L’Association du Transport Aérien International (IATA) vient de publier les résultats de trafic pour février 2008, qui indiquent que le coefficient d’occupation global a baissé en février pour se situer à 73,3%. Ceci représente une diminution de 0,6 % par rapport à février 2007, la plus grosse depuis quatre ans.
Les résultats de trafic de février sont biaisés par le fait que 2008 est une année bissextile. Le jour supplémentaire de février masque la continuation du ralentissement du trafic, précise un communiqué de IATA. Les résultats non ajustés montrent une hausse de 9,2 % pour le trafic passagers et de 5,9 % pour le fret par rapport au même mois de l’année dernière.
"Si on ajuste les chiffres en tenant compte de l’année bissextile, le trafic passagers a augmenté de 4-5% et le fret un peu moins, de 2-3%. Le trafic continue donc de progresser. Mais il est évident que nous sommes dans un cas de figure différent de celui constaté en 2007 où nous avions enregistré une croissance de 7,4 % pour le trafic passagers et de 4,3 % pour le fret. Nous observons un ralentissement", a déclaré Giovanni Bisignani, Président Directeur Général de l’IATA.
Baisse des coefficients dans quatre importantes régions
"Les coefficients ont chuté dans quatre importantes régions, montrant l’impact croissant du ralentissement économique aux Etats-Unis sur le transport aérien", a ajouté Giovanni Bisignani.
En Europe, les coefficients d’occupation ont enregistré la plus grosse baisse –de 1,6 point- pour se situer à 71,7%. Les compagnies asiatiques ont vu leur coefficient d’occupation baisser de 0,3 point, à 75,2%, tandis que les compagnies nord-américaines ont connu une baisse de 0,4 point, pour se situer à 74%.
Le Moyen Orient a enregistré une baisse de 0,9 point, à 72,6%, équilibré par une hausse du trafic passagers de 20,3% soutenue par l’industrie pétrolière. Il s’agit d’une forte croissance, même en tenant compte de l’impact de cette année bissextile.
Deux régions ont fait exception : l’Afrique, où la baisse de l’offre a fait augmenter les coefficients d’occupation de 2 points de pourcentage, à 67,4%, et l'Amérique Latine où la forte balance des paiements et la demande de marchandises émanant de partenaires commerciaux asiatiques ont poussé les coefficients d’occupations de 0,9 points pour les porter à 73,0 %.
www.iata.org
Les résultats de trafic de février sont biaisés par le fait que 2008 est une année bissextile. Le jour supplémentaire de février masque la continuation du ralentissement du trafic, précise un communiqué de IATA. Les résultats non ajustés montrent une hausse de 9,2 % pour le trafic passagers et de 5,9 % pour le fret par rapport au même mois de l’année dernière.
"Si on ajuste les chiffres en tenant compte de l’année bissextile, le trafic passagers a augmenté de 4-5% et le fret un peu moins, de 2-3%. Le trafic continue donc de progresser. Mais il est évident que nous sommes dans un cas de figure différent de celui constaté en 2007 où nous avions enregistré une croissance de 7,4 % pour le trafic passagers et de 4,3 % pour le fret. Nous observons un ralentissement", a déclaré Giovanni Bisignani, Président Directeur Général de l’IATA.
Baisse des coefficients dans quatre importantes régions
"Les coefficients ont chuté dans quatre importantes régions, montrant l’impact croissant du ralentissement économique aux Etats-Unis sur le transport aérien", a ajouté Giovanni Bisignani.
En Europe, les coefficients d’occupation ont enregistré la plus grosse baisse –de 1,6 point- pour se situer à 71,7%. Les compagnies asiatiques ont vu leur coefficient d’occupation baisser de 0,3 point, à 75,2%, tandis que les compagnies nord-américaines ont connu une baisse de 0,4 point, pour se situer à 74%.
Le Moyen Orient a enregistré une baisse de 0,9 point, à 72,6%, équilibré par une hausse du trafic passagers de 20,3% soutenue par l’industrie pétrolière. Il s’agit d’une forte croissance, même en tenant compte de l’impact de cette année bissextile.
Deux régions ont fait exception : l’Afrique, où la baisse de l’offre a fait augmenter les coefficients d’occupation de 2 points de pourcentage, à 67,4%, et l'Amérique Latine où la forte balance des paiements et la demande de marchandises émanant de partenaires commerciaux asiatiques ont poussé les coefficients d’occupations de 0,9 points pour les porter à 73,0 %.
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L’ouverture du ciel entre l’Europe et les Etats-Unis
L’accord de Ciel Ouvert entre l’Europe et les Etats-Unis entre en vigueur lundi 31 mars avec en toile de fond une économie américaine en plein ralentissement. La faiblesse du dollar et les fortes économies asiatiques et européennes poussent les exportations américaines et les voyages. Sur l’axe transatlantique, les compagnies aériennes américaines se distinguent par une croissance à deux chiffres. A l’inverse, la compétitivité des compagnies aériennes européennes est impactée de manière négative par l’euro fort qui handicape aussi les exportations européennes, explique le communiqué de IATA
"Le Ciel Ouvert entre l’Europe et les Etats-Unis va devenir un autre variable dans une équation très compliquée”, a expliqué Giovanni Bisignani. “Au départ du hub international le plus encombré d’Europe -Heathrow-, on compte plus de 25% de vols supplémentaires par semaine programmés pour desservir les Etats-Unis. Les consommateurs vont bénéficier d’un plus grand choix et de tarifs plus bas en raison de l’intensification de la concurrence. En conséquence, nous nous attendons à une augmentation contre-cyclique des résultats de trafic en avril. La question est de savoir à combien elle se montera et le temps que cela durera".
“La concurrence sur l’axe transatlantique va se renforcer en avril en raison d’ouvertures de nouvelles liaisons. Ce dont nous avons besoin à présent, c’est d’un éventail complet de libertés commerciales afin d’être à même de mieux servir ces opportunités Le seconde étape des pourparlers entre l’Europe et les Etats-Unis devra aborder la libéralisation des règles de propriété de façon à ce que les compagnies aériennes puissent fusionner ou se consolider là où cela a un sens pour leur activité. Chaque industrie a le droit de pouvoir exercer son activité aux quatre coins du globe. Pourquoi les compagnies aériennes ne l’ont pas ?”, a conclu Giovanni Bisignani.
"Le Ciel Ouvert entre l’Europe et les Etats-Unis va devenir un autre variable dans une équation très compliquée”, a expliqué Giovanni Bisignani. “Au départ du hub international le plus encombré d’Europe -Heathrow-, on compte plus de 25% de vols supplémentaires par semaine programmés pour desservir les Etats-Unis. Les consommateurs vont bénéficier d’un plus grand choix et de tarifs plus bas en raison de l’intensification de la concurrence. En conséquence, nous nous attendons à une augmentation contre-cyclique des résultats de trafic en avril. La question est de savoir à combien elle se montera et le temps que cela durera".
“La concurrence sur l’axe transatlantique va se renforcer en avril en raison d’ouvertures de nouvelles liaisons. Ce dont nous avons besoin à présent, c’est d’un éventail complet de libertés commerciales afin d’être à même de mieux servir ces opportunités Le seconde étape des pourparlers entre l’Europe et les Etats-Unis devra aborder la libéralisation des règles de propriété de façon à ce que les compagnies aériennes puissent fusionner ou se consolider là où cela a un sens pour leur activité. Chaque industrie a le droit de pouvoir exercer son activité aux quatre coins du globe. Pourquoi les compagnies aériennes ne l’ont pas ?”, a conclu Giovanni Bisignani.