Un budget quand même établi à quelque 90M€ (et un tiers versé par la Compagnie elle-même), l'un des CE les plus riches de France. Et pschitt… comme aurait dit l'amateur de bière ! /photo dr
Non, c'est pas bien de tirer sur une ambulance !
Faut avouer quand même que celle-là, il était difficile de la rater.
Il faut dire qu'avec un budget établi à quelque 90M€ (et un tiers versé par la Compagnie elle-même),c'est l'un des CE les plus riches de France. Et pschitt… comme aurait dit l'amateur de bière !
Mais pas vraiment étonnant car la gestion du CCE, menée à tour de rôle et sur fonds de guerre larvée entre CGT et CFDT, c'était pas brillant.
Erreurs grandioses, accusations des uns envers les autres de fraude, opacité des comptes (certains documents ont même purement et simplement disparus), notes de frais dignes d'un administrateur de réseau.
Bref, rien que du bon et même la brigade financière y a longtemps patouillé. Sans résultats pour le moment.
Du coup, et c'est un comble pour des syndicalistes, va bien falloir engager un Plan Social.
Eh oui, même dans ces institutions garantes de la défense et des droits des salariés, y'a des moments où faut dégraisser. Faut dire que tout de même plus de 200 personnes sont employées à temps plein au CCE...
Faut avouer quand même que celle-là, il était difficile de la rater.
Il faut dire qu'avec un budget établi à quelque 90M€ (et un tiers versé par la Compagnie elle-même),c'est l'un des CE les plus riches de France. Et pschitt… comme aurait dit l'amateur de bière !
Mais pas vraiment étonnant car la gestion du CCE, menée à tour de rôle et sur fonds de guerre larvée entre CGT et CFDT, c'était pas brillant.
Erreurs grandioses, accusations des uns envers les autres de fraude, opacité des comptes (certains documents ont même purement et simplement disparus), notes de frais dignes d'un administrateur de réseau.
Bref, rien que du bon et même la brigade financière y a longtemps patouillé. Sans résultats pour le moment.
Du coup, et c'est un comble pour des syndicalistes, va bien falloir engager un Plan Social.
Eh oui, même dans ces institutions garantes de la défense et des droits des salariés, y'a des moments où faut dégraisser. Faut dire que tout de même plus de 200 personnes sont employées à temps plein au CCE...
Il existe quand même un problème.
Simple, mais difficile : pour engager un plan de départ, faut de l'argent (flouze, pèze, mon ami Rick en a donné l'autre jour une flopée de termes, digne du regretté Frédéric Dard, alias San Antonio).
Et le problème, c'est que le CCE n'a plus de fric. Et ce n'est pas en vendant certains bijoux de famille (le CCE est proprio d'un certain nombre de biens immobiliers) que ça suffira…
D'autant qu'entre eux, les différentes familles syndicales ne travaillent pas franchement en harmonie… et qu'il m'étonnerait bien que la direction joue les pompiers dans cette histoire !
Mais, après tout, chacun sa merde et, finalement, y'a des problèmes plus graves.
Parce que, finalement, le plus grave, souvenez-vous, c'est la position absolument surréaliste qu'entretiennent les syndicats à l'intérieur d'Air France.
Retour en arrière de quelques semaines à peine: Air France annonce le prochain départ de Spinetta, la nomination de Juniac à sa place et vraisemblablement un financier à la Direction Générale, Frédéric Gagey pour être précis.
Tollé général des syndicats qui, dans un communiqué particulièrement vindicatif, avaient annoncé clairement leur intention de "refuser" la nomination de Gagey et exigé un "droit de regard" sur la direction de l'entreprise.
Ouais. Ben, si c'est pour gérer la compagnie comme le CCE, pas la peine de s'agiter… Là, c'est la faillite assurée, mais faut surtout pas changer une équipe qui gagne pour une qui perd !
Simple, mais difficile : pour engager un plan de départ, faut de l'argent (flouze, pèze, mon ami Rick en a donné l'autre jour une flopée de termes, digne du regretté Frédéric Dard, alias San Antonio).
Et le problème, c'est que le CCE n'a plus de fric. Et ce n'est pas en vendant certains bijoux de famille (le CCE est proprio d'un certain nombre de biens immobiliers) que ça suffira…
D'autant qu'entre eux, les différentes familles syndicales ne travaillent pas franchement en harmonie… et qu'il m'étonnerait bien que la direction joue les pompiers dans cette histoire !
Mais, après tout, chacun sa merde et, finalement, y'a des problèmes plus graves.
Parce que, finalement, le plus grave, souvenez-vous, c'est la position absolument surréaliste qu'entretiennent les syndicats à l'intérieur d'Air France.
Retour en arrière de quelques semaines à peine: Air France annonce le prochain départ de Spinetta, la nomination de Juniac à sa place et vraisemblablement un financier à la Direction Générale, Frédéric Gagey pour être précis.
Tollé général des syndicats qui, dans un communiqué particulièrement vindicatif, avaient annoncé clairement leur intention de "refuser" la nomination de Gagey et exigé un "droit de regard" sur la direction de l'entreprise.
Ouais. Ben, si c'est pour gérer la compagnie comme le CCE, pas la peine de s'agiter… Là, c'est la faillite assurée, mais faut surtout pas changer une équipe qui gagne pour une qui perd !
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