Hôtel : le Qasr Al Sarab à Abu Dhabi, un nouveau must en plein désert

Première découverte offerte par le SNAV Ile-de-France à l’occasion de sa 12e Convention : à 180 kilomètres de l’aéroport d’Abu Dhabi, le Qasr Al Sarab (qui signifie Palais des Mirages) qui a ouvert ses hautes portes fin octobre 2009.

Financé par l’Etat il est géré par la chaîne thaïlandaise Anantara. Il aura fallu deux ans et demi de travaux colossaux pour arriver à ce résultat dans le respect d’un tourisme durable et d’un environnement préservé.

Un exemple : l’eau et l’électricité arrivent par canalisations et câbles enterrés depuis la capitale.

Pour sa construction les maçons ont utilisé un peu de béton - une usine a été édifiée puis elle a disparu - et beaucoup de sable pressé. Certaines poutres en bois sont une récupération d’anciens poteaux électriques…

Didier Tourneboeuf, directeur général de l’hôtel ne donne pas le montant des investissements… Juste quelques chiffres : 154 chambres immenses aux terrasses encore plus grandes et 54 villas avec majordome 24 heures sur 24 et piscine particulière.

500 personnes (34 nationalités) y travaillent. Le chef de cuisine Eric Martinet, un ancien du Grand Vefous et le chef pâtissier sont français.

Venues des traditions bédouines, les objets de décoration sont, pour beaucoup, des pièces de collections et des œuvres d’art (plus de 2 000 peintures anciennes et contemporaines et 2 500 objets dont certains datent de centaines d‘années).

Les meubles faits mains au Sultanat d‘Oman et au Yémen, les tapis épais et les tissus brodés, les innombrables lanternes ciselées donnent à ce lieu hors du temps un cachet rare. Et puis il y a ce personnel qui offre avec infiniment de gentillesse un service faille.

Il va de soi que cet hôtel qui mérite le superlatif, possède son spa, son centre de fitness, 3 tennis, une immense piscine, 3 restaurants, et des fontaines et des cascades.

Il propose des balades en 4X4, en chameau, en VTT ou à pied avec des guides du désert. Les enfants ont leur mini-club. Bientôt le Qasr al Sarab aura sa fauconnerie et une montgolfière pour survoler les dunes.

L’objectif de Didier Tourneboeuf est d’arriver à équilibrer tourisme traditionnel et tourisme d’affaires. Pour cela il dispose d’une salle de congrès et d’un centre d’affaires.

Pour cela, au-delà de la clientèle locale et des expatriés nombreux installés dans les Emirats, il table sur ces trois marchés européens : le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.