Georges Colson, entouré de l'équipe des permanents du Snav
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Le Snav vit une période charnière. Plus tout a fait le même et pas encore un autre. « Le Snav de demain, quel que soit son nom, doit s’ouvrir davantage et devenir plus fort et plus puissant », a répété à Cadix Georges Colson.
Le Snav de demain doit devenir une réalité crédible et forte en réunissant les différents métiers de la profession représentés par des élus charismatiques et expérimentés. Il doit faire place aux entrepreneurs de la nouvelle génération qui assureront sa pérennité.
Le Snav de demain doit prendre de nouvelles marques. Il a six mois pour trouver un nouvel élan, revoir ses fondamentaux, hiérarchiser ses priorités, établir les règlements propres aux différents métiers et procéder à de nouvelles élections.
Une fondation « Snav » sur le tourisme durable
L'Europe, les relations sociales à l'intérieur des entreprises, les partenariats avec les institutions publiques ou privées, la gestion d'une crise avec la Réunion en exemple ... Sans véritablement de fil rouge, les thèmes abordés furent nombreux, récurrents pour certains, novateurs dans le cadre d’une convention du Snav pour d’autres.
Ainsi, l’intervention de Jean-François Rial sur le tourisme durable et le réchauffement de la planète a pratiquement fait le plein : « Le tourisme durable qui regroupe le social, l’environnement et tout ce qui touche à la protection des cultures est un devoir pour la profession. Au-delà du devoir moral, il est une nécessité économique. L’extrême pauvreté est le nid de l’instabilité géopolitique mondiale », expliquera le président de Voyageurs du Monde
Bruno Gallois, président de Marsans, a proposé que le Snav soit à l’origine d’une fondation dédiée au tourisme durable qui se fixerait des objectifs de financement. La proposition fit l’unanimité dans la salle. On peut imaginer que cette fondation pourrait aussi harmoniser les opérations menées individuellement et en toute discrétion par bon nombre de professionnels du tourisme.
Encore faudra-t-il trouver les bonnes volontés qui mettront en place un tel projet et lanceront une enquête auprès de l’ensemble des professionnels du tourisme pour répertorier leurs propres démarches.
Les concentrations professionnelles auxquelles nous assistons en Europe fut un sujet abordé en marge des rencontres de Cadix par le président du Snav. Que deux TO majors imposent leur dictat à 27 millions de clients potentiels est une éventualité qui inquiète visiblement Georges Colson.
Convention collective : reprise du dialogue avant l'été
La convention collective, le statut des guides, les projets sociaux à trois ans sont les grands chantiers de la commission des affaires sociales et de la formation présidée par Guy Besnard. Ces chantiers sont en suspens puisque les négociations avec les partenaires sociaux furent rompues en juillet 2006.
"Les discussions n'avançaient plus mais la rupture fait partie de la négociation sociale" a dit Guy Besnard qui connaît le secteur. Il semble qu'il y ait quelques points d'accord et des objectifs communs à propos, notamment, de la classification des rôles, d'une modernisation de la grille et de la mise en place d'un calendrier. Le dialogue avec les représentants syndicaux devrait reprendre "incessamment", de toutes façons, avant l'été.
Le SNAV veut faire par ailleurs d'une contrainte légale, le rapport de branche, un outil de communication, de marketing et d'attractivité. Pour le concrétiser il a besoin de données économiques fiables. A cet effet un questionnaire a été adressé aux adhérents avec peu de retour. A savoir pour qui s'inquiéterait de quelques "fuites" : l’enquête est anonyme…
Pour les Guide,s le Snav entend mettre en place un contrat d'usage créateur d'une sécurité juridique
Les "jeunes" sont donnant-donnant
Comment vaincre le conflit des générations et mieux comprendre et employer les jeunes qui arrivent sur le marché ? Pour l’expert en sociologie, Hubert Landier, intervenant à Cadix, l’entreprise doit tenir compte de l’évolution des comportements d’une génération à une autre.
Les enquêtes montrent que les tensions résultent soit des rapports dégradés entre jeunes et anciens soit des rapports difficiles qu’entretiennent les jeunes avec des règles du jeu qui ont été définies et imposées par des dirigeants appartenant à la génération précédente. Et il a dressé le tableau ou plutôt le mode d'emploi. En voici un aperçu :
« Les jeunes rejettent l'autorité pyramidale et ne se reconnaissent pas dans les institutions. Ils ont horreur des organisations longues et lourdes. Ce qu'ils redoutent le plus c'est l'ennui au travail, la routine. Connectés en permanence, ils ont une vraie capacité à s'organiser rapidement en réseaux. Ils savent s'adapter à l'incertitude du lendemain et assument la précarité. Ils recherchent une éthique professionnelle. Ils sont "donnant-donnant" et veulent qu'on soit clair sur les droits et devoirs de chacun. »
Les offices de tourisme étrangers : des partenaires à part entière
"Nos clients peuvent devenir vos clients », a dit en substance Bruno Moerman, président de l'ADONET qui regroupe en association 51 pays, c'est à dire la quasi totalité des offices de tourisme étrangers représentés en France. Et de fait, leur partenariat est omniprésent.
Selon leurs budgets, la représentativité de leur marché, leur position géographique dans le monde, ils s'emploient à faire valoir leur destination auprès des professionnels du tourisme en participant aux salons, en organisant des workshops, des voyages d'études, des sessions de formation.
Petite suggestion de Georges Colson : que les nombreux messages publicitaires développés par les OT étrangers en France fassent valoir leur partenariat avec les agences de voyages.
