L'aéroport Marseille Provence souhaite continuer de croître tout en s'engageant dans une démarche de développement durable - Photo : C. Moirenc
L'aéroport Marseille Provence poursuit sa croissance.
"Dans une conjoncture difficile, les événements de 2015 ont eu des conséquences sur le transport aérien. L'aéroport Marseille Provence a néanmoins réussi à faire progresser son trafic", se félicite Jean-Paul Ourliac, président du conseil de surveillance.
La hausse atteint 1% avec un total de 8 260 000 passagers accueillis sur la plateforme en 2015.
"Une année de performances financières et de résultats conformes à nos ambitions, précise Pierre Régis, président du directoire de l'aéroport Marseille Provence. Nous sommes en augmentation, malgré les difficultés rencontrées avec la base opérationnelle d'Air France."
En effet, le repositionnement d'Air France et de Hop! sur les aéroports parisiens a entraîné la disparition de 11 lignes à Marseille en 2015.
"Sans tenir compte de cela, notre croissance de trafic serait de 7,5%", estime Julien Boulay, directeur du marketing.
"Dans une conjoncture difficile, les événements de 2015 ont eu des conséquences sur le transport aérien. L'aéroport Marseille Provence a néanmoins réussi à faire progresser son trafic", se félicite Jean-Paul Ourliac, président du conseil de surveillance.
La hausse atteint 1% avec un total de 8 260 000 passagers accueillis sur la plateforme en 2015.
"Une année de performances financières et de résultats conformes à nos ambitions, précise Pierre Régis, président du directoire de l'aéroport Marseille Provence. Nous sommes en augmentation, malgré les difficultés rencontrées avec la base opérationnelle d'Air France."
En effet, le repositionnement d'Air France et de Hop! sur les aéroports parisiens a entraîné la disparition de 11 lignes à Marseille en 2015.
"Sans tenir compte de cela, notre croissance de trafic serait de 7,5%", estime Julien Boulay, directeur du marketing.
Les parts de l'international et du low-cost progressent
L'aéroport Marseille Provence voit son trafic international croître chaque année.
Sa part a grimpé d'un point en 2015 pour atteindre 59%. Il devrait franchir la barre des 60% dès 2016.
Le trafic low-cost est, lui aussi, en bonne santé à Marseille. Le terminal mp2, qui fêtera son dixième anniversaire, totalise 2 203 824 voyageurs en 2015, soit +12% en un an. C'est la première fois qu'il passe le cap de 2 millions depuis son ouverture.
mp2 concentre désormais 27% du trafic total de l'aéroport Marseille Provence. Et sa part est appelée à progresser dans les années qui viennent.
En 2016, le trafic passagers de la plate-forme devrait à nouveau augmenter et atteindre 8,4 millions de voyageurs.
Une croissance qui sera notamment permise par l'ouverture de 13 nouvelles lignes régulières dès avril 2016 : 5 par Volotea (Rennes, Prague, Naples, Dubrovnik et Faro), 3 par easyJet (Bordeaux, Amsterdam et Glasgow) et une par ASL Airlines France (Hambourg), Vueling (Malaga) et Aegean Airlines (Rhodes).
Sans oublier deux lignes charters vers Olbia par Aeroviaggi et Santorin par Héliades.
Sa part a grimpé d'un point en 2015 pour atteindre 59%. Il devrait franchir la barre des 60% dès 2016.
Le trafic low-cost est, lui aussi, en bonne santé à Marseille. Le terminal mp2, qui fêtera son dixième anniversaire, totalise 2 203 824 voyageurs en 2015, soit +12% en un an. C'est la première fois qu'il passe le cap de 2 millions depuis son ouverture.
mp2 concentre désormais 27% du trafic total de l'aéroport Marseille Provence. Et sa part est appelée à progresser dans les années qui viennent.
En 2016, le trafic passagers de la plate-forme devrait à nouveau augmenter et atteindre 8,4 millions de voyageurs.
Une croissance qui sera notamment permise par l'ouverture de 13 nouvelles lignes régulières dès avril 2016 : 5 par Volotea (Rennes, Prague, Naples, Dubrovnik et Faro), 3 par easyJet (Bordeaux, Amsterdam et Glasgow) et une par ASL Airlines France (Hambourg), Vueling (Malaga) et Aegean Airlines (Rhodes).
Sans oublier deux lignes charters vers Olbia par Aeroviaggi et Santorin par Héliades.
Plus de charters en provenance d'Asie
Le trafic de Marseille Provence profitera également du renforcement de la desserte des grands hubs européens par Air France, British Airways et Brussels Airlines en 2016.
