"La situation sanitaire de notre pays s'est dégradée ses derniers jours" a déclaré Jean Castex - Capture écran
"Cela fait presque un an que nous faisons face à la plus grave crise sanitaire de notre histoire récente" a déclaré en préambule, Jean Castex, Premier Ministre lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi 25 février.
"La situation sanitaire de notre pays s'est dégradée ses derniers jours" a t-il précisé. "Hier nous avons eu plus de 30 000 cas de contamination, un chiffre que nous n'avons plus atteint depuis octobre dernier. Le virus progresse en France comme partout en Europe. (...) Il se passe quelque chose depuis quelques jours." a ajouté le Premier Ministre.
Sur les variants, Jean Castex a précisé que le variant anglais concerne la moitié des personnes atteintes en France.
"La situation sanitaire de notre pays s'est dégradée ses derniers jours" a t-il précisé. "Hier nous avons eu plus de 30 000 cas de contamination, un chiffre que nous n'avons plus atteint depuis octobre dernier. Le virus progresse en France comme partout en Europe. (...) Il se passe quelque chose depuis quelques jours." a ajouté le Premier Ministre.
Sur les variants, Jean Castex a précisé que le variant anglais concerne la moitié des personnes atteintes en France.
Mener une concertation avec les élus
Autres articles
-
Jean Castex : le pass vaccinal entrera en vigueur lundi
-
Jean Castex : ouverture des terrasses, commerces, lieux culturels... la liste définitive n'est pas fixée
-
Vacances d'hiver : "les opérations de contrôle dans les aéroports seront particulièrement renforcées"
-
Jean Castex : les remontées mécaniques n'ouvriront pas tout de suite, les restaurants pas avant mi-février
-
La vaccination se déroulera en 3 étapes annonce le gouvernement
SI le confinement a pu être retardé, il souligne : "le confinement est un levier auquel il faut recourir quand on ne peut pas faire autrement. Il faut tout faire pour le retarder."
"Notre choix de ne pas confiner a une contrepartie : être extrêmement réactif c'est ce que nous avons fait en ciblant les territoires", citant les exemples de Moselle, Mayotte, Dunkerque et Nice.
D'autres régions sont dans le viseur, car "ces territoires cumulent des indicateurs défavorables".
20 départements sont concernés : "toute l’Ile-de-France, une grande partie des Hauts-de- France et de Provence-Alpes-Côte-D’azur, mais aussi les départements du Rhône et de la Drôme, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle, et enfin l’Eure-et-Loir."
"Nous plaçons ces départements en surveillance renforcé". Le gouvernement souhaite mener une concertation avec les élus locaux pour envisager des mesures de freinage si nécessaire.
"Nous ferons un point au terme de ces concertations la semaine prochaine et nous prendrons des mesures renforcées si besoin à compter du week-end de 6 mars".
Enfin concernant la vaccination, la campagne avance a annoncé le Premier Ministre. "A la fin de ce mois de février, plus de 4 millions de vaccins auront été administrés à plus de 3 millions de personnes."
"Notre choix de ne pas confiner a une contrepartie : être extrêmement réactif c'est ce que nous avons fait en ciblant les territoires", citant les exemples de Moselle, Mayotte, Dunkerque et Nice.
D'autres régions sont dans le viseur, car "ces territoires cumulent des indicateurs défavorables".
20 départements sont concernés : "toute l’Ile-de-France, une grande partie des Hauts-de- France et de Provence-Alpes-Côte-D’azur, mais aussi les départements du Rhône et de la Drôme, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle, et enfin l’Eure-et-Loir."
"Nous plaçons ces départements en surveillance renforcé". Le gouvernement souhaite mener une concertation avec les élus locaux pour envisager des mesures de freinage si nécessaire.
"Nous ferons un point au terme de ces concertations la semaine prochaine et nous prendrons des mesures renforcées si besoin à compter du week-end de 6 mars".
Enfin concernant la vaccination, la campagne avance a annoncé le Premier Ministre. "A la fin de ce mois de février, plus de 4 millions de vaccins auront été administrés à plus de 3 millions de personnes."
"D’ici fin mars, les deux tiers des personnes de plus de 75 ans seront vaccinées" prédit Jean Castex et "nous ouvrirons début avril la vaccination aux plus de 65 ans".