Il n’aurait surement pas aimé apparaître subitement sur le devant de la scène, cet Italien irréductible et passionné, amoureux profond de la France...
Cette France dont il disait qu’elle était sa patrie « des arts et de la culture », ajoutant avec un humour malin que c’était l’Italie qui « lui avait tout appris ».
C’est avec une profonde tristesse, mais en souriant que j’écris ces quelques lignes ce soir (hier soir pour vous, lecteurs du matin).
Parce qu'Antonio et moi avions, au gré des années qui s’écoulent inexorablement, noué des relations profondes, sans pratiquement jamais rien nous dire.
Lors du dernier salon Top Résa, il avait eu l’audace, lui cet homme d’une discrétion absolue, de faire une timide apparition.
Il était encore dans la peine, après le décès de son épouse, mais tenait à « faire bonne figure ».
Nous nous étions simplement embrassés, aussi embarrassés l’un que l’autre, parce que l’amitié n’a pas de mots et que, finalement, un regard suffit.
Cette France dont il disait qu’elle était sa patrie « des arts et de la culture », ajoutant avec un humour malin que c’était l’Italie qui « lui avait tout appris ».
C’est avec une profonde tristesse, mais en souriant que j’écris ces quelques lignes ce soir (hier soir pour vous, lecteurs du matin).
Parce qu'Antonio et moi avions, au gré des années qui s’écoulent inexorablement, noué des relations profondes, sans pratiquement jamais rien nous dire.
Lors du dernier salon Top Résa, il avait eu l’audace, lui cet homme d’une discrétion absolue, de faire une timide apparition.
Il était encore dans la peine, après le décès de son épouse, mais tenait à « faire bonne figure ».
Nous nous étions simplement embrassés, aussi embarrassés l’un que l’autre, parce que l’amitié n’a pas de mots et que, finalement, un regard suffit.
Dominique Gobert et chien Charly
Antonio, c’était la fougue de l’Italie, cette passion pour l’art sous toutes ses formes.
La subtilité dans les relations humaines, l’envie de tout connaître, la dénonciation de l'imbécillité, le besoin d’aller de l’avant. En prenant des risques.
N’avait-il pas, en 1971, investi une partie de son (petit) salaire afin de monter en France Euroservices, pour accueillir ses compatriotes italiens en France ?
Et dix ans plus tard, afin de rendre la pareille à ses compatriotes français, il montait Donatello, donnant ainsi le coup d’envoi à ces entreprises du voyage, pour qui un séjour passait forcément par le meilleur, élégant et « sur-mesure ».
A la mesure justement du personnage, agrémenté de cette vision d’artiste.
Il gueulait souvent, Antonio, mais rarement en public. Parce qu’il ne comprenait pas forcément que le monde puisse évoluer d’une manière si « bizarre », que l’on oublie souvent la beauté de ses civilisations au profit d’une agglomération de produits de masse…
La subtilité dans les relations humaines, l’envie de tout connaître, la dénonciation de l'imbécillité, le besoin d’aller de l’avant. En prenant des risques.
N’avait-il pas, en 1971, investi une partie de son (petit) salaire afin de monter en France Euroservices, pour accueillir ses compatriotes italiens en France ?
Et dix ans plus tard, afin de rendre la pareille à ses compatriotes français, il montait Donatello, donnant ainsi le coup d’envoi à ces entreprises du voyage, pour qui un séjour passait forcément par le meilleur, élégant et « sur-mesure ».
A la mesure justement du personnage, agrémenté de cette vision d’artiste.
Il gueulait souvent, Antonio, mais rarement en public. Parce qu’il ne comprenait pas forcément que le monde puisse évoluer d’une manière si « bizarre », que l’on oublie souvent la beauté de ses civilisations au profit d’une agglomération de produits de masse…
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Mais, comme il était d’une discrétion élégante, d’une timidité calculée mais irréversible, il ne faisait jamais de vagues, se contentant de mener sa barque comme il l’entendait.
Et bon nombre de ses collaborateurs s’en souviennent encore. Ils ne l’ont d’ailleurs jamais renié, malgré les vicissitudes de l’économie actuelle.
C’est d’ailleurs ce qui aura fait, jusqu’au bout, la force de Donatello… et sa faiblesse aussi.
Antonio d’Apote, malgré sa gentillesse, indéniable, son élégance naturelle a toujours eu une foi profonde en l’amitié.
Malheureusement, entre affaires et amitié, il y a parfois quelques différences. Inutile d’épiloguer. Seuls quelques-uns connaissent véritablement les réponses.
J’avais non seulement un profond respect pour Antonio d’Apote, mais aussi une admiration pour son sens de l’art et d’un savoir-vivre hélas de plus en plus en voie de disparition.
Bien que mécréant total, je suis sûr qu’en lisant ces lignes, il va sourire de ses yeux malicieux et clairs comme de l’eau de roche, esquisser une petite moue malicieuse et rejoindre son épouse qui lui manquait profondément depuis ces dernières semaines.
Avec une grande pensée pour ses filles, prunelles de ses yeux.
Arrivederci, signore, c’était un grand honneur de vous avoir rencontré…
Et bon nombre de ses collaborateurs s’en souviennent encore. Ils ne l’ont d’ailleurs jamais renié, malgré les vicissitudes de l’économie actuelle.
C’est d’ailleurs ce qui aura fait, jusqu’au bout, la force de Donatello… et sa faiblesse aussi.
Antonio d’Apote, malgré sa gentillesse, indéniable, son élégance naturelle a toujours eu une foi profonde en l’amitié.
Malheureusement, entre affaires et amitié, il y a parfois quelques différences. Inutile d’épiloguer. Seuls quelques-uns connaissent véritablement les réponses.
J’avais non seulement un profond respect pour Antonio d’Apote, mais aussi une admiration pour son sens de l’art et d’un savoir-vivre hélas de plus en plus en voie de disparition.
Bien que mécréant total, je suis sûr qu’en lisant ces lignes, il va sourire de ses yeux malicieux et clairs comme de l’eau de roche, esquisser une petite moue malicieuse et rejoindre son épouse qui lui manquait profondément depuis ces dernières semaines.
Avec une grande pensée pour ses filles, prunelles de ses yeux.
Arrivederci, signore, c’était un grand honneur de vous avoir rencontré…