La Case de l'Oncle Dom : une croisière qui mouille la culotte !

Et quel thème (ou t'aime, d'ailleurs). Azamara Cruises, c'est le nom et personne n'est parfait, va lancer, début septembre au départ de Venise, une croisière à cul.

Pardon, une croisière, comme le dit pudiquement le site, "dédiée au sexe"!

Par les roupettes du grand orignal, que voilà de la nouveauté, qui devrait faire le bonheur de quelques agences de voyages.

Faut dire que le tarif est amusant aussi, la croisière de 8 jours, départ Venise avec pérégrinations vers Bologne, la Croatie et la Slovaquie, coûte pour les plus modestes environ 4 000 $, et pour les adeptes des grandes rencontres partouzardes de l'ordre de 10 000$.

On suppose que pour ce prix-là, les préservatifs sont compris...

Non, ce n'est pas une blague. D'ailleurs, je regrette presque que ce bon Jean-Marc Siano, ancien patron de TUI France, depuis reconverti dans la bistroterie où l'on ne suce pas que de la glace, n'ait pas eu la même idée.

Il aurait fait un malheur et aurait largement contribué, en son temps, au redressement de TUI.

Mais bon, encore une occasion ratée. Tandis que sur l'Azamara Quest, ça va drôlement secouer, si je puis me permettre.

Comme le dit le prospectus, distribué non pas sous la culotte, mais en vista vision, la croisière, qui se déroulera du 26 septembre prochain au 3 octobre, sera "inoubliable"!

Rodrigo de la Peine (de la Pena en ibérique), le patron d'Original Group, n'y va pas de string mort et je cite : "cette croisière permettra aux passagers de vivre une expérience épicée et sensuelle, dans un environnement luxueux et sécurisé, au sein duquel ils recevront des services de grande qualité".

Bon. Donc, quand on vient les mains dans les poches, le service est aussi compris. D'ailleurs, même pas dans les poches, puisque, et je n'invente rien, "les vêtements sont optionnels"...

Faudra juste un petit paréo pour la bouffe, ça fait un peu désordre de bouffer à poil.

Encore qu'il existe en grande bretonnerie, un resto où il est de bon ton de se désaper pour se restaurer.

Le tout dans une moelleur de bon aloi. (Car la moelleur n'attend pas le nombre des années !)

Et comme se plait à le dire ce bon Rodrigo, "cette expérience va changer la vie de nos passagers et deviendra le meilleur moyen de s'évader".

Tu parles Charles, comme le disait un vieux copain à moi : "hors du cul, point de salut !"

Allez, j'en vois, saisis par une douce torpeur érotique qui se réveillent doucement et vont surement passer un bon week-end !

Et ma consœur camarade de bureau semble toute émoustillée. Ça sent le "j'ai testé pour vous", cette histoire...

Coquine, va !