"Le temps de l’aviation et des champs d’aviation est révolu (ainsi nommait-on dans les débuts les aéroports), nous sommes maintenant à l’époque du transport aérien du 21e siècle" - Photo : Air France
La tâche parait épuisante et j’espère que le nouveau président et sa neuve équipe auront la force de mener à bien des travaux pour lesquels même ce bon vieil Hercule aurait renoncé depuis longtemps.
Pas facile en effet de lutter à l’extérieur et tenter d’endiguer une concurrence féroce tout en luttant à l’intérieur pour faire admettre aux syndicats de tout poil que le monde de l’aérien a changé.
Le temps de l’aviation et des champs d’aviation est révolu (ainsi nommait-on dans les débuts les aéroports), nous sommes maintenant à l’époque du transport aérien du 21e siècle.
De plus, qu’on le veuille ou non, même si ces compagnies sont parfois « limites » en termes de concurrence sociale, les low-cost ne feront aucun cadeau.
Janaillac a compris le danger, de même que son ex-directeur Général, Frédéric Gagey et entend bien dégager Air France des routes non rentables pour lui substituer sur ces mêmes routes, une compagnie à bas coût.
C’est le fameux projet Boost, d’abord refusé par le SNPL, ces pilotes qui prétendent diriger la compagnie.
Pas facile en effet de lutter à l’extérieur et tenter d’endiguer une concurrence féroce tout en luttant à l’intérieur pour faire admettre aux syndicats de tout poil que le monde de l’aérien a changé.
Le temps de l’aviation et des champs d’aviation est révolu (ainsi nommait-on dans les débuts les aéroports), nous sommes maintenant à l’époque du transport aérien du 21e siècle.
De plus, qu’on le veuille ou non, même si ces compagnies sont parfois « limites » en termes de concurrence sociale, les low-cost ne feront aucun cadeau.
Janaillac a compris le danger, de même que son ex-directeur Général, Frédéric Gagey et entend bien dégager Air France des routes non rentables pour lui substituer sur ces mêmes routes, une compagnie à bas coût.
C’est le fameux projet Boost, d’abord refusé par le SNPL, ces pilotes qui prétendent diriger la compagnie.
Finalement, après bien des discussions, il semblerait que le SNPL ait remporté une nouvelle victoire.
Ceci dans la mesure où cette nouvelle compagnie « low-cost » pourra employer des pilotes Air France « détachés », sous contrat unique AF ou Boost.
Ils piloteront donc indifféremment un aéroplane Air France ou Boost au même salaire et selon les mêmes règles !
Damned. On ne voit pas trop les économies mais, bon, comme les pilotes ont parlé, y’a plus qu’à…
Mais alors, se sont dit, à juste titre après tout, « eux (les pilotes, ndDG) et nous que tchi ! Ah mais ça ne va pas du tout » !
Deux poids, deux mesures en quelque sorte.
Il est certain qu’on ne peut pas non plus leur en vouloir… trop. Car, si j’ai bonne mémoire, les PNC, ces hôtesses et stewards qui sont souvent plus apparentés à des serveurs de restaurant, avec des responsabilités impressionnantes, ont été les premiers à jouer le jeu dans le projet de Begougne de Juniac et son Plan Transform…
En fait, ce qui gêne maintenant les PNC d’Air France et leur syndicat, c’est bien qu’au lieu de mettre en place deux compagnies distinctes, Janaillac mettrait tout dans le même panier.
Il permettrait ainsi, selon l’intersyndicale PNC, "un transfert de l’activité PNC sans limite". Et de rajouter "C’est open bar !!". (Sic).
Ceci dans la mesure où cette nouvelle compagnie « low-cost » pourra employer des pilotes Air France « détachés », sous contrat unique AF ou Boost.
Ils piloteront donc indifféremment un aéroplane Air France ou Boost au même salaire et selon les mêmes règles !
Damned. On ne voit pas trop les économies mais, bon, comme les pilotes ont parlé, y’a plus qu’à…
Mais alors, se sont dit, à juste titre après tout, « eux (les pilotes, ndDG) et nous que tchi ! Ah mais ça ne va pas du tout » !
Deux poids, deux mesures en quelque sorte.
Il est certain qu’on ne peut pas non plus leur en vouloir… trop. Car, si j’ai bonne mémoire, les PNC, ces hôtesses et stewards qui sont souvent plus apparentés à des serveurs de restaurant, avec des responsabilités impressionnantes, ont été les premiers à jouer le jeu dans le projet de Begougne de Juniac et son Plan Transform…
En fait, ce qui gêne maintenant les PNC d’Air France et leur syndicat, c’est bien qu’au lieu de mettre en place deux compagnies distinctes, Janaillac mettrait tout dans le même panier.
Il permettrait ainsi, selon l’intersyndicale PNC, "un transfert de l’activité PNC sans limite". Et de rajouter "C’est open bar !!". (Sic).
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L’intersyndicale des PNC redoute en effet que ce soient leurs membres qui restent très pénalisés, arguant du fait que et je cite "cela signifie que demain grâce, entre autres, aux Lois Travail et Rebsamen, en cas de difficultés économiques chez Air France historique, tous les PNC pourraient se voir proposer un contrat chez BOOST aux conditions Boost (-40%).
Le PNC se retrouverait face à une alternative funeste : Accepter ce transfert ou être licencié sans indemnité !!!"
Et de poursuivre : "Les 40% d’économies recherchées avec des PNC BOOST exploités seraient amplement réalisées avec l’embauche de jeunes PNC Air France dont le salaire d’entrée est 52% moins cher que les salaires des plus anciens qui partiront cette année.
Notre « surcoût » est donc entretenu artificiellement. Ce que confirme d’ailleurs le bureau du SNPL dans la presse et dans ses tracts".
Rien n’est simple et parfois, il m’arrive de comprendre pourquoi le O’Leary volant rigole doucement.
Je constate simplement que les pilotes, une fois de plus, auront imposé leur diktat, sans aucune considération pour le reste de leurs « collègues » (chacun sa m... !) et qu’une fois de plus, la compagnie va encore devoir affronter une tempête qui pourrait lui être fatale.
En attendant, cette fois, hôtesses et stewards disent un « niet » catégorique au projet Boost.
Et en cette période électorale, je reste extrêmement inquiet !
Le PNC se retrouverait face à une alternative funeste : Accepter ce transfert ou être licencié sans indemnité !!!"
Et de poursuivre : "Les 40% d’économies recherchées avec des PNC BOOST exploités seraient amplement réalisées avec l’embauche de jeunes PNC Air France dont le salaire d’entrée est 52% moins cher que les salaires des plus anciens qui partiront cette année.
Notre « surcoût » est donc entretenu artificiellement. Ce que confirme d’ailleurs le bureau du SNPL dans la presse et dans ses tracts".
Rien n’est simple et parfois, il m’arrive de comprendre pourquoi le O’Leary volant rigole doucement.
Je constate simplement que les pilotes, une fois de plus, auront imposé leur diktat, sans aucune considération pour le reste de leurs « collègues » (chacun sa m... !) et qu’une fois de plus, la compagnie va encore devoir affronter une tempête qui pourrait lui être fatale.
En attendant, cette fois, hôtesses et stewards disent un « niet » catégorique au projet Boost.
Et en cette période électorale, je reste extrêmement inquiet !