La Case de l'Oncle Dom : 2017 ? Rien que du bon... halte au pessimisme !

Et pourtant. En ce moment, traditionnellement, c’est la valse des conférences de presse et de présentations des résultats.

Non seulement de la part des tour-opérateurs, mais aussi des annonces de réseaux de distribution, lesquels globalement semblent plutôt satisfaits.

Notre sondage reste assez mitigé quand même.

A la question, cruciale et pertinente (mais c’est normal chez nous), « Etes-vous optimistes pour 2017 ? », en gros, quelque 40% répondent oui, 30% restent très prudents et frileux et quand même 25% sont carrément négatifs !

Bon. Serait-ce à dire que certains vont très bien et d’autres vont très mal ? Pour la distribution, c’est de toutes les façons un coup je te vois, un coup je te vois pas, à croire que les chiffres c’est un grand secret.

Il n’empêche par exemple que, pour Leclerc, y’a rien que du bon.

Déjà, 2016 c’était quasi super, et 2017, Bernard Boisson, le patron, envisage une hausse de 2 à 4% du volume d’affaires.

Dans la période que nous traversons, c’est quand même de l’optimisme avéré, n’est-il pas, même si, à son habitude, Boisson tempère son optimisme.

D’ailleurs, la majorité des producteurs ne s’y trompe pas et se bouscule presque au portillon de Leclerc afin d’y être référencée !

Producteurs qui restent eux et dans l’ensemble, plutôt optimistes pour l’année à venir. Pour en avoir rencontré une grande majorité lors du dernier forum du Seto à Deauville, juste avant Noël, l’optimisme était aussi de rigueur.

Bien évidemment, il m’eut étonné d’en entendre un me dire "oh, chez moi, c’est la catastrophe, tout va mal".

Toutes les présentations de résultats de ce mois montrent d’ailleurs clairement que les producteurs sont confiants. Ils ont d’ailleurs en stock de nouveaux produits, de nouveaux concepts de points de vente qui ne peuvent que séduire aussi la clientèle…

Même TUI s’emballe la grosse machine et déploie toute une gamme de produits nouveaux, y compris les « voyages mystère » qui me font bien sourire.

Quant à Boomerang, le petit outsider des « Clubs », ce n’est plutôt pas mal pour une petite entreprise.

Certes.

En consultant ce sondage, je me dis cependant que les 40% qui sont très ou simplement optimistes ne répondent pas au « doigt mouillé » et qu’ils ont de bonnes raisons d’être confiants dans l’avenir. Et que leurs réservations sont engrangées.

En même temps, qui sont ces 30% résolument négatifs ?

Ceux qui refusent tout changement, qui craignent cette période pour le moins agitée avec l’arrivée d’un Trump à la tête d’une destination touristique majeure, nos élections du printemps et la menace terroriste qui rôde sur le monde ?

Possible.

Pourtant, comme le déclarait récemment Jean-Louis Baroux, "il y a plus de quarante ans que j’exerce dans le secteur de l’aérien et du tourisme.

Déjà à l’époque, tout un chacun prédisait la fin des agences de voyages. Elles sont toujours bien là, les clients aussi."

Donc, haut les cœurs et en avant vers un monde meilleur… et optimiste, damned !