Une autre séance s'ouvre aujourd'hui pour les salariés de TUI France, Transat France. Le CCE de l'unité économique et sociale créée pour le rachat de Transat France par TUI se réunit à nouveau ce vendredi 24 février 2017 - Photo Auteur : NLshop
Faut dire aussi que cette première séance, dite « journée zéro » était très mal partie.
Philippe Béchon, directeur général (délégué) de Transat France, pourtant un bon type, avait un peu énervé la CGT en employant le terme « écœuré » face à un tract émis par cette même CGT.
Faut dire que le tract n’était pas très fin, mais en même temps, on peut comprendre que face à l’ampleur du plan présenté par TUI, les salariés n’apprécient guère ces termes et qu’ils aussi puissent un peu ressentir de la rancœur.
Philippe Béchon part serein. Ces propos me font songer à ceux de ma copine Carole Pellicer, laquelle (et sans doute Béchon aussi), n’a finalement pas supporté cette « consolidation » insupportable.
Sauf que Philippe Béchon n’aura pas vraiment été entendu par le groupe TUI, lequel ne l’aura d’ailleurs pas retenu. Quant à avoir fait entendre sa voix, j’ai hélas bien peur que les salariés de Transat soient quand même les grands cocus de cette restructuration.
Philippe Béchon, directeur général (délégué) de Transat France, pourtant un bon type, avait un peu énervé la CGT en employant le terme « écœuré » face à un tract émis par cette même CGT.
Faut dire que le tract n’était pas très fin, mais en même temps, on peut comprendre que face à l’ampleur du plan présenté par TUI, les salariés n’apprécient guère ces termes et qu’ils aussi puissent un peu ressentir de la rancœur.
Philippe Béchon part serein. Ces propos me font songer à ceux de ma copine Carole Pellicer, laquelle (et sans doute Béchon aussi), n’a finalement pas supporté cette « consolidation » insupportable.
Sauf que Philippe Béchon n’aura pas vraiment été entendu par le groupe TUI, lequel ne l’aura d’ailleurs pas retenu. Quant à avoir fait entendre sa voix, j’ai hélas bien peur que les salariés de Transat soient quand même les grands cocus de cette restructuration.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Ou plutôt de cette « réorganisation »… J’ose espérer que lui, au moins, bénéficiera d’un chèque conséquent pour un départ volontaire…
En attendant, c’est une autre séance qui s’ouvre ce jour entre TUI et ses salariés.
Et non, contrairement à ce qu’affirme un de mes détracteurs favoris dans ses diatribes bien écrites mais pas forcément honnêtes, non « supprimer des emplois n’est pas un mal inévitable ».
Quant à la formation de « ceux et celles qui partent », c’est du grand guignol. Et non, les grands patrons ne sont pas forcément des salauds, pas plus que les ouvriers ne sont des saints.
Encore que 68 a quand même conduit à une évolution profonde de la société par rapport au monde du travail du 19e siècle…
Quant à la CGT, c’est loin d’être ma tasse de thé. Seulement, il se trouve que face à de grandes entreprises qui, sous couvert hypocrite de « se tourner vers le client, lui offrir le meilleur », n’ont qu’une seule et unique idée : faire le plus de fric au détriment de la moindre considération humaine…
Et pour la CGT, pas très futée je vous l’accorde, la seule solution consiste à demander le maximum pour les collaborateurs qui vont se retrouver sur le carreau.
En attendant, c’est une autre séance qui s’ouvre ce jour entre TUI et ses salariés.
Et non, contrairement à ce qu’affirme un de mes détracteurs favoris dans ses diatribes bien écrites mais pas forcément honnêtes, non « supprimer des emplois n’est pas un mal inévitable ».
Quant à la formation de « ceux et celles qui partent », c’est du grand guignol. Et non, les grands patrons ne sont pas forcément des salauds, pas plus que les ouvriers ne sont des saints.
Encore que 68 a quand même conduit à une évolution profonde de la société par rapport au monde du travail du 19e siècle…
Quant à la CGT, c’est loin d’être ma tasse de thé. Seulement, il se trouve que face à de grandes entreprises qui, sous couvert hypocrite de « se tourner vers le client, lui offrir le meilleur », n’ont qu’une seule et unique idée : faire le plus de fric au détriment de la moindre considération humaine…
Et pour la CGT, pas très futée je vous l’accorde, la seule solution consiste à demander le maximum pour les collaborateurs qui vont se retrouver sur le carreau.
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Et je remarque que, contrairement à leurs homologues d’Air France par exemple, ils ne parlent pas de grève…
Je remarque enfin que ce groupe, TUI (prononcez cuit) tente de s’implanter en France depuis au moins dix ans.
Quelqu’un a-t-il fait le compte de salariés disparus du groupe depuis toutes ces années ? Entre Corsair et les différentes sociétés du groupe en France, plus de 1 500 personnes et encore, c’est un compte à la louche.
En revanche, quelqu’un peut-il me dire combien d’argent ce même groupe en France a-t-il gagné ?
Ou plutôt combien de dizaines (centaines ?) de millions d’euros ont été perdus ?
Oh, bien sûr, Marmara, Nouvelles Frontières n’existent quasiment plus. Maintenant, on parle TUI Marmara, TUI NF, ce qui, pour le client, n’a plus aucune signification.
Et bientôt, Look TUI ou plutôt TUI Look, dont le singe va s’estomper doucement.
Et si, comme le souligne mon Basque Bondissant favori, le plan « One » est une telle merveille, pourquoi virer plus de 300 personnes, en envisageant, au grand conditionnel, la création de 94 emplois ?
"Fictifs" ?
Je remarque enfin que ce groupe, TUI (prononcez cuit) tente de s’implanter en France depuis au moins dix ans.
Quelqu’un a-t-il fait le compte de salariés disparus du groupe depuis toutes ces années ? Entre Corsair et les différentes sociétés du groupe en France, plus de 1 500 personnes et encore, c’est un compte à la louche.
En revanche, quelqu’un peut-il me dire combien d’argent ce même groupe en France a-t-il gagné ?
Ou plutôt combien de dizaines (centaines ?) de millions d’euros ont été perdus ?
Oh, bien sûr, Marmara, Nouvelles Frontières n’existent quasiment plus. Maintenant, on parle TUI Marmara, TUI NF, ce qui, pour le client, n’a plus aucune signification.
Et bientôt, Look TUI ou plutôt TUI Look, dont le singe va s’estomper doucement.
Et si, comme le souligne mon Basque Bondissant favori, le plan « One » est une telle merveille, pourquoi virer plus de 300 personnes, en envisageant, au grand conditionnel, la création de 94 emplois ?
"Fictifs" ?