Donald Trump a nommé Jared Isaacman à la tête de la NASA l'agence spatiale américaine - Depositphotos.com Auteur sergey.miami2you.com
Dans notre article du Mardi 19 Novembre 2024 intitulé ’Avec Donald Trump : Make Space Great Again’, nous écrivions à propos de la politique spatiale souhaitée par le futur 47ème Président des Etats-Unis : « Perdre la course à la Lune dont les chinois ont fixé leur alunissage en 2030, serait une humiliation mondiale pour l’Amérique, comme l’a été l’échec de l’Union soviétique dans la première course à l’espace. »
C’est pourquoi nous poursuivions : « Il apparait vraisemblable que le Patron de la Nasa ne sera pas renouvelé et que le coût consacré au vol habité va impliquer des coupes sombres dans certains programmes comme : l'observation de la Terre, l'astronomie et d’autres programmes scientifiques notamment celui sur l’étude du climat, alors que Joe Biden avait au cours de son mandat élevé le changement climatique au rang de priorité de la NASA comme jamais auparavant. »
En nommant à la tête de la NASA Jared Isaacman, c’est désormais chose faite.
Donald Trump pendant tout son premier mandat de janvier 2017 à janvier 2021 a toujours montré un engagement constant en faveur de l’espace : « Défendre les intérêts américains dans l'espace, serait une grande chose, non seulement pour les emplois et pour le reste, mais ce serait aussi une grande chose pour la psyché de notre pays. »
Aujourd’hui, ce qui change, c’est qu’il prend une position forte et déterminée sur le développement des vols habités, donc du tourisme spatial, et ce au détriment peut-être de certains programmes comme : l'observation de la Terre, l'astronomie et d’autres programmes scientifiques notamment celui sur l’étude du climat.
La nomination de Jared Isaacman, un proche d’Elon Musk, à la tête de la Nasa en est la meilleure preuve, notamment quand on sait que ce dernier à été le financier et l’instigateur:
- de la mission "Inspiration 4", où en septembre 2021, en compagnie de deux femmes et un homme pendant trois jours cet équipage a évolué autour de la Terre à environ 570 km d’altitude, soit environ 130 km plus haut que la Station spatiale internationale
- et dernièrement la mission Polaris Dawn, qui s’est envolé le 10 septembre dernier avec à son bord Jared Isaacman, Scott Poteet ancien pilote de l’armée de l’air, ainsi que deux ingénieurs de SpaceX, Anna Menon et Sarah Gillis, qui au cours des cinq jours de la mission ont mené 36 expériences pour 23 institutions internationales, dont les tests de la future combinaison spatiale de SpaceX, et surtout : réalisés une sortie dans l’espace, la première pour un privé.
C’est pourquoi nous poursuivions : « Il apparait vraisemblable que le Patron de la Nasa ne sera pas renouvelé et que le coût consacré au vol habité va impliquer des coupes sombres dans certains programmes comme : l'observation de la Terre, l'astronomie et d’autres programmes scientifiques notamment celui sur l’étude du climat, alors que Joe Biden avait au cours de son mandat élevé le changement climatique au rang de priorité de la NASA comme jamais auparavant. »
En nommant à la tête de la NASA Jared Isaacman, c’est désormais chose faite.
Donald Trump pendant tout son premier mandat de janvier 2017 à janvier 2021 a toujours montré un engagement constant en faveur de l’espace : « Défendre les intérêts américains dans l'espace, serait une grande chose, non seulement pour les emplois et pour le reste, mais ce serait aussi une grande chose pour la psyché de notre pays. »
Aujourd’hui, ce qui change, c’est qu’il prend une position forte et déterminée sur le développement des vols habités, donc du tourisme spatial, et ce au détriment peut-être de certains programmes comme : l'observation de la Terre, l'astronomie et d’autres programmes scientifiques notamment celui sur l’étude du climat.
