L’actualité sociale reste riche dans l'aérien en cette veille des vacances.
Air France devrait annoncer cette semaine en comité d’entreprise le plan de départ de plus de 4000 collaborateurs. Mais c’est du côté de British Airways que les événements se bousculent.
Alors que le syndicat des PNC, Unite, préparait une troisième vague de grève qui aurait perturbé le trafic de l‘été - il y a eu 22 jours de grève depuis mars pour un coût estimé à 150 millions de livres - British Fairways a fait un pas vers son personnel.
Au cours du week-end, la compagnie leur a fait une nouvelle proposition qui prévoit une garantie de la hausse des salaires pendant deux ans à partir de 2011.
Cette nouvelle offre a incité le syndicat Unite à repousser le vote par lequel un nouveau mouvement de grève aurait été décidé.
Air France devrait annoncer cette semaine en comité d’entreprise le plan de départ de plus de 4000 collaborateurs. Mais c’est du côté de British Airways que les événements se bousculent.
Alors que le syndicat des PNC, Unite, préparait une troisième vague de grève qui aurait perturbé le trafic de l‘été - il y a eu 22 jours de grève depuis mars pour un coût estimé à 150 millions de livres - British Fairways a fait un pas vers son personnel.
Au cours du week-end, la compagnie leur a fait une nouvelle proposition qui prévoit une garantie de la hausse des salaires pendant deux ans à partir de 2011.
Cette nouvelle offre a incité le syndicat Unite à repousser le vote par lequel un nouveau mouvement de grève aurait été décidé.
Si vis pacem...
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Le personnel de BA va prendre son temps pour étudier l’offre patronale, peser le pour et le contre. La consultation des 11 000 PNC affiliés au syndicat aura lieu plus tard.
Ce qui ne veut pas dire que l’offre de BA sera acceptée. Il reste un point d’achoppement important avec la suppression des facilités de voyages aux grévistes d’un mouvement social précédent.
Cette suppression des « acquis » qui concerne environ 5 000 employés, Willie Walsh, le patron de BA en fait une question de principe. Il ne reviendra pas sur cette décision qu‘il considère comme une sanction méritée.
Alors grève à la rentrée ou pas, les PNC le décideront au cours de l’été. En attendant, British Airways a pris la décision de créer un deuxième bataillon de PNC à Heathrow qui sera utilisé sur le court courrier.
Ces nouveaux PNC auront une rémunération inférieure (18 200 livres par an au lieu de 27 500 pour les PNC actuels) et ils devraient représenter à terme pratiquement la moitié du personnel court courrier d’Heathrow.
Ce qui ne veut pas dire que l’offre de BA sera acceptée. Il reste un point d’achoppement important avec la suppression des facilités de voyages aux grévistes d’un mouvement social précédent.
Cette suppression des « acquis » qui concerne environ 5 000 employés, Willie Walsh, le patron de BA en fait une question de principe. Il ne reviendra pas sur cette décision qu‘il considère comme une sanction méritée.
Alors grève à la rentrée ou pas, les PNC le décideront au cours de l’été. En attendant, British Airways a pris la décision de créer un deuxième bataillon de PNC à Heathrow qui sera utilisé sur le court courrier.
Ces nouveaux PNC auront une rémunération inférieure (18 200 livres par an au lieu de 27 500 pour les PNC actuels) et ils devraient représenter à terme pratiquement la moitié du personnel court courrier d’Heathrow.