Jean-Baptiste Lemoyne : "Il faut éviter de tomber dans une guerre de destination. nous devrons porter une message fort au niveau national" - DR Photo MEAE
Une nouvelle fois Jean-Baptiste Lemoyne a donné rendez-vous à la presse mardi 21 avril 2020 pour faire le point sur les sujets abordés dans le cadre du comité de filière tourisme.
Les conditions d'une reprise progressive du secteur faisaient partie des sujets mis sur la table. Pré-requis indispensable à cette reprise encore lointaine : des conditions sanitaires permettant d'assurer la sécurité des salariés et des consommateurs.
"En l'absence de vaccin, d'immunité collective et de traitement, il faudra conserver les gestes barrières, explique Jean-Baptiste Lemoyne avant d'ajouter "Nous travaillons sur l'adaptation du secteur à cette donne. Pour ce faire nous avons sollicité les contributions des professionnels du tourisme. Sébastien Bazin (PDG d'Accor ndlr) pilote notamment ce sujet pour le secteur HCR (Hôtel Café Restaurant)"
Car si les conditions sanitaires le permettent "ce sera la destination France qui sera la destination des Français. C'est un appel que nous lancerons le moment venu. Il y aura cette envie de France un besoin d'oxygène et de se retrouver" a déclaré le Secrétaire d'Etat. Et dans ce cadre, "le tourisme social sera un pan important de la réponse, nous travaillons avec ses représentants"
Comment alors promouvoir cette offre ? Jean-Baptiste Lemoyne a apporté quelques éléments de réponse : "Très clairement il faudra faire des échanges en matière de promotion. Il faut éviter de tomber dans une guerre de destination. Nous devrons porter une communication forte sur la destination France en elle-même et le travail sur les territoires sera de porter l'information sur l'offre touristique accessible, car celle-ci sera incomplète et forcément différente. Il faudra un grand message national complété par celui des régions sur l'offre."
Enfin concernant l'ouverture des plages "c'est un sujet qui doit être instruit et documenté, à ce propos nous regardons ce qui se passe ailleurs" et de citer l'exemple de l'Australie où il n'est pas possible pour les Australiens de stationner sur la plage alors qu'ils peuvent s'adonner à des activités nautiques et sportives en mer.
Les conditions d'une reprise progressive du secteur faisaient partie des sujets mis sur la table. Pré-requis indispensable à cette reprise encore lointaine : des conditions sanitaires permettant d'assurer la sécurité des salariés et des consommateurs.
"En l'absence de vaccin, d'immunité collective et de traitement, il faudra conserver les gestes barrières, explique Jean-Baptiste Lemoyne avant d'ajouter "Nous travaillons sur l'adaptation du secteur à cette donne. Pour ce faire nous avons sollicité les contributions des professionnels du tourisme. Sébastien Bazin (PDG d'Accor ndlr) pilote notamment ce sujet pour le secteur HCR (Hôtel Café Restaurant)"
Car si les conditions sanitaires le permettent "ce sera la destination France qui sera la destination des Français. C'est un appel que nous lancerons le moment venu. Il y aura cette envie de France un besoin d'oxygène et de se retrouver" a déclaré le Secrétaire d'Etat. Et dans ce cadre, "le tourisme social sera un pan important de la réponse, nous travaillons avec ses représentants"
Comment alors promouvoir cette offre ? Jean-Baptiste Lemoyne a apporté quelques éléments de réponse : "Très clairement il faudra faire des échanges en matière de promotion. Il faut éviter de tomber dans une guerre de destination. Nous devrons porter une communication forte sur la destination France en elle-même et le travail sur les territoires sera de porter l'information sur l'offre touristique accessible, car celle-ci sera incomplète et forcément différente. Il faudra un grand message national complété par celui des régions sur l'offre."
Enfin concernant l'ouverture des plages "c'est un sujet qui doit être instruit et documenté, à ce propos nous regardons ce qui se passe ailleurs" et de citer l'exemple de l'Australie où il n'est pas possible pour les Australiens de stationner sur la plage alors qu'ils peuvent s'adonner à des activités nautiques et sportives en mer.
Point sur les aides aux entreprises
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Sur le volet des aides, le projet de loi de finances rectificative n°2, adopté par l’Assemblée nationale le 18 avril et en première lecture actuellement au Sénat prévoit de ré-hausser le montant du fonds de solidarité dédiés aux TPE de moins de 10 salariés, travailleurs indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales affectés par la crise liée au coronavirus.
Le montant de l'aide devrait ainsi passer de 2000 € à 5000 € et les entreprise en procédure de sauvegarde et redressement judiciaire y sont désormais éligibles.
Sur le PGE (Prêt Garanti par l'Etat), le Secrétaire d'Etat a appelé à raccourcir les délais de réponse. "Actuellement 42% des entreprises attendent encore une réponse et en l'absence de cette réponse l'Etat ne peut pas saisir le médiateur de crédit" explique Jean-Baptiste Lemoyne.
27000 entreprises du secteur du tourisme ont obtenu un accord pour un PGE, soit 8000 entreprises de plus que la semaine dernière, représentant un total de 2,4 milliards d'euros.
1,4 milliards d'euros sont également en cours d'instruction.
Enfin, 16% de l'activité partielle concerne le secteur du tourisme, représentant 6 milliards d'euros pris en charge par l'Etat au cours de 4 dernières semaines.
Le montant de l'aide devrait ainsi passer de 2000 € à 5000 € et les entreprise en procédure de sauvegarde et redressement judiciaire y sont désormais éligibles.
Sur le PGE (Prêt Garanti par l'Etat), le Secrétaire d'Etat a appelé à raccourcir les délais de réponse. "Actuellement 42% des entreprises attendent encore une réponse et en l'absence de cette réponse l'Etat ne peut pas saisir le médiateur de crédit" explique Jean-Baptiste Lemoyne.
27000 entreprises du secteur du tourisme ont obtenu un accord pour un PGE, soit 8000 entreprises de plus que la semaine dernière, représentant un total de 2,4 milliards d'euros.
1,4 milliards d'euros sont également en cours d'instruction.
Enfin, 16% de l'activité partielle concerne le secteur du tourisme, représentant 6 milliards d'euros pris en charge par l'Etat au cours de 4 dernières semaines.