Plus de trois mois après sa disparition quelque part dans l'Océan Indien, le Boeing MH370 de la compagnie Malaysia est encore dans toutes les mémoires.
Ce drame a plombé les comptes de la compagnie, avec une perte de 100 millions d’euros sur les trois premiers mois de l’année, et une chute du marché chinois de 60%.
Mais en France, l'impact a été beaucoup plus mesuré. (Voir l'interview de Jean-François Raudin, Responsable Commercial et Marketing France en bas d'article)
Les clients semblent avoir confiance dans une compagnie classée 5 étoiles par Skytrax.
Depuis mars 2013, Malaysia a troqué son B 777 contre un A380 afin d'opérer son vol quotidien entre Paris et Kuala Lumpur. Soit une capacité additionnelle de 75%.
Avant d'embarquer, ses passagers classe affaires ont accès au salon Première Air France. (Les passagers first sont eux au salon Icare d'ADP)
Cet espace est géré par Air France mais ne lui appartient pas. "Nous avons simplement un rôle d'assistance" nous précise le service de presse, visiblement gêné par la question.
En effet, ce lieu est à des années lumières des standards actuels, et notamment du salon Star Alliance, situé à l'étage au dessus et rénové en mai dernier.
L'espace dans lequel les passagers business de Malaysia prennent place est vieillot, bas de plafond, avec des toilettes à l'extérieur. Aucun plat chaud n'est proposé avant le départ. Mais surtout, il se trouve avant les contrôles de sécurités.
"Nous n'avons pas d'autre choix, mais il est vrai que ce salon aurait besoin d'un coup de jeune" avoue Jean-François Raudin, Responsable Commercial et Marketing France de Malaysia.
La compagnie aurait préféré être au T2 pour se rapprocher de ses partenaires de oneworld et ainsi bénéficier de leurs lounges, mais faute de place au contact, elle a préféré se rabattre sur le T1.
"Le choix en terme de salon est très limité au terminal 1. Cependant, n'avons ne déplorons pas de retour négatifs, car les Français savent que les installations sont assez anciennes" poursuit Jean-François Raudin.
La différence est également flagrante au retour à l'aéroport de Kuala Lumpur. Le salon de Malaysia rouvert en février dernier après 3 mois de rénovations est moderne luxueux et confortable.
Il s'étend sur 4000 m2 avec un total de 439 sièges et propose tous les services qu'attendent les voyageurs d'affaires : de larges buffets avec de nombreux choix de plat, un bar, des douches.
De quoi se reposer avant de prendre le vol de nuit, qui décolle à 23h40 heures
Ce drame a plombé les comptes de la compagnie, avec une perte de 100 millions d’euros sur les trois premiers mois de l’année, et une chute du marché chinois de 60%.
Mais en France, l'impact a été beaucoup plus mesuré. (Voir l'interview de Jean-François Raudin, Responsable Commercial et Marketing France en bas d'article)
Les clients semblent avoir confiance dans une compagnie classée 5 étoiles par Skytrax.
Depuis mars 2013, Malaysia a troqué son B 777 contre un A380 afin d'opérer son vol quotidien entre Paris et Kuala Lumpur. Soit une capacité additionnelle de 75%.
Avant d'embarquer, ses passagers classe affaires ont accès au salon Première Air France. (Les passagers first sont eux au salon Icare d'ADP)
Cet espace est géré par Air France mais ne lui appartient pas. "Nous avons simplement un rôle d'assistance" nous précise le service de presse, visiblement gêné par la question.
En effet, ce lieu est à des années lumières des standards actuels, et notamment du salon Star Alliance, situé à l'étage au dessus et rénové en mai dernier.
L'espace dans lequel les passagers business de Malaysia prennent place est vieillot, bas de plafond, avec des toilettes à l'extérieur. Aucun plat chaud n'est proposé avant le départ. Mais surtout, il se trouve avant les contrôles de sécurités.
"Nous n'avons pas d'autre choix, mais il est vrai que ce salon aurait besoin d'un coup de jeune" avoue Jean-François Raudin, Responsable Commercial et Marketing France de Malaysia.