Demain : II - Suite et fin des 2e Rencontres des Métiers du Voyage et du Tourisme
Le Snav de demain doit devenir une réalité crédible et forte en réunissant les différents métiers de la profession représentés par des élus charismatiques et expérimentés. Il doit faire place aux entrepreneurs de la nouvelle génération qui assureront sa pérennité.
Le Snav de demain doit prendre de nouvelles marques. Il a six mois pour trouver un nouvel élan, revoir ses fondamentaux, hiérarchiser ses priorités, établir les règlements propres aux différents métiers et procéder à de nouvelles élections.
Une fondation « Snav » sur le tourisme durable
L'Europe, les relations sociales à l'intérieur des entreprises, les partenariats avec les institutions publiques ou privées, la gestion d'une crise avec la Réunion en exemple ... Sans véritablement de fil rouge, les thèmes abordés furent nombreux, récurrents pour certains, novateurs dans le cadre d’une convention du Snav pour d’autres.
Ainsi, l’intervention de Jean-François Rial sur le tourisme durable et le réchauffement de la planète a pratiquement fait le plein : « Le tourisme durable qui regroupe le social, l’environnement et tout ce qui touche à la protection des cultures est un devoir pour la profession. Au-delà du devoir moral, il est une nécessité économique. L’extrême pauvreté est le nid de l’instabilité géopolitique mondiale », expliquera le président de Voyageurs du Monde
Bruno Gallois, président de Marsans, a proposé que le Snav soit à l’origine d’une fondation dédiée au tourisme durable qui se fixerait des objectifs de financement. La proposition fit l’unanimité dans la salle. On peut imaginer que cette fondation pourrait aussi harmoniser les opérations menées individuellement et en toute discrétion par bon nombre de professionnels du tourisme.
Encore faudra-t-il trouver les bonnes volontés qui mettront en place un tel projet et lanceront une enquête auprès de l’ensemble des professionnels du tourisme pour répertorier leurs propres démarches.
Les concentrations professionnelles auxquelles nous assistons en Europe fut un sujet abordé en marge des rencontres de Cadix par le président du Snav. Que deux TO majors imposent leur dictat à 27 millions de clients potentiels est une éventualité qui inquiète visiblement Georges Colson.
Convention collective : reprise du dialogue avant l'été
La convention collective, le statut des guides, les projets sociaux à trois ans sont les grands chantiers de la commission des affaires sociales et de la formation présidée par Guy Besnard. Ces chantiers sont en suspens puisque les négociations avec les partenaires sociaux furent rompues en juillet 2006.
"Les discussions n'avançaient plus mais la rupture fait partie de la négociation sociale" a dit Guy Besnard qui connaît le secteur. Il semble qu'il y ait quelques points d'accord et des objectifs communs à propos, notamment, de la classification des rôles, d'une modernisation de la grille et de la mise en place d'un calendrier. Le dialogue avec les représentants syndicaux devrait reprendre "incessamment", de toutes façons, avant l'été.
Le SNAV veut faire par ailleurs d'une contrainte légale, le rapport de branche, un outil de communication, de marketing et d'attractivité. Pour le concrétiser il a besoin de données économiques fiables. A cet effet un questionnaire a été adressé aux adhérents avec peu de retour. A savoir pour qui s'inquiéterait de quelques "fuites" : l’enquête est anonyme…
Pour les Guide,s le Snav entend mettre en place un contrat d'usage créateur d'une sécurité juridique
Les "jeunes" sont donnant-donnant
Comment vaincre le conflit des générations et mieux comprendre et employer les jeunes qui arrivent sur le marché ? Pour l’expert en sociologie, Hubert Landier, intervenant à Cadix, l’entreprise doit tenir compte de l’évolution des comportements d’une génération à une autre.
Les enquêtes montrent que les tensions résultent soit des rapports dégradés entre jeunes et anciens soit des rapports difficiles qu’entretiennent les jeunes avec des règles du jeu qui ont été définies et imposées par des dirigeants appartenant à la génération précédente. Et il a dressé le tableau ou plutôt le mode d'emploi. En voici un aperçu :
« Les jeunes rejettent l'autorité pyramidale et ne se reconnaissent pas dans les institutions. Ils ont horreur des organisations longues et lourdes. Ce qu'ils redoutent le plus c'est l'ennui au travail, la routine. Connectés en permanence, ils ont une vraie capacité à s'organiser rapidement en réseaux. Ils savent s'adapter à l'incertitude du lendemain et assument la précarité. Ils recherchent une éthique professionnelle. Ils sont "donnant-donnant" et veulent qu'on soit clair sur les droits et devoirs de chacun. »
Les offices de tourisme étrangers : des partenaires à part entière
"Nos clients peuvent devenir vos clients », a dit en substance Bruno Moerman, président de l'ADONET qui regroupe en association 51 pays, c'est à dire la quasi totalité des offices de tourisme étrangers représentés en France. Et de fait, leur partenariat est omniprésent.
Selon leurs budgets, la représentativité de leur marché, leur position géographique dans le monde, ils s'emploient à faire valoir leur destination auprès des professionnels du tourisme en participant aux salons, en organisant des workshops, des voyages d'études, des sessions de formation.
Petite suggestion de Georges Colson : que les nombreux messages publicitaires développés par les OT étrangers en France fassent valoir leur partenariat avec les agences de voyages.
Demain : II - Suite et fin des 2e Rencontres des Métiers du Voyage et du Tourisme