La nomination de Jared Isaacman, un proche d’Elon Musk, à la tête de la Nasa en est la meilleure preuve, notamment quand on sait que ce dernier à été le financier et l’instigateur:
- de la mission "Inspiration 4", où en septembre 2021, en compagnie de deux femmes et un homme pendant trois jours cet équipage a évolué autour de la Terre à environ 570 km d’altitude, soit environ 130 km plus haut que la Station spatiale internationale
- et dernièrement la mission Polaris Dawn, qui s’est envolé le 10 septembre dernier avec à son bord Jared Isaacman, Scott Poteet ancien pilote de l’armée de l’air, ainsi que deux ingénieurs de SpaceX, Anna Menon et Sarah Gillis, qui au cours des cinq jours de la mission ont mené 36 expériences pour 23 institutions internationales, dont les tests de la future combinaison spatiale de SpaceX, et surtout : réalisés une sortie dans l’espace, la première pour un privé.
Qui est Jared Isaacman ?
Ce milliardaire de 41 ans, self-made-man et ami d'Elon Musk, tout comme Bezos ou Gates, a créé, dans le sous-sol du garage de la maison familiale, à l’âge de 16 ans, son compagnie qui deviendra Shift4 Payments, spécialisée dans le traitement des paiements, qui traite aujourd’hui plus de 260 milliards de dollars de transactions par an, couvrant plus d’un tiers des restaurants et des hôtels outre-Atlantique.
Également, il a été cofondateur de Draken International, qui participe activement à la formation des élèves pilotes de l’armée de l’air américaine et dont il a vendu ses parts.
Isaacman est né le 11 février 1983 à l'hôpital Overlook de Summit, dans le New Jersey et a fréquenté l'Université aéronautique Embry-Riddle où il a obtenu un baccalauréat en aéronautique professionnelle.
Pilote chevronné, il est qualifié pour voler sur plusieurs avions à réaction militaires et a battu le record du monde de tour du monde en jet léger, réalisant le vol en 61 heures 51 minutes et 15 secondes, soit environ 20 heures de moins que le record précédent de 82 heures.
Le 15 septembre 2021, Isaacman s’envole comme commandant de la mission Inspiration4, le premier vol spatial habité privé et en septembre 2024, Isaacman a commandé la mission Polaris Dawn , qui fait partie d'un programme de vols spatiaux habités appelé programme Polaris et à cette occasion réalise à près de 1 400 km la première sortie dans l’espace réalisé par un ‘’privé’’.
Également, il a été cofondateur de Draken International, qui participe activement à la formation des élèves pilotes de l’armée de l’air américaine et dont il a vendu ses parts.
Isaacman est né le 11 février 1983 à l'hôpital Overlook de Summit, dans le New Jersey et a fréquenté l'Université aéronautique Embry-Riddle où il a obtenu un baccalauréat en aéronautique professionnelle.
Pilote chevronné, il est qualifié pour voler sur plusieurs avions à réaction militaires et a battu le record du monde de tour du monde en jet léger, réalisant le vol en 61 heures 51 minutes et 15 secondes, soit environ 20 heures de moins que le record précédent de 82 heures.
Le 15 septembre 2021, Isaacman s’envole comme commandant de la mission Inspiration4, le premier vol spatial habité privé et en septembre 2024, Isaacman a commandé la mission Polaris Dawn , qui fait partie d'un programme de vols spatiaux habités appelé programme Polaris et à cette occasion réalise à près de 1 400 km la première sortie dans l’espace réalisé par un ‘’privé’’.
L'influence d'Elon Musk ?
Il parait évident que dans cette nomination et dans cette détermination de Donald Trump pour le "vol habité", l’influence d’Elon Musk a du certainement beaucoup jouer.
N’oublions pas par exemple, que la sortie dans l’espace de Jared Isaacman, faisait partie du programme Polaris, qui est le fruit d’une collaboration entre Jared Isaacman et SpaceX.
Les conditions financières de ce partenariat qui restent confidentielles laissent néanmoins entendre qu’Isaacman aurait investi 200 millions de dollars de sa fortune personnelle pour diriger en 2021 la mission orbitale Inspiration4 de SpaceX.
C’est pourquoi le choix du futur président de la Nasa pourrait poser un conflit d’intérêts, compte tenu des liens financiers entre Jared Isaacman, chef de l’entreprise financière Shift4, et Elon Musk, patron de SpaceX.