La compagnie aurait préféré être au T2 pour se rapprocher de ses partenaires de oneworld et ainsi bénéficier de leurs lounges, mais faute de place au contact, elle a préféré se rabattre sur le T1.
"Le choix en terme de salon est très limité au terminal 1. Cependant, n'avons ne déplorons pas de retour négatifs, car les Français savent que les installations sont assez anciennes" poursuit Jean-François Raudin.
La différence est également flagrante au retour à l'aéroport de Kuala Lumpur. Le salon de Malaysia rouvert en février dernier après 3 mois de rénovations est moderne luxueux et confortable.
Il s'étend sur 4000 m2 avec un total de 439 sièges et propose tous les services qu'attendent les voyageurs d'affaires : de larges buffets avec de nombreux choix de plat, un bar, des douches.
De quoi se reposer avant de prendre le vol de nuit, qui décolle à 23h40 heures
Une classe affaires confortable
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Mais revenons à Paris. Ce lounge business n'invitant ni au repos ni à la détente, nous embarquons rapidement à bord de l'avion, dans l'un des 66 sièges business situés sur le pont supérieur de cet A 380.
Les hôtesses, très élégantes dans leur robe traditionnelles "kebaya", nous offrent avant le décollage un verre de bienvenue, dont un cocktail Calamansi, boisson traditionnelle très sucrée.
Une trousse de toilette est distribuée, avec quelques échantillons, ainsi que des chaussons.
Les fauteuils sont configurés en trois rangées de deux sièges. Ils mesurent 56 cm de large pour 183cm de longueur et s'allongent à 180°. Un véritable lit dont profite bien plus en vol de nuit qu'en journée.
Car le vol Paris-Kuala Lumpur décolle à 12 heures, une opération retransmise en direct sur l'écran de format 16:9 grâce à une caméra placée sur la dérive arrière de l'appareil.
Les 12h30 de trajet défilent toujours assez vite quand on voyage en classe affaires.
D'autant que le déjeuner est servi rapidement. L'hôtesse déplie une nappe blanche sur la tablette dont la taille semble plutôt étroite pour une classe affaires.
Le menu, traduit en Français, change tous les mois. Les passagers peuvent également réserver à l'avance un plat spécial, à choisir parmi 200 propositions.
Pour débuter le service, on goûte aux brochettes de poulet ou de bœuf, marinées dans un mélange de curcuma, d'ail et de citronnelle. Une spécialité du pays.
Quatre plats chauds sont proposés : des lasagnes au crabe, signées du chef Michel Quissac, du poulet Ayam Masak, du bœuf braisé ou un filet d'agneau en croute de pistache.
A la fin du repas, une bouteille d'Evian est déposée sur le bord du siège.
Une fois rassasié, il est temps de s'attaquer au programme de divertissements. La compagnie propose 76 films au choix, dont une soixantaine européens ou américains.
Malheureusement, bien peu proposent une version française ou des sous-titres en Anglais. Et la sélection reste assez classique, comportant peu de nouveautés récentes.
Un bémol qui n'entache pas ce vol très agréable, qui conviendra parfaitement aux voyageurs d'affaires nombreux sur cette destination.
Les hôtesses, très élégantes dans leur robe traditionnelles "kebaya", nous offrent avant le décollage un verre de bienvenue, dont un cocktail Calamansi, boisson traditionnelle très sucrée.
Une trousse de toilette est distribuée, avec quelques échantillons, ainsi que des chaussons.
Les fauteuils sont configurés en trois rangées de deux sièges. Ils mesurent 56 cm de large pour 183cm de longueur et s'allongent à 180°. Un véritable lit dont profite bien plus en vol de nuit qu'en journée.
Car le vol Paris-Kuala Lumpur décolle à 12 heures, une opération retransmise en direct sur l'écran de format 16:9 grâce à une caméra placée sur la dérive arrière de l'appareil.
Les 12h30 de trajet défilent toujours assez vite quand on voyage en classe affaires.
D'autant que le déjeuner est servi rapidement. L'hôtesse déplie une nappe blanche sur la tablette dont la taille semble plutôt étroite pour une classe affaires.
