Dans un communiqué, Iata dénonce la « “Folie collective” de l'Irlande et de la Belgique qui ont proposé mardi de lever respectivement 150 et 132 millions d’euros de taxes aériennes supplémentaires.
« Compenser les déficits budgétaires ou financer les investissements du gouvernement dans le secteur bancaire à l’aide de taxes sur les voyages relève de la pire myopie politique », a commenté Giovanni Bisignani, Directeur général et chef de la direction de l’IATA.
Si on combine ces propositions avec la UK Aviation Duty et la taxe aérienne hollandaise récemment mise en place, d’ici à 2010 les passagers devront faire face à des taxes qui s’élèveront à 3,8 milliards d’euros par an, seulement dans ces 4 pays.
« Le moment ne pouvait pas être pire pour les gouvernements de rendre la mobilité plus chère. Regardez ce qu’il s’est passé pour le carburant, l’élément de coût le plus élevé pour les compagnies. Malgré la baisse récente, le prix actuel reste 300% plus cher que ce qu’il ne l’était il y a seulement quelques années », a déclaré Bisignani.
« Plutôt que de mener des actions collectives pour presser les contribuables, les gouvernements européens devraient plutôt chercher à améliorer la compétitivité européenne. Un ciel unique européen efficace permettrait d’économiser 16 millions de tonnes de CO2 par an et d’améliorer la compétitivité des ciels d’Europe de plus de 5 milliards d’euros », a t-il ajouté.
« Compenser les déficits budgétaires ou financer les investissements du gouvernement dans le secteur bancaire à l’aide de taxes sur les voyages relève de la pire myopie politique », a commenté Giovanni Bisignani, Directeur général et chef de la direction de l’IATA.
Si on combine ces propositions avec la UK Aviation Duty et la taxe aérienne hollandaise récemment mise en place, d’ici à 2010 les passagers devront faire face à des taxes qui s’élèveront à 3,8 milliards d’euros par an, seulement dans ces 4 pays.
« Le moment ne pouvait pas être pire pour les gouvernements de rendre la mobilité plus chère. Regardez ce qu’il s’est passé pour le carburant, l’élément de coût le plus élevé pour les compagnies. Malgré la baisse récente, le prix actuel reste 300% plus cher que ce qu’il ne l’était il y a seulement quelques années », a déclaré Bisignani.
« Plutôt que de mener des actions collectives pour presser les contribuables, les gouvernements européens devraient plutôt chercher à améliorer la compétitivité européenne. Un ciel unique européen efficace permettrait d’économiser 16 millions de tonnes de CO2 par an et d’améliorer la compétitivité des ciels d’Europe de plus de 5 milliards d’euros », a t-il ajouté.