D'après la direction, seulement 27% des pilotes Hop! ont suivi la grève du 13 au 18 juillet 2017, un chiffre contesté par les syndicats de pilotes - DR : Hop!
Chez les pilotes de Hop !, filiale domestique du groupe Air France, la grève de six jours a beau s'être achevée mardi 18 juillet au soir, la colère persiste.
"Nous allons nous réunir le 26 juillet en conseil spécial. On verra si, d'ici là, la direction a revu sa position et veut faire des efforts", nous explique Armand Simon, président du SNPL Hop!, l'un des syndicats de pilotes à l'origine de la grève.
"Si ce n'est pas le cas, il est certain que nous poursuivrons le mouvement de grève. Reste à en fixer les dates", prévient-il.
Le dialogue est en effet toujours rompu entre la direction de la petite sœur d'Air France et ses syndicats de pilotes, depuis le 10 juillet dernier, d'après les deux parties.
Armand Simon explique n'avoir eu aucun contact avec la direction depuis, hormis par voie de presse interposée.
"Nous allons nous réunir le 26 juillet en conseil spécial. On verra si, d'ici là, la direction a revu sa position et veut faire des efforts", nous explique Armand Simon, président du SNPL Hop!, l'un des syndicats de pilotes à l'origine de la grève.
"Si ce n'est pas le cas, il est certain que nous poursuivrons le mouvement de grève. Reste à en fixer les dates", prévient-il.
Le dialogue est en effet toujours rompu entre la direction de la petite sœur d'Air France et ses syndicats de pilotes, depuis le 10 juillet dernier, d'après les deux parties.
Armand Simon explique n'avoir eu aucun contact avec la direction depuis, hormis par voie de presse interposée.
Les chiffres de la grève contestés
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La grève de six jours qui s'achève était une première chez les pilotes de Hop!, compagnie née en 2016 de la fusion des anciennes Regional, Brit'air et Airlinair.
La direction prévoit un retour à la normal "progressif", une vingtaine de vols étant encore annulés mercredi 19 juillet 2017.
D'après les dirigeants, 27% de pilotes auraient suivi ce mouvement sur l'ensemble des six jours et environ 85% des vols ont été maintenus, via des affrètements.
Des chiffres contestés par Armand Simon et le bureau du SNPL Hop!. "Si nous n'avons pas encore de chiffres précis, nous estimons qu'entre 50 et 60% des vols ont été touchés par la grève sur les 6 jours, que ce soit en étant annulés ou affrétés", explique le président du syndicat. "Seuls 35% des vols ont été opérés en moyens propres", estime-t-il.
L'heure est désormais au bilan. Côté SNPL, on se félicite de cette grève : "sur les 6 jours, le mouvement ne s'est ni affaibli, ni délité. Au contraire, il s'est renforcé, on s'en est très bien tiré", estime le président.
Côté direction, on parle d'un "faible taux de participation" qui désavoue le syndicat.
La direction prévoit un retour à la normal "progressif", une vingtaine de vols étant encore annulés mercredi 19 juillet 2017.
D'après les dirigeants, 27% de pilotes auraient suivi ce mouvement sur l'ensemble des six jours et environ 85% des vols ont été maintenus, via des affrètements.
Des chiffres contestés par Armand Simon et le bureau du SNPL Hop!. "Si nous n'avons pas encore de chiffres précis, nous estimons qu'entre 50 et 60% des vols ont été touchés par la grève sur les 6 jours, que ce soit en étant annulés ou affrétés", explique le président du syndicat. "Seuls 35% des vols ont été opérés en moyens propres", estime-t-il.
L'heure est désormais au bilan. Côté SNPL, on se félicite de cette grève : "sur les 6 jours, le mouvement ne s'est ni affaibli, ni délité. Au contraire, il s'est renforcé, on s'en est très bien tiré", estime le président.
Côté direction, on parle d'un "faible taux de participation" qui désavoue le syndicat.
Le bras de fer continue
Toujours au cœur de la grogne : la convention d'entreprise unique négociée par la compagnie depuis plusieurs mois et déjà paraphée par les navigants commerciaux et par le personnel au sol.
Si elle entend harmoniser les salaires et les conditions de travail de l'ensemble des salariés des trois anciennes compagnies qui ont fusionné, les pilotes lui reprochent de leur demander encore plus de productivité, "sans vouloir construire l'avenir de la compagnie".
Cette convention éluderait les problèmes ciblés par le SNPL : un sous-effectif estimé à 75 pilotes, une productivité de plus en plus accrue et une instabilité des plannings de vols.
"J'appelle le SNPL à signer l'accord collectif, déjà paraphé par les syndicats des personnels au sol (100%), des hôtesses et stewards (89%) et le SPL (23% des pilotes)", lance Alain Malka, directeur adjoint de Hop! Air France, dans les colonnes du Figaro.
"La direction s'obstine dans la voie du passage en force et du pourrissement du dialogue social. La direction est seule responsable de la situation !", peut-on lire dans un tract distribué pendant la grève.
Si elle entend harmoniser les salaires et les conditions de travail de l'ensemble des salariés des trois anciennes compagnies qui ont fusionné, les pilotes lui reprochent de leur demander encore plus de productivité, "sans vouloir construire l'avenir de la compagnie".
Cette convention éluderait les problèmes ciblés par le SNPL : un sous-effectif estimé à 75 pilotes, une productivité de plus en plus accrue et une instabilité des plannings de vols.
"J'appelle le SNPL à signer l'accord collectif, déjà paraphé par les syndicats des personnels au sol (100%), des hôtesses et stewards (89%) et le SPL (23% des pilotes)", lance Alain Malka, directeur adjoint de Hop! Air France, dans les colonnes du Figaro.
"La direction s'obstine dans la voie du passage en force et du pourrissement du dialogue social. La direction est seule responsable de la situation !", peut-on lire dans un tract distribué pendant la grève.