TourMaG.com - Switch a été placé en redressement judiciaire avec une cessation de paiement fixée au 15 septembre, quelle est la position du BSP vis-à-vis de cette entreprise ?
Jérôme Bonnin : "Notre position s’applique à toutes les agences de la même façon. Si le paiement n’arrive pas à échéance, nous coupons le lien.
L’agence est alors interdite d’émission dans les GDS. En ce qui concerne Switch, nous attendons donc le paiement de l’échéance du 17 octobre et nous aviserons en conséquence."
TM.com - Est-ce que vous confirmez le montant de 870 000 euros pour cette échéance avec un impact sur les compagnies opérant vers les Antilles ?
Jérôme Bonnin : "En effet. 870 000 euros pour l’échéance de septembre. Il faudra ajouter également le montant des émissions réalisées sur l’échéance d’octobre.
Les ventes portent principalement sur trois ou quatre compagnies, (*) puis il y a un saupoudrage sur plusieurs autres transporteurs.
870 000 euros c’est évidemment une somme importante mais nous avons eu à faire face à des sinistres plus graves cet été avec les faillites de plusieurs agences.
Cela dit, dans le cas de Switch, il se peut que certaines compagnies, devant les informations inquiétantes circulant sur ce tour-opérateur, aient pris la décision de couper les ventes via le BSP pour ne plus travailler qu’en direct avec des conditions de paiement particulières.
Elles en ont parfaitement le droit."
TM.com - Une agence peut-elle obtenir un échéancier de sa dette pour continuer à travailler via le BSP ?
Jérôme Bonnin : Un échéancier est possible mais, dans ce cas-là, il y a obligatoirement coupure des émissions.
C’est une résolution qui a été fixée au niveau de IATA global après quelques cas cuisants sur d’autres marchés où les entreprises ont bénéficié d’un échéancier tout en faisant simultanément de la cavalerie sur la trésorerie. Ce qui a mené à des catastrophes.
TM.com - Le BSP a-t-il pris des mesures de surveillance particulières des agences de voyages alors que le climat économique devient plus difficile en France ?
Jérôme Bonnin : "Bruxelles nous l’interdit mais le BSP passe en revue une fois par an tous les bilans des agences ayant l‘agrément. Nous pouvons demander des garanties supplémentaires ou une caution bancaire, si nous le jugeons nécessaires.
Switch était conforme aux critères lors de la dernière analyse."
(Ndlr - Air Caraïbes, Corsair et Air France ?)
Jérôme Bonnin : "Notre position s’applique à toutes les agences de la même façon. Si le paiement n’arrive pas à échéance, nous coupons le lien.
L’agence est alors interdite d’émission dans les GDS. En ce qui concerne Switch, nous attendons donc le paiement de l’échéance du 17 octobre et nous aviserons en conséquence."
TM.com - Est-ce que vous confirmez le montant de 870 000 euros pour cette échéance avec un impact sur les compagnies opérant vers les Antilles ?
Jérôme Bonnin : "En effet. 870 000 euros pour l’échéance de septembre. Il faudra ajouter également le montant des émissions réalisées sur l’échéance d’octobre.
Les ventes portent principalement sur trois ou quatre compagnies, (*) puis il y a un saupoudrage sur plusieurs autres transporteurs.
870 000 euros c’est évidemment une somme importante mais nous avons eu à faire face à des sinistres plus graves cet été avec les faillites de plusieurs agences.
Cela dit, dans le cas de Switch, il se peut que certaines compagnies, devant les informations inquiétantes circulant sur ce tour-opérateur, aient pris la décision de couper les ventes via le BSP pour ne plus travailler qu’en direct avec des conditions de paiement particulières.
Elles en ont parfaitement le droit."
TM.com - Une agence peut-elle obtenir un échéancier de sa dette pour continuer à travailler via le BSP ?
Jérôme Bonnin : Un échéancier est possible mais, dans ce cas-là, il y a obligatoirement coupure des émissions.
C’est une résolution qui a été fixée au niveau de IATA global après quelques cas cuisants sur d’autres marchés où les entreprises ont bénéficié d’un échéancier tout en faisant simultanément de la cavalerie sur la trésorerie. Ce qui a mené à des catastrophes.
TM.com - Le BSP a-t-il pris des mesures de surveillance particulières des agences de voyages alors que le climat économique devient plus difficile en France ?
Jérôme Bonnin : "Bruxelles nous l’interdit mais le BSP passe en revue une fois par an tous les bilans des agences ayant l‘agrément. Nous pouvons demander des garanties supplémentaires ou une caution bancaire, si nous le jugeons nécessaires.
Switch était conforme aux critères lors de la dernière analyse."
(Ndlr - Air Caraïbes, Corsair et Air France ?)