Le menu, traduit en Français, change tous les mois. Les passagers peuvent également réserver à l'avance un plat spécial, à choisir parmi 200 propositions.
Pour débuter le service, on goûte aux brochettes de poulet ou de bœuf, marinées dans un mélange de curcuma, d'ail et de citronnelle. Une spécialité du pays.
Quatre plats chauds sont proposés : des lasagnes au crabe, signées du chef Michel Quissac, du poulet Ayam Masak, du bœuf braisé ou un filet d'agneau en croute de pistache.
A la fin du repas, une bouteille d'Evian est déposée sur le bord du siège.
Une fois rassasié, il est temps de s'attaquer au programme de divertissements. La compagnie propose 76 films au choix, dont une soixantaine européens ou américains.
Malheureusement, bien peu proposent une version française ou des sous-titres en Anglais. Et la sélection reste assez classique, comportant peu de nouveautés récentes.
Un bémol qui n'entache pas ce vol très agréable, qui conviendra parfaitement aux voyageurs d'affaires nombreux sur cette destination.
Jean-François Raudin : " Les Français continuent de voyager avec Malaysia"
TourMag.com : Est-ce que la disparition du vol MH370 a eu des conséquences sur le marché français ?
Jean-François Raudin : C'est un marché qui a plutôt bien résisté. Nous avons reçu seulement 7 demandes de remboursements et les réservations ont chuté de 40% dans les trois jours suivant l'accident. Mais aujourd'hui, la situation est revenue à la normale, avec un rythme de 380 à 400 réservations par jour.
TourMag.com : Quelles sont les destinations des Français qui voyagent sur votre compagnie ?
Jean-François Raudin : Sur les douze derniers mois, nous avons transporté 72 188 passagers au départ de Charles de Gaulle.
Leur première destination reste Bali, avec 14 500 passagers. Vient ensuite bien entendu Kuala Lumpur (9 500 passagers) puis Phnom Penh (7400 passagers) surtout pour une clientèle affinitaire. L'île de Ko Samui en Thaïlande a été l'une des révélation de l'année, avec 6800 pax, tout comme Auckland (4000 pax) grâce au lancement d'un vol quotidien. Jakarta reste une valeur sûre (3000 pax) tout comme Bangkok (2500 pax) et Phuket (6500 pax)
TourMag.com : Vous êtes passé en A380 sur Kuala Lumpur : avez-vous atteint vos objectifs en terme de taux de remplissage ?
Jean-François Raudin : Tout à fait, nous comptons 88% en économie et 76% en business. Kuala Lumpur est avant tout une destination affaires, dont le tarif reste assez élevé. La concurrence est beaucoup moins agressive que sur la Thaïlande par exemple, où il est plus difficile de garder un yield correct.
Jean-François Raudin : C'est un marché qui a plutôt bien résisté. Nous avons reçu seulement 7 demandes de remboursements et les réservations ont chuté de 40% dans les trois jours suivant l'accident. Mais aujourd'hui, la situation est revenue à la normale, avec un rythme de 380 à 400 réservations par jour.
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Jean-François Raudin : Sur les douze derniers mois, nous avons transporté 72 188 passagers au départ de Charles de Gaulle.
Leur première destination reste Bali, avec 14 500 passagers. Vient ensuite bien entendu Kuala Lumpur (9 500 passagers) puis Phnom Penh (7400 passagers) surtout pour une clientèle affinitaire. L'île de Ko Samui en Thaïlande a été l'une des révélation de l'année, avec 6800 pax, tout comme Auckland (4000 pax) grâce au lancement d'un vol quotidien. Jakarta reste une valeur sûre (3000 pax) tout comme Bangkok (2500 pax) et Phuket (6500 pax)
TourMag.com : Vous êtes passé en A380 sur Kuala Lumpur : avez-vous atteint vos objectifs en terme de taux de remplissage ?
Jean-François Raudin : Tout à fait, nous comptons 88% en économie et 76% en business. Kuala Lumpur est avant tout une destination affaires, dont le tarif reste assez élevé. La concurrence est beaucoup moins agressive que sur la Thaïlande par exemple, où il est plus difficile de garder un yield correct.