Longs Courriers a décidé de suspendre les départs vers le Kenya jusqu'à nouvel ordre. Ce n'est pas de gaieté de cœur que Karim Hammadache, Directeur Commercial du voyagiste, annonçait la nouvelle : "Nous avons été les premiers à défendre la destination au début de ses troubles en se voulant rassurant, mais la situation au Kenya est en train d'empirer. Cette décision a été très difficile pour nous.", précise-t-il.
Pour les clients qui auraient déjà réservé leur voyage, Longs Courriers propose le report du séjour à une date ultérieure, ou l'annulation. De son côté, l’Association des tour opérateurs (CETO) devait prendre position, le 25 janvier, concernant les départs à compter du 6 février. Cette décision a été reportée une première fois au 28 janvier, puis ajournée une seconde fois, lundi soir, au jeudi 31 janvier.
Les insurrections violentes de dimanche au Kenya, et l’annonce du crime des deux touristes allemands, même si ce-dernier n'a pas de lien avec les violences qui secouent le pays ont amené le CETO à la prudence, alors que la situation semblait sur la voie de l'amélioration vendredi et samedi.
Décision jeudi 31 janvier pour le CETO
Conséquence, lundi soir, l’association des voyagistes a préféré reporter toute décision à jeudi : « Nous allons observer ce qui se passe, mais nous ne sommes pas très optimistes. Même les TO les plus favorables, ont basculé dans le défavorable. » explique René-Marc Chikli, président du CETO.
« Ce qui nous préoccupe le plus c’est la délinquance. Il existait déjà une base de délinquance, mais ces événements tragiques, lui donnent encore plus d’ampleur. Autre point noir : nous ne pouvons plus assurer le service, comme il le faudrait. »
La destination déconseillée aux touristes par le Quai d'Orsay
Dans la soirée du lundi 28 janvier, le Quai d’Orsay, a mis à jour sa rubrique Conseils aux voyageurs, et déconseille désormais la destination aux touristes : « Il est déconseillé de se rendre au Kenya, sauf raisons professionnelles impératives, jusqu’à ce que le retour au calme soit constaté sur l’ensemble du territoire. Il est rappelé que les déplacements touristiques vers le Kenya sont formellement déconseillés jusqu’à nouvel ordre. (...) ».
Autre signe, la Grande-Bretagne a aussi remonté d’un cran son degré de vigilance. (Foreign & Commonweath office.
Ces mesures ne devraient pas aller vers un assouplissement, avec hier mardi, l'assassinat d'un député, membre du parti du chef de l'opposition, Raila Odinga qui a ravivé les violences dans le pays.
Pour les clients qui auraient déjà réservé leur voyage, Longs Courriers propose le report du séjour à une date ultérieure, ou l'annulation. De son côté, l’Association des tour opérateurs (CETO) devait prendre position, le 25 janvier, concernant les départs à compter du 6 février. Cette décision a été reportée une première fois au 28 janvier, puis ajournée une seconde fois, lundi soir, au jeudi 31 janvier.
Les insurrections violentes de dimanche au Kenya, et l’annonce du crime des deux touristes allemands, même si ce-dernier n'a pas de lien avec les violences qui secouent le pays ont amené le CETO à la prudence, alors que la situation semblait sur la voie de l'amélioration vendredi et samedi.
Décision jeudi 31 janvier pour le CETO
Conséquence, lundi soir, l’association des voyagistes a préféré reporter toute décision à jeudi : « Nous allons observer ce qui se passe, mais nous ne sommes pas très optimistes. Même les TO les plus favorables, ont basculé dans le défavorable. » explique René-Marc Chikli, président du CETO.
« Ce qui nous préoccupe le plus c’est la délinquance. Il existait déjà une base de délinquance, mais ces événements tragiques, lui donnent encore plus d’ampleur. Autre point noir : nous ne pouvons plus assurer le service, comme il le faudrait. »
La destination déconseillée aux touristes par le Quai d'Orsay
Dans la soirée du lundi 28 janvier, le Quai d’Orsay, a mis à jour sa rubrique Conseils aux voyageurs, et déconseille désormais la destination aux touristes : « Il est déconseillé de se rendre au Kenya, sauf raisons professionnelles impératives, jusqu’à ce que le retour au calme soit constaté sur l’ensemble du territoire. Il est rappelé que les déplacements touristiques vers le Kenya sont formellement déconseillés jusqu’à nouvel ordre. (...) ».
Autre signe, la Grande-Bretagne a aussi remonté d’un cran son degré de vigilance. (Foreign & Commonweath office.
Ces mesures ne devraient pas aller vers un assouplissement, avec hier mardi, l'assassinat d'un député, membre du parti du chef de l'opposition, Raila Odinga qui a ravivé les violences dans le pays.
Trois questions à Eric Landry d'African Safari Club
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TourMaG.com - Comment analysez-vous la situation au Kenya ?
Eric Landry - "La situation au Kenya ne vient pas d'un problème ethnique, mais politique. Lorsqu'on regarde les images à la télévision, on voit que ce sont des jeunes qui se battent entre eux, comme une guerre de gangs. Ils sont instrumentalisés. La communauté internationale aurait dû taper du point sur la table, et intervenir plus tôt. La situation aurait pu être réglée plus rapidement.
TourMaG.com - Comment se passent les départs ?
Eric Landry - "Nous sommes passés à côté de la haute saison. Des clients partent encore, certains d'entre eux ont des intérêts au Kenya. Mais nous avons été contraints de regrouper nos vols, par exemple ceux de Zurich et Stuttgart ont été recentrés sur Mulhouse. "
TourMaG.com - Comment voyez-vous l'avenir ?
Eric Landry - "Il va y avoir du travail pour faire repartir la destination. Nous gérons au jour le jour, au grè des évènements. Dans ces pays la mayonnaise monte très vite mais peut redescendre très vite également. Nous espérons ré-enclencher la destination pour le début juillet. Pour l'heure, concernant les départs pour début février, le groupe n'a encore rien décidé."
Eric Landry - "La situation au Kenya ne vient pas d'un problème ethnique, mais politique. Lorsqu'on regarde les images à la télévision, on voit que ce sont des jeunes qui se battent entre eux, comme une guerre de gangs. Ils sont instrumentalisés. La communauté internationale aurait dû taper du point sur la table, et intervenir plus tôt. La situation aurait pu être réglée plus rapidement.
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