"Nous ne sommes pas un aéroport low-cost ! "
Raghbir Singh Bhall, le manager du nouveau terminal 2 de l'aéroport de Kuala Lumpur, est un peu agacé par la présentation faite dans la presse de KLIA 2, l'acronyme donné à cette nouvelle plateforme.
Et pourtant, ce terminal inauguré en mai dernier a été présenté comme un aéroport dédié aux compagnies low cost.
A tord selon notre interlocuteur. "Nous accueillons tous ceux qui veulent s'installer chez nous" assure-t-il.
Il est vrai que l'endroit tient plus du centre commercial que du vague hangar de campagne, où sont parfois reléguées ce type de compagnies.
Moderne et fort bien équipé, il est très facilement accessible en train direct (et climatisé) depuis le centre ville de Kuala Lumpur en seulement 35 minutes pour 35 ringgit, soit l'équivalent de 8 euros.
A l'intérieur, des hôtesses brandissent des panneaux "ask me", renseignant à loisir les voyageurs perdus dans un dédale de 257 000m² de surface, dont 32 000m² dédiés aux boutiques et restaurants.
"Les passagers peuvent ainsi se restaurer avant d'embarquer à bord de certaines compagnies qui font payer les prestations" avoue quand même le manager. Un aubaine financière pour l'aéroport, qui va partager une partie des recettes.
Raghbir Singh Bhall, le manager du nouveau terminal 2 de l'aéroport de Kuala Lumpur, est un peu agacé par la présentation faite dans la presse de KLIA 2, l'acronyme donné à cette nouvelle plateforme.
Et pourtant, ce terminal inauguré en mai dernier a été présenté comme un aéroport dédié aux compagnies low cost.
A tord selon notre interlocuteur. "Nous accueillons tous ceux qui veulent s'installer chez nous" assure-t-il.
Il est vrai que l'endroit tient plus du centre commercial que du vague hangar de campagne, où sont parfois reléguées ce type de compagnies.
Moderne et fort bien équipé, il est très facilement accessible en train direct (et climatisé) depuis le centre ville de Kuala Lumpur en seulement 35 minutes pour 35 ringgit, soit l'équivalent de 8 euros.
A l'intérieur, des hôtesses brandissent des panneaux "ask me", renseignant à loisir les voyageurs perdus dans un dédale de 257 000m² de surface, dont 32 000m² dédiés aux boutiques et restaurants.
"Les passagers peuvent ainsi se restaurer avant d'embarquer à bord de certaines compagnies qui font payer les prestations" avoue quand même le manager. Un aubaine financière pour l'aéroport, qui va partager une partie des recettes.
Un terminal gigantesque pour soutenir une croissance importante
Autres articles
-
Retour des vols directs Paris - Malaisie : "La France a toujours été un marché clé" [ABO]
-
L’aviation cruciale pour l’Union européenne... sauf pour la France ?
-
Grève contrôleurs aériens : quid du jeudi 19 janvier 2023 ?
-
Bagages manquants : les égarements de la gestion en ligne 🔑
-
Farnborough Airshow 2022 : B737Max, décarbonation, commandes... quel bilan post-covid ? 🔑
Mais dans les faits, la plupart des avions qui décollent ici appartiennent à des low cost.
Le groupe Air Asia truste notamment 80% du trafic au travers de ses nombreuses filiales : Air Asia X, Air Asia Zest (Philippines) Indonesia AirAsia et Thai Air Asia.
Les autres opérateurs sont sur le même modèle : Lion Air (encore sur liste noire) Malindo Air, Tiger Air ou Cebu Pacific.
Ces entreprises ont certainement été séduites par les taxes passagers moins onéreuses que dans le terminal 1, mais aussi par les infrastructures efficaces.
En effet, KLIA 2 a cherché à optimiser ses installations pour réduire au maximum le temps de rotation des appareils. L'une des clés de la réussite économique du modèle low-cost.
KLIA 2 vient remplacer l'ancien terminal low-cost, totalement engorgé. Construit pour accueillir 15 millions de passagers, il débordait à 22 millions en 2013.
Le nouveau a été conçu pour un trafic 45 millions de personnes, pour un coût de construction de 1,3 milliards de dollars.
De quoi soutenir venir la croissance du trafic aérien en Asie.
Selon une étude d'Amadeus, les ventes de billets dans la région ont enregistré une croissance de 9% entre 2011 et 2012.
Sept des dix itinéraires les plus fréquentés de la planète (en nombre de voyageurs) se trouvent ici. Et le taux de pénétration des low-cost est également en croissance, passant 16,5% à 18,6% entre 2011 et 2012.
Le groupe Air Asia truste notamment 80% du trafic au travers de ses nombreuses filiales : Air Asia X, Air Asia Zest (Philippines) Indonesia AirAsia et Thai Air Asia.
Les autres opérateurs sont sur le même modèle : Lion Air (encore sur liste noire) Malindo Air, Tiger Air ou Cebu Pacific.
Ces entreprises ont certainement été séduites par les taxes passagers moins onéreuses que dans le terminal 1, mais aussi par les infrastructures efficaces.
En effet, KLIA 2 a cherché à optimiser ses installations pour réduire au maximum le temps de rotation des appareils. L'une des clés de la réussite économique du modèle low-cost.
KLIA 2 vient remplacer l'ancien terminal low-cost, totalement engorgé. Construit pour accueillir 15 millions de passagers, il débordait à 22 millions en 2013.
Le nouveau a été conçu pour un trafic 45 millions de personnes, pour un coût de construction de 1,3 milliards de dollars.
De quoi soutenir venir la croissance du trafic aérien en Asie.
Selon une étude d'Amadeus, les ventes de billets dans la région ont enregistré une croissance de 9% entre 2011 et 2012.
Sept des dix itinéraires les plus fréquentés de la planète (en nombre de voyageurs) se trouvent ici. Et le taux de pénétration des low-cost est également en croissance, passant 16,5% à 18,6% entre 2011 et 2012.