Bruno Gallois : naïf ou manipulateur ?
Cette condamnation a fragilisé Marsans International. La crise, la Grippe A, la concurrence féroce et les engagements aériens, ont poussé le voyagiste dans une spirale infernale de vente à perte.
Difficile, bien entendu, de nier les facteurs externes. Mais le comportement de Bruno Gallois, contraint de rendre son tablier en faveur d'une nouvelle gérante, précipite les choses. On lui en donne quitus mais il s'affiche toujours, partout, comme le seul maître à bord.
Il va taire aussi longtemps que possible la grave situation de l'entreprise. Au bord du gouffre, le 14 avri dernier, tel l'orchestre du Titanic, il (se) joue toujours du "pipeau" à qui veut lui prêter l'oreille.
Pour justifier la situation il prétend d'abord que les associés ne se sont pas gênés pour "pomper" de l'argent dans la caisse avant de se rétracter. Naïf ou manipulateur ?
Ce jusqu'au boutisme lui sera d'ailleurs reproché par l'APS qui, du jour au lendemain, lorsque l'affaire éclate dans la presse, doit gérer en urgence une crise majeure pour acheminer et rapatrier les 3 000 clients de Marsans.
"En 48h le sort de l'entreprise a été plié, regrette cet observateur, étonné de la soudaineté du scandale. Bruno Gallois s'empresse de désigner un bouc émissaire : la presse professionnelle.
Ce qu'il oublie de dire c'est que les difficultés de l'entreprise sont connues de longue date et que des consignes ont été données rapidement dans les réseaux visant à reprotéger les clients.
Difficile, bien entendu, de nier les facteurs externes. Mais le comportement de Bruno Gallois, contraint de rendre son tablier en faveur d'une nouvelle gérante, précipite les choses. On lui en donne quitus mais il s'affiche toujours, partout, comme le seul maître à bord.
Il va taire aussi longtemps que possible la grave situation de l'entreprise. Au bord du gouffre, le 14 avri dernier, tel l'orchestre du Titanic, il (se) joue toujours du "pipeau" à qui veut lui prêter l'oreille.
Pour justifier la situation il prétend d'abord que les associés ne se sont pas gênés pour "pomper" de l'argent dans la caisse avant de se rétracter. Naïf ou manipulateur ?
Ce jusqu'au boutisme lui sera d'ailleurs reproché par l'APS qui, du jour au lendemain, lorsque l'affaire éclate dans la presse, doit gérer en urgence une crise majeure pour acheminer et rapatrier les 3 000 clients de Marsans.
"En 48h le sort de l'entreprise a été plié, regrette cet observateur, étonné de la soudaineté du scandale. Bruno Gallois s'empresse de désigner un bouc émissaire : la presse professionnelle.
Ce qu'il oublie de dire c'est que les difficultés de l'entreprise sont connues de longue date et que des consignes ont été données rapidement dans les réseaux visant à reprotéger les clients.