Quoi qu’il en soit et l’avenir nous le dira, comme le souligne le site Futura : « Jared Isaacman à la tête de la Nasa est un choix qui reflète parfaitement la vision d’Elon Musk. Mais encore faut-il qu'il parvienne à la mettre en œuvre, lui qui n'a pas vraiment d'expérience en politique, l'essentiel de la mission de l'administrateur de la Nasa, à savoir : négocier le budget annuel avec le Congrès. »
N’oublions pas par exemple, que la sortie dans l’espace de Jared Isaacman, faisait partie du programme Polaris, qui est le fruit d’une collaboration entre Jared Isaacman et SpaceX.
Les conditions financières de ce partenariat qui restent confidentielles laissent néanmoins entendre qu’Isaacman aurait investi 200 millions de dollars de sa fortune personnelle pour diriger en 2021 la mission orbitale Inspiration4 de SpaceX.
C’est pourquoi le choix du futur président de la Nasa pourrait poser un conflit d’intérêts, compte tenu des liens financiers entre Jared Isaacman, chef de l’entreprise financière Shift4, et Elon Musk, patron de SpaceX.
Quoi qu’il en soit et l’avenir nous le dira, comme le souligne le site Futura : « Jared Isaacman à la tête de la Nasa est un choix qui reflète parfaitement la vision d’Elon Musk. Mais encore faut-il qu'il parvienne à la mettre en œuvre, lui qui n'a pas vraiment d'expérience en politique, l'essentiel de la mission de l'administrateur de la Nasa, à savoir : négocier le budget annuel avec le Congrès. »
No comment, du côté du président de la NASA
Suite à la nomination de Jared Isaacman à la tête de la Nasa, Elon Musk a déclaré : « La passion de Jared pour l'espace, son expérience d'astronaute et son dévouement à repousser les limites de l'exploration, à percer les mystères de l'univers et à faire progresser la nouvelle économie spatiale font de lui la personne idéale pour diriger la Nasa vers une nouvelle ère audacieuse. »
Tant qu’à l’intéressé, il a déclaré de son côté : « Lors de ma dernière mission dans l’espace, mon équipage et moi-même avons voyagé plus loin de la Terre que quiconque depuis plus d’un demi-siècle. Je peux affirmer avec certitude que cette deuxième ère spatiale ne fait que commencer. L’espace recèle un potentiel sans précédent de percées dans les domaines de la fabrication, de la biotechnologie, de l’exploitation minière et peut-être même de nouvelles sources d’énergie. Il y aura inévitablement une économie spatiale florissante, qui offrira à d’innombrables personnes la possibilité de vivre et de travailler dans l’espace. Je peux affirmer avec certitude que cette deuxième ère spatiale ne fait que commencer. »
Cela ne surprendra personne, que du côté de la NASA et de son Président Bill Nelson qui dirige l'agence spatiale des Etats-Unis depuis le 3 mai 2021 et ex-sénateur du Parti démocrate et astronaute, qui avait voyagé dans l'espace à bord de la navette Columbia, le ‘’no comment’’ est de rigueur.
Tant qu’à l’intéressé, il a déclaré de son côté : « Lors de ma dernière mission dans l’espace, mon équipage et moi-même avons voyagé plus loin de la Terre que quiconque depuis plus d’un demi-siècle. Je peux affirmer avec certitude que cette deuxième ère spatiale ne fait que commencer. L’espace recèle un potentiel sans précédent de percées dans les domaines de la fabrication, de la biotechnologie, de l’exploitation minière et peut-être même de nouvelles sources d’énergie. Il y aura inévitablement une économie spatiale florissante, qui offrira à d’innombrables personnes la possibilité de vivre et de travailler dans l’espace. Je peux affirmer avec certitude que cette deuxième ère spatiale ne fait que commencer. »
Cela ne surprendra personne, que du côté de la NASA et de son Président Bill Nelson qui dirige l'agence spatiale des Etats-Unis depuis le 3 mai 2021 et ex-sénateur du Parti démocrate et astronaute, qui avait voyagé dans l'espace à bord de la navette Columbia, le ‘’no comment’’ est de rigueur.
Michel MESSAGER
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.