Cela représentera, au minimum, 380 sièges supplémentaires par jour au départ de Marseille.
"Nous avons, par ailleurs, le projet de développer le trafic charter avec l'Asie", explique Julien Boulay. Ainsi, dès 2016, le nombre de charters en provenance de Séoul (Corée du Sud) passera à 8 pour l'ensemble de l'été 2016 contre 4 en 2015.
"Et nous sommes en discussions avec plusieurs tour-opérateurs chinois actuellement. Notre objectif est l'ouverture de plusieurs vols charters rapidement pour faire venir des touristes chinois en Provence", ajoute le directeur marketing.
Ce dernier précise que la croissance de l'aéroport doit désormais se faire tout en veillant à préserver l'environnement. Dans cette optique, il développe une démarche de développement durable.
Cela passe, dans un premier temps, par la stabilisation du mouvement d'avions à Marseille Provence depuis 2006 (+0,9%).
Mais d'autres objectifs sont fixés. Notamment celui de réduire les nuisances sonores. "Les avions sont de moins en moins bruyants au fur et à mesure du renouvellement des flottes. Mais ce n'est pas tout, cela passe aussi par l'optimisation des trajectoires et une aide pour l'insonorisation des logements", détaille Julien Boulay.
Sur ce dernier point, il revendique 1 760 000 € versés aux riverains de l'aéroport en 2015. Une somme qui a permis d'équiper 98 logements.
Cela représentera, au minimum, 380 sièges supplémentaires par jour au départ de Marseille.
"Nous avons, par ailleurs, le projet de développer le trafic charter avec l'Asie", explique Julien Boulay. Ainsi, dès 2016, le nombre de charters en provenance de Séoul (Corée du Sud) passera à 8 pour l'ensemble de l'été 2016 contre 4 en 2015.
"Et nous sommes en discussions avec plusieurs tour-opérateurs chinois actuellement. Notre objectif est l'ouverture de plusieurs vols charters rapidement pour faire venir des touristes chinois en Provence", ajoute le directeur marketing.
Ce dernier précise que la croissance de l'aéroport doit désormais se faire tout en veillant à préserver l'environnement. Dans cette optique, il développe une démarche de développement durable.
Cela passe, dans un premier temps, par la stabilisation du mouvement d'avions à Marseille Provence depuis 2006 (+0,9%).
Mais d'autres objectifs sont fixés. Notamment celui de réduire les nuisances sonores. "Les avions sont de moins en moins bruyants au fur et à mesure du renouvellement des flottes. Mais ce n'est pas tout, cela passe aussi par l'optimisation des trajectoires et une aide pour l'insonorisation des logements", détaille Julien Boulay.
Sur ce dernier point, il revendique 1 760 000 € versés aux riverains de l'aéroport en 2015. Une somme qui a permis d'équiper 98 logements.
Réduire la consommation d'énergie
La plate-forme cherche aussi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Une démarche validée par l'organisme de certification Airport Carbon Accreditation.
Marseille Provence est certifié niveau 1 depuis 2014. Le site vise le niveau 2 pour 2016, le niveau 3 pour 2018 et le niveau 3+ pour 2020.
De plus, depuis le 1er janvier 2016, 20% de l'énergie consommée par l'aéroport provençal est issue de sources renouvelables.
"Nous nous sommes fixés l'objectif de réduire notre consommation de 3% par an d'ici 2020", ajoute le directeur marketing.
Pour cela, l'éclairage va être optimisé avec l'installation d'ampoules à basse consommation, le système de climatisation va être rénové et une vingtaine d’ascenseurs très gourmands en énergie seront remplacés.
Développer le trafic aérien tout en préservant l'environnement. En voilà un projet ambitieux !
Marseille Provence est certifié niveau 1 depuis 2014. Le site vise le niveau 2 pour 2016, le niveau 3 pour 2018 et le niveau 3+ pour 2020.
De plus, depuis le 1er janvier 2016, 20% de l'énergie consommée par l'aéroport provençal est issue de sources renouvelables.
"Nous nous sommes fixés l'objectif de réduire notre consommation de 3% par an d'ici 2020", ajoute le directeur marketing.
Pour cela, l'éclairage va être optimisé avec l'installation d'ampoules à basse consommation, le système de climatisation va être rénové et une vingtaine d’ascenseurs très gourmands en énergie seront remplacés.
Développer le trafic aérien tout en préservant l'environnement. En voilà un projet ambitieux !