Pour J.-M. Janaillac, il est bien trop tôt pour envisager une quelconque stratégie, mais il se dit prêt à tenter de mobiliser les énergies et voir s'il peut apporter quelque chose de nouveau à Air France, cette boite mythique - DR : Virginie Valdois Air France
J'avoue : la nomination de Jean-Marc Janaillac m'a surpris.
Non pas à cause de l'homme, mais parce que dans l'état où se trouve Air France, compte tenu des divers plans mis en place pour tenter de la conduire vers la rentabilité, il me semblait plus adéquat de nommer un président "maison".
Gagey était exclu d'entrée de jeu, de même que Guérin : les deux ne sont pas assez "politiques" et ne vont pas forcément dans le sens du vent.
Il faut dire que les choses sont allées aussi très vite durant le week-end dernier, date à laquelle le comité des nominations d'Air France, sans doute agacé par les fuites (issues de qui) dans la presse, a annoncé la nomination de Jean-Marc Janaillac à la tête d'Air France-KLM.
Je connais l'homme. Et comme, contrairement à ce que pensent beaucoup de mes lecteurs, je dis toujours la vérité, nous avons causé.
Longuement, malgré son emploi du temps qui s'accélère.
Non pas à cause de l'homme, mais parce que dans l'état où se trouve Air France, compte tenu des divers plans mis en place pour tenter de la conduire vers la rentabilité, il me semblait plus adéquat de nommer un président "maison".
Gagey était exclu d'entrée de jeu, de même que Guérin : les deux ne sont pas assez "politiques" et ne vont pas forcément dans le sens du vent.
Il faut dire que les choses sont allées aussi très vite durant le week-end dernier, date à laquelle le comité des nominations d'Air France, sans doute agacé par les fuites (issues de qui) dans la presse, a annoncé la nomination de Jean-Marc Janaillac à la tête d'Air France-KLM.
Je connais l'homme. Et comme, contrairement à ce que pensent beaucoup de mes lecteurs, je dis toujours la vérité, nous avons causé.
Longuement, malgré son emploi du temps qui s'accélère.
Il n'était pas candidat et j'ai tendance à le croire. Tant pis si je me trompe, sur l'enfumage, je commence à être bien rôdé !
Certes, il est un familier de François Hollande, mais "il ne le voit pas tous les jours" et confie avoir été approché par un cabinet de chasseurs de têtes.
Auquel, après avoir très mal dormi durant quelque temps, il a répondu positivement en exigeant simplement que le comité soit d'accord à l'unanimité sur son nom.
Janaillac ne veut pas être le candidat d'un seul actionnaire.
Avant cependant de donner une réponse définitive, il a voulu rencontrer quelques responsables dans la compagnie. Il n'en aura pas eu le temps…
Dimanche soir, les gens du comité lui ont demandé une réponse définitive…
Il a beaucoup hésité.
Il a dit oui !
Certes, il est un familier de François Hollande, mais "il ne le voit pas tous les jours" et confie avoir été approché par un cabinet de chasseurs de têtes.
Auquel, après avoir très mal dormi durant quelque temps, il a répondu positivement en exigeant simplement que le comité soit d'accord à l'unanimité sur son nom.
Janaillac ne veut pas être le candidat d'un seul actionnaire.
Avant cependant de donner une réponse définitive, il a voulu rencontrer quelques responsables dans la compagnie. Il n'en aura pas eu le temps…
Dimanche soir, les gens du comité lui ont demandé une réponse définitive…
Il a beaucoup hésité.
Il a dit oui !
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On sent néanmoins, non pas un regret, mais une certaine nostalgie à l'idée de quitter la présidence de Transdev où… il se sentait bien terminer sa carrière.
De son propre aveu, ce n'est pas un spécialiste de l'aérien, même si, à une certaine époque, il a contribué à soutenir Alexandre Couvelaire à la tête d'AOM… et la triste chute de cette très belle compagnie.
Mais Couvelaire se foutait bien de rentabilité, il était soutenu par le pouvoir politique et Janaillac n'a pu que suivre.
Hollande, du point de vue de Janaillac, n'est pas intervenu dans sa nomination. Dont acte.
Il est bien trop tôt pour envisager une quelconque stratégie, mais il se dit prêt à tenter de mobiliser les énergies et voir s'il peut apporter quelque chose de nouveau à Air France, cette boite mythique…
Et il est vrai que c'est passionnant, d'autant que rien n'est encore gagné.
Dans un communiqué publié hier soir, le SNPL d'Air France prend acte de cette nomination. Sans enthousiasme outrancier, presque sibyllin et je cite :
"Nous souhaitons que M. Janaillac sache, comme il a su le faire semble-t-il, dans d’autres entreprises, redonner rapidement confiance à l’ensemble des salariés.
L’un de ses principaux défis sera de définir, pour le Groupe AF-KLM, une stratégie claire et ambitieuse, dans laquelle, notamment, la part originelle de la compagnie AF sera restaurée.
Les pilotes attendent de ce changement de présidence qu’il soit l’occasion d’affronter enfin les problèmes du Groupe en cherchant de véritables solutions et plus seulement des coupables."
C'est pas encore une déclaration de guerre, mais les flingues sont quasi sortis…
Tiens, juste pour rigoler, mais ce ne serait pas si idiot, faudrait demander à Laurent Magnin de venir donner un petit coup de main ?
Non ? Bon, alors on va voir courant juillet, à moins que, juste pour rigoler eux aussi, les pilotes ne se mettent en grève durant le concours de foteballe ?
Ça, ce serait super classe !
De son propre aveu, ce n'est pas un spécialiste de l'aérien, même si, à une certaine époque, il a contribué à soutenir Alexandre Couvelaire à la tête d'AOM… et la triste chute de cette très belle compagnie.
Mais Couvelaire se foutait bien de rentabilité, il était soutenu par le pouvoir politique et Janaillac n'a pu que suivre.
Hollande, du point de vue de Janaillac, n'est pas intervenu dans sa nomination. Dont acte.
Il est bien trop tôt pour envisager une quelconque stratégie, mais il se dit prêt à tenter de mobiliser les énergies et voir s'il peut apporter quelque chose de nouveau à Air France, cette boite mythique…
Et il est vrai que c'est passionnant, d'autant que rien n'est encore gagné.
Dans un communiqué publié hier soir, le SNPL d'Air France prend acte de cette nomination. Sans enthousiasme outrancier, presque sibyllin et je cite :
"Nous souhaitons que M. Janaillac sache, comme il a su le faire semble-t-il, dans d’autres entreprises, redonner rapidement confiance à l’ensemble des salariés.
L’un de ses principaux défis sera de définir, pour le Groupe AF-KLM, une stratégie claire et ambitieuse, dans laquelle, notamment, la part originelle de la compagnie AF sera restaurée.
Les pilotes attendent de ce changement de présidence qu’il soit l’occasion d’affronter enfin les problèmes du Groupe en cherchant de véritables solutions et plus seulement des coupables."
C'est pas encore une déclaration de guerre, mais les flingues sont quasi sortis…
Tiens, juste pour rigoler, mais ce ne serait pas si idiot, faudrait demander à Laurent Magnin de venir donner un petit coup de main ?
Non ? Bon, alors on va voir courant juillet, à moins que, juste pour rigoler eux aussi, les pilotes ne se mettent en grève durant le concours de foteballe ?
Ça, ce serait super classe !