet."
TM.com - Où en sont vos projets de croissance externe ?
CDS : La stratégie qui a été décidée avec notre nouvel actionnaire Axa Private Equity c’est de devenir leader européen dans la vente de billets d’avion. Or, une croissance organique prend du temps. Il est plus rapide et plus efficace de choisir une croissance externe.
Notre objectif est de racheter une agence en ligne avec de forts volumes de billetterie et un chiffre d’affaires qui avoisine le nôtre, c’est-à-dire le milliard d’euros.
Cet été, nous avons cité trois entreprises qui pouvaient nous intéresser, Opodo, Edreams et Ebookers. Des contacts ont été pris depuis. Les discussions ont été entamées. L’avenir nous dira si elles aboutissent.
Notre intention est de réaliser cet achat avant la fin de l’exercice en cours, c’est-à-dire mars 2011.
TM.com - Comment ressentez-vous le marché de cette rentrée ?
CDS : "Les signes sont plutôt positifs. Nous sommes sur la reprise, et les chiffres en attestent.
Au mois d’août, par exemple, le chiffre d’affaires du BSP France est en progression de 15%."
CDS : "Cette nouvelle activité sera toujours complémentaire de l’activité de billetterie qui représente 90% de notre chiffre d’affaires.
Pour autant, l’objectif est de devenir d’ici trois ans, l’un des principaux distributeurs de séjours sur internet."
TM.com - Où en sont vos projets de croissance externe ?
CDS : La stratégie qui a été décidée avec notre nouvel actionnaire Axa Private Equity c’est de devenir leader européen dans la vente de billets d’avion. Or, une croissance organique prend du temps. Il est plus rapide et plus efficace de choisir une croissance externe.
Notre objectif est de racheter une agence en ligne avec de forts volumes de billetterie et un chiffre d’affaires qui avoisine le nôtre, c’est-à-dire le milliard d’euros.
Cet été, nous avons cité trois entreprises qui pouvaient nous intéresser, Opodo, Edreams et Ebookers. Des contacts ont été pris depuis. Les discussions ont été entamées. L’avenir nous dira si elles aboutissent.
Notre intention est de réaliser cet achat avant la fin de l’exercice en cours, c’est-à-dire mars 2011.
TM.com - Comment ressentez-vous le marché de cette rentrée ?
CDS : "Les signes sont plutôt positifs. Nous sommes sur la reprise, et les chiffres en attestent.
Au mois d’août, par exemple, le chiffre d’affaires du BSP France est en progression de 15%."
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
